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Résumé

Le wokisme, le racisme systémique, la liberté d’expression… Ces sujets controversés secouent la société et alimentent des polémiques. Loin de se limiter à des débats d’idées, les polémiques exacerbent et radicalisent les opinions, réduisant ainsi la possibilité d’un dialogue constructif.

Or, comment les prises de position dans les espaces médiatiques traditionnels ou numériques participent-elles à la production de polémiques et à l’intensification des radicalités discursives ? À quel moment un discours devient-il haineux et quelles sont les frontières de la liberté d’expression ?

Polémiques publiques, médias et radicalités discursives explore les discours sociaux et les radicalités discursives lors de différentes polémiques publiques dans l’espace médiatique. L’ouvrage repose sur de nombreuses données théoriques et empiriques. Il se penche d’abord sur les discours normatifs et les régulations éthiques et légales, puis sur les discours journalistiques et d’opinion dans la presse traditionnelle et sur les réseaux sociaux.

Cet ouvrage s’adresse à toute personne – étudiante, chercheuse, citoyenne – souhaitant mieux comprendre les polémiques de notre époque. Un ouvrage essentiel pour saisir les mécanismes des polarisations qui soulèvent des questions fondamentales pour la vie démocratique.

Auteur

  • Maryse Potvin (auteur, Contributions de)

    Maryse Potvin, sociologue, professeure à l’Université du Québec à Montréal et cotitulaire de la chaire France-Québec sur la liberté d’expression (Colibex).

  • Marie-Eve Carignan (auteur, Contributions de)

    Marie-Eve Carignan, professeure en communication à l’Université de Sherbrooke et cotitulaire de la chaire UNESCO-PREV.

  • Stéphanie Tremblay (auteur, Contributions de)

    Stéphanie Tremblay, sociologue, professeure à l’Université du Québec à Montréal et directrice du Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie.

  • Frédérick Nadeau (auteur, Contributions de)

    Frédérick Nadeau, postdoctorant et associé de recherche, Chaire Colibex et chaire UNESCO sur la prévention de la radicalisation violente (UNESCO-PREV).

  • Mathieu Colin (auteur, Contributions de)

    Mathieu Colin, postdoctorant, Chaire UNESCO-PREV et Chaire Colibex.

  • Jack Jedwab (Contributions de)

    JACK JEDWAB est président de l’Institut Metropolis et de l’Association d’études canadiennes (AEC). Il est l’organisateur de la conférence Metropolis Canada, la plus grande conférence sur l’immigration du pays, et est le directeur exécutif de Metropolis Americas et de Metropolis Francophone Mondiale. Il est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en histoire canadienne de l’Université Concordia. De 1983 à 2010, il a été chargé de cours à l’Université McGill et, de 2016 à 2019, à l’École des affaires publiques et communautaires de l’Université Concordia. M. Jedwab a écrit ou édité plusieurs ouvrages, notamment des recueils de textes sur le fédéralisme, le multiculturalisme et les langues officielles.

     

  • Raphaël Canet (Contributions de)

    RAPHAËL CANET enseigne la sociologie au CEGEP du Vieux Montréal. Il a aussi été professeur à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa (2008-2017). Titulaire d’un doctorat en sciences sociales de l’Université de Paris-IV Sorbonne (2002), il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques, notamment Nationalisme et société au Québec (Athéna éditions, 2003), et tout récemment Altermondialismes. Justice sociale et écologique dans un monde globalisé, (Presses de l’Université d’Ottawa, 2022). Il a récemment dirigé trois numéros de la revue Possibles, dont L’Éveil, Paroles Wokes et débats, avec Francis Dupuis-Déri (été 2022), Membre du Conseil international du Forum social mondial (FSM), il a coordonné l’organisation du FSM 2016 à Montréal et le premier Forum social québécois (2007). Il est membre du CA du Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN) et du comité de rédaction de la revue Possibles. 

     

  • François Rocher (Contributions de)

    François Rocher est professeur et directeur de l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ses intérêts de recherche portent sur les grandes thématiques au cœur de la dynamique politique canadienne, notamment la démocratie constitutionnelle, le fédéralisme canadien, le nationalisme québécois et les politiques d’aménagement de la diversité ethnoculturelle. Il a récemment publié Guy Rocher. Entretiens (Boréal 2010) et corédigé avec M. Labelle et R. Antonius, Immigration, diversité et sécurité : les associations arabo-musulmanes face à l’État au Canada et au Québec (PUQ, 2009). Il a aussi codirigé plusieurs ouvrages, dont The State in Transition. Challenges for Canadian Federalism (avec M. Behiels, 2011), Essential Readings in Canadian Government and Politics (avec P. H. Russell, D. Thompson et L. A. White, 2010), Politics in America. Redefining Continental Relations (avec Y. Abu-Laban et R. Jhappan, 2007) et contribué à de nombreux ouvrages collectifs et publié dans plusieurs revues scientifiques (notamment, Revue gouvernance, Regional and Federal Studies, Canadian Public Administration, Canadian Journal of Political Science, International Journal of Canadian Studies).
  • Cécile Rousseau (Contributions de)

    CÉCILE ROUSSEAU est professeure titulaire au département de psychiatrie à l’Université McGill et détient une chaire de recherche du Canada en prévention de la radicalisation violente. Elle travaille dans des quartiers pluriethniques de Montréal, tout en poursuivant des recherches sur les programmes de prévention en milieu scolaire, sur l’impact des politiques migratoires et sur le phénomène de la radicalisation menant à la violence. En ce moment elle poursuit des travaux sur l’extrémisme violent, la polarisation sociale et la santé mentale.

     

  • Olivier Champagne-Poirier (Contributions de)

    OLIVIER CHAMPAGNE-POIRIER est professeur adjoint au Département de communication de l’Université de Sherbrooke. Il a cofondé l’International Crisis et Risk Communication Association. Il est aussi directeur adjoint du Climatoscope, et membre du Laboratoire interdisciplinaire sur les risques et les crises (LIRiC), de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents (UNESCO-Prev) et du Laboratoire de recherche sur les publics de la culture (LRPC). Ses intérêts couvrent de nombreuses problématiques transdisciplinaires, telles que les impacts sociomédiatiques des crises et les obstacles à la démocratisation culturelle. Ses travaux ont été publiés dans diverses revues, dont lInternational Journal of Qualitative Methods, Les Cahiers du Journalisme, Infodemic Disorder, Communicating Risk and Safety, Qualitative Health Research et lInternational Journal of Environmental Research and Public Health.

     

     

  • David Carpentier (Contributions de)

    DAVID CARPENTIER est candidat au doctorat en science politique à l’Université d’Ottawa. Ses travaux portent sur les politiques publiques visant l’aménagement de la diversité ethnoculturelle dans les États multinationaux et leurs centres urbains. Il s’intéresse tout particulièrement aux politiques publiques concernant l’intégration des personnes immigrantes et les relations interculturelles dans les villes bicommunautaires comme Montréal et Bruxelles. Il est l’auteur du livre La métropole contre la nation ? La politique montréalaise d’intégration des personnes immigrantes (PUQ, 2022).

     

  • Séraphin Alava (Contributions de)

    SÉRAPHIN ALAVA est un professeur des universités à l'Université Toulouse II Jean Jaurès, spécialisé dans les sciences de l'éducation et les médias. Il est membre de la Chaire UNESCO pour la prévention des radicalisations et de l’extrémisme violent Il concentre ses recherches sur l'impact des médias dans les processus d’éducation négative et développe de nombreuses recherches sur les cyberviolences et les cyber-haines, en explorant les rôles de la médiation et de la médiatisation dans l’action politique radicale. Il est reconnu comme expert auprès de l'Union européenne pour les questions de cyber-radicalisation et de complotisme. Ses travaux actuels portent sur l'analyse des discours et des pratiques numériques d'embrigadement utilisés par divers groupes extrémistes, y compris les djihadistes, l'ultra droite et les mouvements masculinisme. Il dirige aussi l’ONG "Les Militants des Savoirs", qui utilise l'éducation et la connaissance pour lutter contre l'extrémisme.

     

  • Sylvain Bédard (Contributions de)

    SYLVAIN BÉDARD est professionnel de recherche à la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents (UNESCO-PREV) ainsi qu’à l’Archipelago of design sur les questions de conspirationnisme, de désinformation et de résilience démocratique.

     

  • Simon Bilodeau (Contributions de)

    SIMON BILODEAU est titulaire d’une maîtrise en science politique de l’Université du Québec à Montréal, sous la direction de Yves Couture. Il se spécialise en philosophie politique et en histoire des idées politiques. Il est auxiliaire de recherche pour la chaire France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression (COLIBEX), dans les travaux de l’axe 3 qui portent sur les polémiques publiques touchant les enjeux de liberté académique et de liberté d’expression. Il analyse le traitement de ces polémiques dans les médias traditionnels et les processus de production de « paniques morales ».

  • Nawel Chaouni (Contributions de)

    NAWEL CHAOUNI est maitre de conférences en sciences de l’information et de la communication au Laboratoire communication et sociétés de l’Université Clermont-Auvergne et Ingénieure de recherche/European Project Manager à l’Université de Toulouse. Docteure et chercheure en Sciences de l’Information et de la Communication, ses travaux portent sur plusieurs thématiques : les dangers du Net chez les jeunes (contenus violents en ligne, détection et surveillance des groupes radicaux extrémistes, cyberharcèlement, cyberviolence) ; les actions de prévention des violences chez les jeunes concernant les processus d’embrigadement et d’endoctrinement; les femmes dans les médias; la sociologie des médias, les représentations culturelles transnationales dans les films et séries télévisées ; les mobilités sociales des immigrants, les populations diasporiques, les identités culturelles et la construction des identités multiples.

     

  • Léa Clermont-Dion (Contributions de)

    LÉA CLERMONT-DION est chercheuse, politologue, autrice et documentariste. Détentrice d’un doctorat en idées politiques de l’Université Laval, elle a rédigé une thèse sur la montée de la radicalisation des acteurs antiféministes sur les réseaux sociaux. Récipiendaire de la bourse doctorale Vanier, elle est associée de recherche au Center for the Study of Learning and Performance de l’Université Concordia, où elle dirige le projet «On s’écoute». Elle se consacre à l’étude des violences faites aux femmes et des mécanismes de prise de parole des groupes marginalisés sur le web social. Son essai Porter plainte traite du processus judiciaire vécu par les victimes d’agressions. Depuis quinze ans, son implication sociale pour l’émancipation des femmes a été largement reconnue au Canada. En 2023, elle a été nommée parmi les «12 vrais influenceurs» de La Presse et comme l’une des 100 personnes les plus influentes au Québec par le magazine L’Actualité en 2023.

     

  • Janie Dussault (Contributions de)

    JANIE DUSSAULT est étudiante à la maîtrise à l’Université de Sherbrooke sous la direction de Karine Prémont. Ses champs d’intérêts sont la politique américaine, les réseaux sociaux, les médias et l’extrême-droite blanche nationaliste.

     

  • Janique Johnson-Lafleur (Contributions de)

    JANIQUE JOHNSON-LAFLEUR est chercheuse d’établissement à l’Institut universitaire SHERPA du Centre intégré universitaire de santé et services sociaux du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal (CCOMTL) et Professeure adjointe en recherche à la Division de psychiatrie sociale et culturelle de l’université McGill. Ses travaux portent sur les perceptions et expériences des différents acteurs du domaine de la santé mentale et des services sociaux au Québec, et sur les besoins des intervenants en termes de ressources et de formation en interculturel, à notre époque de plus en plus polarisée. Elle s’intéresse également à la construction des savoirs qui sous-tendent les pratiques psychosociales professionnelles, à la prévention des polarisations sociales et de la radicalisation violente, aux approches participatives et décoloniales, et au pouvoir des images et de l’art.

     

  • Isabelle Le Bourdais (Contributions de)

    ISABELLE Le BOURDAIS est candidate au doctorat en science politique à l’Université York sous la supervision de Michelle Mawhinney. Titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en science politique à l’Université du Québec à Montréal, ses recherches doctorales portent sur la théorie critique de l’École de Francfort et les analyses marxistes du néofascisme. Elle est également agente de recherche dans les travaux de l’axe 3 (liberté académique) de la Chaire de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression.

     

  • Aïki Mekerian (Contributions de)

    AÏKI MEKERIAN est candidate au doctorat en sociologie à l’Université d’Ottawa sous la supervision d’Elke Winter. Titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sociologie de l’Université du Québec à Montréal, ses recherches doctorales portent sur le nationalisme canadien à travers l’enjeu des demandes d’asile.

     

  • Diana Miconi (Contributions de)

    DIANA MICONI, PhD, MA, est psychologue et professeure adjointe au département de psychopédagogie et d’andragogie de l’Université de Montréal, ainsi que chercheuse membre de l’Équipe Recherche et Action sur les Polarisations Sociales (RAPS). Elle est titulaire d’un doctorat en psychologie du développement de l’Université de Padoue, en Italie. Ses recherches se situent à l’intersection de la psychologie du développement, de la psychologie clinique et de la psychiatrie transculturelle et ont en commun l’adoption d’une approche axée sur la résilience et le développement positif des jeunes. Actuellement, elle s’intéresse aux facteurs de vulnérabilité et de résilience associés à la polarisation sociale et à la radicalisation violente chez les jeunes, en se concentrant plus particulièrement sur les contextes en ligne et les milieux scolaires.

     

  • David Morin (Contributions de)

    DAVID MORIN est professeur titulaire à l’École de politique appliquée de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke. Ses champs d’expertise et son expérience professionnelle portent sur les questions de sécurité nationale et internationale, en particulier sur l’extrémisme violent et la radicalisation. Il est cotitulaire de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents (Chaire UNESCO-PREV). Il a siégé sur le groupe consultatif d’experts sur la sécurité en ligne chargé de fournir des conseils au gouvernement du Canada sur un cadre législatif et réglementaire permettant de lutter au mieux contre le contenu préjudiciable en ligne. Outre de nombreuses activités scientifiques et auprès des milieux de pratique, il contribue activement au débat public et dans les médias sur ces questions.

     

  • Léo Palardy (Contributions de)

    LÉO PALARDY est étudiant au baccalauréat en science politique à l’UQÀM. Il est également membre du comité de rédaction de la revue Possibles et a codirigé, avec Raphaël Canet, le numéro « Pour une autre suite du monde », publié à l’automne 2022. 

     

  • Dave Poitras (Contributions de)

    DAVE POITRAS est professeur associé au Département de sociologie de l’Université de Montréal et conseiller scientifique spécialisé en prévention de la violence et en promotion de la sécurité à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Il est également Chercheur régulier au sein de l’Équipe Violence conjugale du groupe de Recherches Appliquées et Interdisciplinaires sur les Violences intimes, familiales et structurelles (RAIV) et Co-chercheur dans le groupe de Recherche et Action sur les Polarisations Sociales (RAPS). Il est détenteur d’un doctorat de l’Université de Trèves, en Allemagne.

     

  • Pierre Rainville (Contributions de)

    PIERRE RAINVILLE est professeur titulaire à la faculté de droit de l’Université Laval et cotitulaire de la Chaire de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression (FRQ/CNRS). Il œuvre en droit pénal, en droit comparé et en droit civil. Publié en Europe comme au Canada, il revendique entre autres expertises l’étude de la répression des dérives langagières. Ses travaux élaborent un nouveau cadre d’analyse de la culpabilité propre aux crimes de parole. Régulièrement nommé professeur invité dans des universités européennes, il a aussi été désigné comme rapporteur du Canada sur le thème des propos haineux au Congrès mondial de l’Académie internationale de droit comparé. Il assure actuellement le rôle de coresponsable scientifique des projets internationaux de recherche suivants : « L’art en procès. Conflits de normes autour de la liberté de création » (CRSH) ; « Liberté de conscience, liberté d’expression et liberté de création : recherches interdisciplinaires en diachronie et en synchronie » (ANR).

     

Caractéristiques

Publication : 27 août 2025

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub], Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : ePub, PDF

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (PDF)

Taille(s) : 1,96 Mo (ePub), 3,75 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 4093

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782760562066

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782760562059

EAN13 (papier) : 9782760562042

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