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Résumé

Comment s’assurer que tous les savoirs, y compris ceux des groupes marginalisés, soient reconnus et valorisés ? En quoi cela permet-il de construire des connaissances scientifiques plus robustes et plus émancipatrices ?

Dans un contexte marqué par des attaques politiques contre la science, Savoir et pouvoir propose une réflexion collective sur les liens entre savoirs, institutions et justice sociale.

À travers des expériences concrètes – des quartiers populaires aux coopératives, en passant par des laboratoires vivants et des initiatives autochtones –, les autrices et auteurs interrogent les pratiques de recherche, les postures, les hiérarchies et les dynamiques relationnelles. Structuré en deux parties – l’une consacrée au déplacement des frontières de la recherche, l’autre à l’émancipation des populations marginalisées par celle-ci –, ce livre expose les dessous de la coconstruction des savoirs et de ses rapports avec le pouvoir.

Cet ouvrage s’adresse à toute personne (en recherche, en milieux professionnels, etc.) qui s’intéresse aux possibilités et aux défis d’une science plus juste, plus inclusive et ancrée dans la transformation sociale.

Auteur

  • Annie Camus (auteur, Contributions de)

    Annie Camus, professeure à l’ESG de l’UQAM, est engagée depuis plus de 20 ans dans la recherche partenariale avec les acteurs de l’économie sociale et de l’action communautaire au Québec.

  • Sylvain A. Lefèvre (auteur, Contributions de)

    Sylvain A. Lefèvre, professeur à l’École des sciences de la gestion (ESG) de l’UQAM, a dirigé le Centre de recherches sur les innovations sociales (CRISES) de 2018 à 2024. Il mène des recherches partenariales avec des acteurs de différents milieux (communautaires, fondations, collectifs citoyens).

  • Sonia Tello-Rozas (auteur, Contributions de)

    Sonia Tello-Rozas, professeure à l’ESG de l’UQAM et ancienne codirectrice de l’Incubateur universitaire de Parole d’excluEs, dirige depuis 2024 le CRISES.

  • Jean-Marc Fontan (Contributions de)

    Saouré Kouamé est professeur agrégé de stratégie à l’École de gestion Telfer, de l’université d’Ottawa (Canada). Il détient un doctorat (PhD) en administration des affaires de HEC Montréal. Il a dirigé cet ouvrage collectif en sa qualité de chercheur associé au PHILAB (Réseau canadien de recherche partenariale sur la philanthropie).
    Avec la contribution de Nelson Amaya (OCDE), Aude Anquetil (WINGS), Jimm Chick Fomunjong (WACSI), Bathylle Missika (OCDE), Rose Muru (EPIC-Africa), Ebrima Sall (TrustAfrica), Luther Yameogo (BAD), Odwa Atari (Université Nipissing), Sambou N’Diaye (Université Gaston Berger), Manuel Litalien (Université Nipissing), Lynda Rey (ENAP, GAVI), Anaïs Del Bono (HEC Montréal), Eric Koba Dagnon (UQAM), Honoré Gbedan (Université Laval), Amina Wazoumi Ignanoné (Université Sherbrooke), Jean Claude Kouadio (Université de Rennes), Patrick Yoda (UQAM)
  • Fanny Jolicoeur (Contributions de)

    Fanny Jolicoeur est agente de développement responsable du Volet étudiant au Service aux collectivités (SAC) de l’UQAM. Présentement candidate au doctorat en droit, titulaire d’un certificat en journalisme de même qu’un baccalauréat et une maîtrise en travail social. Elle a œuvré à titre d’intervenante sociale, particulièrement auprès des femmes. Ses intérêts de recherche actuels portent sur les questions relatives à la gouvernance autochtone de la protection de la jeunesse et plus particulièrement sur le point de vue des enfants innus d’Uashat mak Mani-utenam sur le concept de l’intérêt de l’enfant.

     

  • Marie-Josée Drolet (Contributions de)

    Marie-Josée Drolet est professeure titulaire au département d'ergothérapie de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Ergothérapeute et philosophe de formation, elle y enseigne et y réalise des recherches en éthique appliquée en santé. Pour l'ensemble de ses contributions et innovations sociales dans le domaine de l'éthique, elle a été intronisée en 2024 à l'Académie des arts, des lettres et des sciences humaines de la Société royale du Canada (SRC).

     

  • Stéphane Guimont Marceau (Contributions de)

    Stéphane Guimont Marceau est professeure au centre Urbanisation Culture Société de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Elle codirige le nouveau programme conjoint INRS-UQAT de maîtrise et de doctorat en études autochtones. Elle est aussi codirectrice du Collaboratoire Villes Voix Visions (c3v.inrs.ca). À partir d’approches critiques, féministes, antiracistes et décoloniales, elle travaille au sein de projets collaboratifs et partenariaux qui priorisent des épistémologies autochtones et des méthodes participatives basées sur les récits.

     

  • Ève-Marie Lampron (Contributions de)

    Ève-Marie Lampron est agente de développement attitrée au Protocole UQAM/Relais-femmes au Service aux collectivités (SAC) de l’UQAM, et professeure associée à l’Institut de recherches et de recherches féministes. Œuvrant au SAC depuis 2014, elle a coordonné une soixantaine de projets menés à la demande de groupes de femmes du Québec et croisant leurs savoirs avec ceux de chercheures féministes de l’UQAM. Titulaire d’un doctorat en histoire, ses champs d’intérêt actuels portent sur l’histoire et l’actualité des mouvements féministes, la recherche partenariale et les alliances entre communautés de recherche et milieux de pratique à des fins de transformations sociales.

     

  • Isabel Heck (Contributions de)

    Isabel Heck s’investit dans la recherche-action pour l’inclusion sociale depuis plus de dix ans. Elle a occupé divers postes alliant la production de connaissances et l’action, notamment à Parole d’excluEs, où elle a co-dirigé l’Incubateur universitaire de Parole d’excluEs. Professeure associée à l’Université du Québec à Montréal et membre associée du Centre de recherches sur les innovations sociales, elle travaille actuellement comme responsable des connaissances et des apprentissages au sein du Projet impact collectif afin de renforcer la dimension réflexive du projet.

     

  • Grégoire Autin (Contributions de)

    Grégoire Autin (PhD en sociologie) est chercheur en milieu communautaire, co-directeur de Parole d’excluEs et de l’Incubateur universitaire de Parole d’exclues et professeur associé au CRISES-UQÀM. Il s’intéresse à l’action collective, au changement social, aux enjeux de pauvreté, d’exclusion et d’injustices – sociales, environnementales et épistémiques – ainsi qu’aux méthodologies et aux approches de recherche-action. Ancré à Montréal-Nord, il travaille en étroite collaboration autant avec des personnes vivant des situations de pauvreté et d’exclusion qu’avec des partenaires communautaires, institutionnels et universitaires.

     

  • Lovasoa Ramboarisata (Contributions de)

    Docteure Lovasoa Ramboarisata est Professeure au département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l'ESG UQAM. Elle est co-responsable de l'axe Organisations sociales et collectives au CRISES. Elle est aussi co-rédactrice en cheffe de la Revue de l'Organisation responsable et membre du RIODD, du CIRODD et de l’ISE. Elle s’intéresse à la RSE, à la RSU, aux perspectives postcoloniale et décoloniale, à l'hégémonie linguistique en management.

     

  • Justine Ballon (Contributions de)

    Justine Ballon est chercheuse-praticienne en économie sociale. Professeure en innovation sociale à HEC Montréal. Membre du CRISES, de l’IICADD, du CIRIEC Canada, du RRÉSS et du RIUESS. Suivant une démarche de recherche-action participative, Justine s’intéresse aux coopératives de travail et multipartites, œuvrant dans une perspective de transformation sociale et de transition socioécologique. Thèmes de recherche : outils de gestion du sens, gouvernance démocratique et participative en économie sociale et circulaire, rapport à la technologie des coopératives en économie circulaire, multifonctionnalité des modèles économiques des coopératives, recherche-action participative en coop.

     

  • Linda Ben Fekih Aissi (Contributions de)

    Docteure Linda Ben Fekih Aissi est Maîtresse de Conférences et Chargée de mission développement et ingénierie pédagogique de la formation continue à CY Cergy Paris Université. Ses travaux de recherche portent sur les conditions et cadres de travail ainsi que sur le management responsable pour les métiers dits pénibles.

     

  • Celine Berrier-Lucas (Contributions de)

    Docteure Celine Berrier-Lucas est Professeure Associée en Responsabilité Sociale des Entreprises à l’Institut Supérieur de Gestion – ISG Paris, France. Membre élue au bureau de la présidence, et au conseil d’administration, du Réseau International de recherche sur les Organisations et le Développement Durable (RIODD) ; elle est l’ancienne co-rédactrice en cheffe de la Revue de l’Organisation Responsable (ROR). Ses recherches s’appuient sur les perspectives critiques, féministes et décoloniales pour étudier les enjeux socio-environnementaux au sein des organisations. Dans ses travaux, Celine mobilise l’approche historique, l’auto-ethnographie et les enquêtes.

     

  • Catherine Bodet (Contributions de)

    Après un doctorat d’économie du travail, Catherine Bodet se tourne vers l'évaluation (RSE, égalité pro) et le développement d'outils participatifs d'évaluation. Elle a exercé plus de 10 ans au sein de la coopérative Coopaname (France), où elle a contribué au développement de la recherche interne, puis à la création de la Manufacture coopérative dont elle a été cogérante. Son activité scientifique s’est traduite par la publication de nombreux articles de recherche en sciences sociales, en particulier sur les CAE. La fertilisation croisée entre recherche et terrain, notamment sur les thèmes du travail, du genre et de l’organisation démocratique de la production, l'intéresse particulièrement. Elle a dirigé la recherche-action Fabriquer l’égalité et continue de participer activement au développement de la recherche-action chez Manucoop.

     

  • Jennifer Buckell (Contributions de)

    Jennifer Buckell est membre des Pekuakamiulnuatsh. Dans le cadre de ses études, elle travaille sur l'itinérance autochtone et s'intéresse particulièrement aux pratiques de résurgence dans un contexte urbain et à l'importance du partage d'histoires pour accéder aux connaissances.

     

  • Elisabetta Bucolo (Contributions de)

    Elisabetta Bucolo est sociologue et enseignante-chercheuse au Cnam/Lise-Cnrs à Paris. Ses recherches portent sur le fait associatif, les innovations sociales, les initiatives citoyennes de transition écologique, les injustices épistémiques et la justice environnementale. Elle est responsable d’un master en Économie sociale et solidaire et a dirigé plusieurs recherches, dont les dernières en partenariat avec le mouvement ATD Quart Monde. Elle a édité plusieurs ouvrages, dont le dernier avec J. Haeringer « Le changement en association : s’adapter, innover, résister », 2022, EPURE. Elle a été chercheure invitée au CRISES en 2024.

     

  • Amandine Catala (Contributions de)

    Amandine Catala est professeure titulaire au Département de philosophie de l’Université du Québec à Montréal, où elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’injustice et l’agentivité épistémiques. Elle est également Senior Research Associate à l’African Centre for Epistemology and Philosophy of Science à l’Université de Johannesburg. Ses recherches portent sur la philosophie féministe, sociale et politique, la décolonisation, la justice linguistique, la neurodiversité et l’EDI dans le monde académique.

     

  • Thomas Chevallier (Contributions de)

    Thomas Chevallier, docteur en sciences politiques, est chercheur postdoctoral à l'Université Catholique de Louvain (CriDIS) et chercheur associé au CERAPS (Lille). En 2023, il a été lauréat Fulbright dans le cadre d'un séjour à l'University of Southern California (Los Angeles). Il travaille sur le monde associatif, la socio-histoire des coopératives, les mobilisations autour du logement, et le logement des personnes handicapées. Ses travaux actuels portent sur les financements du monde associatif.

     

  • Rébecca Gaudet (Contributions de)

    Rébecca Gaudet, erg. M. Sc. est professionnelle de recherche au département d’ergothérapie de l’UQTR et ergothérapeute. Elle détient aussi une expérience en recherche fondamentale. Ses intérêts de recherche sont principalement le soutien aux personnes aînées et aux personnes proches aidantes, la lutte contre la maltraitance organisationnelle, l’éthique en ergothérapie, la participation sociale des personnes aînées, le soutien par les pairs et la santé intergénérationnelle.

     

  • Julien O’Miel (Contributions de)

    Julien O’Miel est maître de conférences en science politique (Université de Lille / CERAPS). Il s’intéresse actuellement aux logiques de politisation du/au travail dans le secteur de la logistique. Il mène une recherche filmée sur une mobilisation de dockers à Gênes contre la circulation des armes dans leur port (Documentaire « La guerra inizia qui », Prod. La Disquette/Côté Rue, 2025, à paraître).

     

  • Valérie Poulin (Contributions de)

    Valérie Poulin, erg., Ph.D., est professeure titulaire au Département d’ergothérapie de l’Université du Québec à Trois-Rivières et chercheuse régulière au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (Cirris) du CIUSSS de la Capitale-Nationale. Elle s'intéresse au développement et la mise en œuvre de pratiques et d’innovations sociales favorisant la participation et l’inclusion sociale des personnes en situation d’incapacités ou de vulnérabilité, notamment celles vivant avec des difficultés cognitives.

     

  • Dimbi Ramonjy (Contributions de)

    Docteur Dimbi Ramonjy est Professeur Associé en Stratégie et RSE au sein d’Excelia business school. Il mène des recherches portant sur le management stratégique de la RSE, la recherche-intervention, l'entrepreneuriat et l’innovation responsable, et la décolonisation de la RSE. Il est membre actif de réseaux académiques sur le développement durable et la RSE (RIODD) et sur le commerce équitable (FairNESS).

     

  • Josée-Anne Riverin (Contributions de)

    Josée-Anne Riverin est agente de développement au domaine communautaire du Service aux collectivités de l’UQAM depuis 2011. Titulaire d’une maîtrise en droit international, elle s’intéresse particulièrement aux enjeux de promotion et de défense des droits humains ainsi qu’aux questions relatives à l’autodétermination des peuples et à l’agentivité des femmes autochtones. Depuis son arrivée au SAC, elle a accompagné plus d’une centaine de projets partenariaux de recherche, de formation et de diffusion touchant ces enjeux ainsi que d’autres relatifs à la participation citoyenne, à la lutte à l’exclusion, aux enjeux socioécologiques, notamment.

     

  • Marianne Théberge-Guyon (Contributions de)

    Marianne Théberge-Guyon a œuvré comme agente de développement au Service aux collectivités (SAC) de l’UQAM, et est également chargée de cours au Département de communication sociale et publique. Doctorante en communication, elle est titulaire d’une maîtrise en communication - Profil Communication internationale et interculturelle, d’une majeure en communication et d’un certificat en immigration et relations interethniques. Ses intérêts de recherche se situent au confluent de l’intervention psychosociale, de la communication interculturelle, des enjeux féministes et intersectionnels et de la gérontologie sociale.

     

Auteur(s) : Annie Camus, Sylvain A. Lefèvre, Sonia Tello-Rozas

Caractéristiques

Editeur : Presses de l'Université du Québec

Auteur(s) : Annie Camus, Sylvain A. Lefèvre, Sonia Tello-Rozas

Publication : 8 octobre 2025

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : PDF

Protection(s) : Marquage social (PDF)

Taille(s) : 7,2 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3081

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782760562516

EAN13 (papier) : 9782760562509

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