Résumé
Le Canada est-il vraiment le « premier État postnational »? Comment le fédéralisme canadien s’adapte-t-il aux nouvelles réalités sociales?À l’heure où les sociétés sont confrontées à des défis sociopolitiques majeurs, La politique québécoise et canadienne, 3e édition offre une analyse complète et actualisée des enjeux qui façonnent ces communautés politiques.Cette troisième édition, profondément révisée, propose une réflexion enrichie par de nouvelles autrices et de nouveaux auteurs afin de fournir des perspectives diversifiées et pertinentes sur le paysage politique québécois et canadien. Comment les institutions politiques s’adaptent-elles aux transformations sociales et économiques? Quelles sont les tensions sous-jacentes entre le Québec et le Canada? Ce manuel, d’une grande richesse théorique, s’adresse tant à la communauté étudiante qu’au grand public désireux d’approfondir sa compréhension des dynamiques politiques actuelles.Une place de choix est donnée à l’étude des relations entre le Québec et le Canada, en particulier à travers les enjeux du multiculturalisme et de l’interculturalisme, ainsi que les tensions politiques, culturelles et linguistiques qui en résultent.Cette édition se distingue des précédentes par son actualisation de fond, qui tient compte des derniers développements politiques, sociaux et démographiques. Elle propose une lecture approfondie des grands défis contemporains, de la reconnaissance des minorités à l’approfondissement de la démocratie dans un monde en mutation.Ce manuel est essentiel pour toute personne souhaitant saisir les défis, tensions et évolutions de la politique canadienne, tout en étant un outil indispensable pour celles et ceux qui souhaitent explorer les voies d’une démocratie plus inclusive et équitable.
Auteur
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Alain-G. Gagnon est le directeur fondateur du Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales (GRSP) dont il coordonne les activités depuis 1994. Il est professeur titulaire au Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM, Canada) où il dirige la Chaire de recherche du Canada en études québécoises et canadiennes depuis 2003. Il est l’auteur de plus de 500 études en sociologie politique, en études fédérales et en politique québécoise et canadienne. Parmi ses distinctions, soulignons qu’il a reçu en 2020 le Mildred A. Schwartz Lifetime Achievement Award de l’American Political Science Association. Il a été fait chevalier de l’Ordre de la Pléiade en 2018 et fait Officier de l’Ordre du Canada en 2019. En 2022, il a reçu la décoration de l'Ordre national du Québec. Toujours en 2022, il a été élu président de la Société royale du Canada pour un mandat de trois ans.
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Félix Mathieu est professeur adjoint au Département de science politique de l’Université de Winnipeg et codirecteur de la Revue canadienne de science politique. Ses travaux portent sur l’aménagement de la diversité nationale et ethnoculturelle dans les démocraties libérales contemporaines, sur le fédéralisme ainsi que sur la politique constitutionnelle au Canada et dans une perspective comparée. Ses travaux ont notamment été récompensés de la Médaille académique du Gouverneur général et d’un Prix du livre politique de l’Assemblée nationale du Québec. Il est membre régulier du Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales (GRSP) et du Centre d’analyse politique : constitution et fédéralisme (CAP-CF).
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Paul May est professeur au département de science politique de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur la gestion de la diversité ethnoculturelle au Canada et en France, ainsi que sur les fondements philosophiques des théories du multiculturalisme et de l’interculturalisme. Ses travaux ont été publiés dans plusieurs revues universitaires, notamment Journal of Ethnic and Migration Studies, Journal of International Migration and Integration, Ethnic and Racial Studies, ou encore la Revue française de science politique.
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Donald J. Savoie est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en administration publique et gouvernance à l’Université de Moncton. Leader d’opinion influent en matière de politique publiques, d’administration publique et de fédéralisme, ses livres les plus connus sont Speaking Truth to Canadians about Their Public Service, Breaking the Bargain: Public Servants, Ministers and Parliament, et Governing from the Centre: The Concentration of Power in Canadian Politics. Il a été conseiller auprès de divers ministères et organismes gouvernementaux, fédéraux, provinciaux et territoriaux, du secteur privé, de l’OCDE, de la Banque mondiale et des Nations Unies, pour lesquels il a rédigé de nombreux articles et rapports de recherche. Il a reçu plusieurs prix et distinctions, dont la plus haute distinction civile au Canada, Compagnon de l’Ordre du Canada (2022).
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Guy Chiasson est professeur titulaire au département des science sociales de l’Université du Québec en Outaouais. Ses recherches portent sur la gouvernance des territoires urbains et ruraux et ses projets récents s’intéressent à la participation des gouvernements locaux à la gouvernance des forêts publiques et sur la gouvernance urbaine dans la région d’Ottawa-Gatineau. Il est directeur scientifique de l’Observatoire du développement de l’Outaouais. Il est aussi coauteur du livre La gouvernance forestière entre secteurs et territoires. Quelle est la place des communautés dépendantes des forêts au Québec et au Nouveau-Brunswick? publié aux Presses de l’Université Laval en 2023.
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Stéphane Paquin et Luc Bernier sont professeurs à l’École nationale d’administration publique (ÉNAP). Guy Lachapelle est professeur au Département de science politique de l’Université Concordia.
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Louis Balthazar a été professeur au département de science politique de l’Université Laval de 1969 à 1997, pour ensuite être Professeur émérite de la même institution. Il est l’auteur de nombreux articles sur le nationalisme québécois et publié Bilan du nationalisme au Québec (L’Hexagone, 1986) et Nouveau bilan du nationalisme au Québec (VLB, 2013). Il a aussi été conférencier sur le sujet au Canada, aux États-Unis, en France et un peu partout dans le monde.
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Guy Laforest est professeur émérite en science politique de l’Université Laval et président-désigné de l’Académie des sciences sociales de la Société royale du Canada. Formé en pensée politique à McGill, il a enseigné quelque trente ans à l’Université Laval avant de devenir chef d’établissement à l’ENAP de 2017 à 2022. Depuis, il œuvre comme mentor, analyste et expert-conseil en affaires universitaires et relations gouvernementales. Ses principaux champs d’intérêt sont l’analyse critique de l’évolution de l’État au Canada, les relations Québec-Canada, l’histoire intellectuelle au Québec et au Canada, l’interprétation des œuvres politico-philosophiques de Pierre Elliott Trudeau et Charles Taylor, une réflexion sur la nature du libéralisme pluraliste et l’engagement des intellectuels et des universités dans la sphère publique.
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François Rocher est professeur émérite de science politique à l’Université d’Ottawa. Ses travaux portent sur la diversité pluriculturelle, plurinationale et plurireligieuse au Canada et sein d’autres États multinationaux. Il s’est intéressé aux enjeux politico-institutionnels liés aux processus de modification constitutionnelle et à l’évolution des relations entre les ordres de gouvernement au Canada, au Royaume-Uni et en Espagne. Ses nombreuses publications sont à l’intersection entre la science politique, la sociologie et le droit.
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Stéphane Roussel est professeur titulaire à l’École nationale d’Administration publique (ENAP). De 2002 à 2012, il était professeur au Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), où il était titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politiques étrangère et de défense canadiennes. Il est membre de plusieurs groupes et réseaux de recherche, dont le Réseau canadien sur la défense et la sécurité (RCDS) de l’Université Carleton et l’Observatoire de la politique et de la sécurité dans l’Arctique (OPSA) de l’ENAP. Ses travaux portent principalement sur la politique étrangère et de défense du Canada, notamment en ce qui a trait à l’Arctique.
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Justin Massie est professeur titulaire et directeur du département de science politique à l’Université du Québec à Montréal. Il est également codirecteur du Réseau d’analyse stratégique et codirecteur de la plateforme d’analyse Le Rubicon.
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Allison Harell est professeure au département de science politique de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur la formation de l’opinion publique et le comportement politique. Elle s’intéresse, en particulier, à l’impact des relations intergroupes et des identités sociales et politiques sur la formation des attitudes politiques. Elle codirige également l’Étude électorale canadienne depuis 2019.
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Xavier Dionne est détenteur d’une maîtrise en science politique à l’Université du Québec à Montréal. Son mémoire portait sur le nationalisme québécois dans le cadre des débats contemporains sur le régime de citoyenneté québécois. Il est aujourd’hui conseiller aux politiques et programmes de relations interculturelles au ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration
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Louis-Philippe Lampron est professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval, codirecteur de l’axe 2 du Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ) et chercheur au sein de plusieurs groupes de recherche, dont le Centre for Free Expression (CFE) et l’Observatoire de la liberté d’expression. Ses intérêts de recherche portent, en général, sur la protection des droits humains au Canada et au niveau international. Au cours des dernières années, il s’est particulièrement intéressé aux enjeux juridiques liés à la mise en œuvre des libertés fondamentales et du droit à l’égalité, sujets à propos desquels il est fréquemment intervenu publiquement et a publié plusieurs articles de même que les ouvrages Maudites Chartes : 10 ans d’assauts contre la démocratie des droits et libertés (2022) et La Hiérarchie des droits – convictions religieuses et droits fondamentaux au Canada (2011).
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Geneviève Pagé est professeure au département de science politique de l’UQAM. Ses champs d’expertise incluent les théories féministes, les théories politiques et les mouvements sociaux. Elle a dirigé des projets de recherche sur l’accès à la justice pour les femmes, la justice reproductive et les pédagogies féministes et antioppressives. Elle a travaillé en partenariat avec différents regroupements féministes. Elle est membre du Collectif de recherche sur l’action politique et la démocratie (CAPED - FRQSC), de l’Institut de recherche et d’études féministes (IREF), de la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur et de la Chaire sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres.
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David Sanschagrin détient un doctorat en science politique de l’Université du Québec à Montréal. Il a publié en 2015 Les juges contre le Parlement? La conscience politique de l’Ouest et la contre-révolution des droits au Canada (Presses de l’Université Laval). En 2017, il a codirigé avec le professeur Alain-G. Gagnon la deuxième édition du manuel La politique québécoise et canadienne. Acteurs, institutions, sociétés. En 2022, il a fait paraître aux Presses de l’Université Laval Le nationalisme constitutionnel au Canada. Il œuvre présentement à titre de conseiller syndical pour l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada.
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Anne Mévellec est professeure titulaire à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur l’action publique territoriale dans le contexte canadien. Elle s’intéresse à la fois aux politiques urbaines et territoriales, et à la sociologie des élues et élus municipaux, notamment sous l’angle de leur professionnalisation. Avec Sandra Breux, elle a codirigé, aux Presses de l’Université Laval, l’ouvrage de référence Dictionnaire politique de la scène municipale québécoise (2024).
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Pascale Dufour est professeure titulaire au département de science politique de l’Université de Montréal. Elle travaille sur les mouvements sociaux et l’action collective dans une perspective comparée (Canada, Europe). Elle est directrice du Collectif de recherche Action Politique et Démocratie (CAPED) (capedmontreal.com). Ses projets de recherche actuels portent sur les pollinisations croisées entre les enjeux environnementaux et les luttes des milieux étudiants, syndicaux et de défense des territoires (Colombie-Britannique, Québec et France). Son plus récent ouvrage aux Presses de l’Université de Montréal (2025) porte sur Les fondements institutionnels de la contestation : luttes dans les secteurs du logement et de l’éducation en France et au Québec.
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Maude Benoit est professeure au département de science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et fondatrice du groupe de recherche État 21 portant sur les transformations de l’action de l’État au XXIe siècle. Elle analyse ces transformations par l’étude des politiques agroenvironnementales (enjeu économique et écologique); de soutien à domicile aux personnes âgées (enjeu social); de légalisation du cannabis (enjeu moral et de santé publique); et des arrangements de gouvernance publics-privés-tiers secteur (enjeu organisationnel transversal). Ses travaux récents ont été publiés dans l’International Journal of Social Welfare et la Revue internationale de politique comparée.
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Xavier Lafrance est professeur au Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal, et directeur des études de premier cycle de ce département. Ses travaux portent sur les partis politiques de gauche, et notamment sur leurs rapports aux mouvements sociaux. Il s’intéresse aussi à la sociologie historique de l’émergence du capitalisme et du mouvement ouvrier.
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Mireille Paquet est professeure agrégée au Département de science politique de l’Université Concordia, où elle détient la Chaire de recherche universitaire sur les politiques d’immigration. Directrice de l’Institut de recherche sur les migrations et la société (IRMS) de l’Université Concordia, elle dirige la réalisation de plusieurs projets dans le cadre du programme de recherche Apogée : Réduire les clivages : intégration des personnes immigrantes au XXIe siècle.
Ses travaux portent sur les politiques comparatives de l’immigration et analysent le rôle des bureaucraties dans l’élaboration des politiques d’immigration, l’évolution des attitudes à l’égard de certains programmes d’immigration et les débats politiques sur l’utilisation des technologies dans le secteur de l’immigration. En tant que spécialiste des politiques publiques, son travail s’est concentré sur le Canada dans un contexte comparatif avec l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis. Elle est membre du Collège de la Société royale du Canada et participe à de nombreux forums politiques au Canada et à l’étranger.
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André Lecours est professeur à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Forum des fédérations de l’Université d’Ottawa sur le fédéralisme comparé. Ses travaux portent principalement sur le nationalisme et le fédéralisme. Il est l’auteur notamment de Nationalism, Secessionism, and Autonomy (Oxford University Press, 2021) et codirecteur du collectif Fiscal Federalism in Canada. Analysis, Evaluation, Prescription (University of Toronto Press, 2023).
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Simon Dabin est chargé de cours spécialisé en politiques autochtones, québécoises et canadiennes, à l’Université de Montréal et à l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur les tenants et les aboutissants du colonialisme d’établissement canadien sur les relations entre les peuples autochtones et canadiens d’une part et sur l’identité coloniale canadienne et québécoise de l’autre.
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Jérémy Elmerich est chercheur postdoctoral à l’Université de Sherbrooke. Il est l’auteur de la thèse de doctorat intitulée « Des imaginaires rivaux. Nationalismes britanniques et écossais, canadiens et québécois » (UQAM, 2024), récompensée par un Prix du livre politique de l’Assemblée nationale du Québec et de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant dans la catégorie meilleure thèse de doctorat.
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Efe Peker est professeur agrégé de sociologie et de science politique à l’Université d’Ottawa, où il est directeur de l’axe « Populisme, diversité et cohésion sociale » au Centre de recherche interdisciplinaire sur la citoyenneté et les minorités (CIRCEM). Ses recherches portent sur les relations État-religion, la laïcité, l’immigration et la diversité, ainsi que les politiques nationalistes-populistes dans une perspective historique et comparative. Il est coéditeur (avec Frédérick Guillaume Dufour) de l’ouvrage Populisme et sciences sociales : Perspectives québécoises, canadiennes et transatlantiques (Presses de l’Université d’Ottawa, 2023).
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Audrey Pepin est candidate à la maîtrise en science politique dans la concentration en études féministes de l’Université du Québec à Montréal. Ses travaux portent sur les féminismes en ligne, et plus particulièrement sur leurs potentiels politiques et leurs liens avec l’intimité et le néolibéralisme. Elle est membre du Réseau Québécois en Études Féministes (RéQEF), du Collectif Action Politique et Démocratie (CAPED) et du Laboratoire sur la communication et le numérique (LabCMO). En-dehors de ses activités académiques, elle est aussi l’autrice de Saisonnière, un livre-photos féministe autoédité.
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Marco Munier est doctorant au département de sciences politiques de l’Université du Québec à Montréal et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke. Il est chercheur au Réseau d’analyse stratégique et à la Chaire UNESCO-Prev. Ses recherches portent principalement sur les questions de renseignement et de défense nationale.
Caractéristiques
Publication : 27 août 2026
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