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Résumé

La collection 'Sous le Poids de l'Injustice : Quatre Récits Classiques d'Oppression' offre une exploration profonde des thèmes de l'oppression et de l'injustice à travers une riche variété de formes littéraires et narratives. Avec des styles allant de l'introspection philosophique aux descriptions réalistes poignantes, cette anthologie capture l'essence même des luttes humaines contre les structures de pouvoir immuables. Chaque récit, bien que émanant d'une voix unique, partage un engagement commun à exposer les inégalités sociales, offrant ainsi au lecteur un panorama saisissant des conséquences de l'injustice. Les œuvres marquantes incluses défient activement les sensibilités contemporaines et forment une mosaïque littéraire complexe. Les auteurs de cette collection, tels que Denis Diderot, Victor Hugo, Émile Zola et Eugène Le Roy, sont chacun des pilastres de la littérature française, connus pour leur engagement envers la justice sociale. Diderot et Hugo, en tant que figures du siècle des Lumières et du romantisme respectivement, jettent un regard critique sur les structures autoritaires de leur temps. Zola, avec ses récits naturalistes, intensifie cette critique en dépeignant les répercussions de l'injustice sur la vie quotidienne. Le Roy apporte une perspective unique avec son souci du détail socio-historique, ajoutant de la profondeur et de la texture à ce tableau collectif de résistance. Au travers cette compilation, le lecteur est invité à une immersion inédite dans un dialogue historique et culturel sur l'oppression. Cette anthologie ne se borne pas à dépeindre la souffrance ; elle suscite également des réflexions sur les moyens de surmonter l'injustice. Pour le lecteur averti ou le néophyte, ce recueil constitue une occasion inestimable d'explorer la diversité des voix littéraires tout en enrichissant sa compréhension des dynamiques sociopolitiques de l'injustice à travers les époques. Plongez dans ces récits pour en apprécier la profondeur intellectuelle et le potentiel inspirant qu'ils détiennent pour les générations futures.

Auteur

  • Denis Diderot (auteur)

    Philosophe, romancier, essayiste, dramaturge, critique d'art, polémiste, épistolier: Diderot est un auteur aux multiples facettes. Admiré d'abord en son temps comme maître d'oeuvre de l'Encylopédie, il est le plus novateur des philosophes des Lumières, dont il incarne l'esprit par son matérialisme athée, son refus de tout dogmatisme, et sa confiance en la raison. Né à Langres en 1713, Diderot est le fils aîné d'une famille aisée de couteliers, qui le destine à la prêtrise. Tonsuré en 1726 après de brillantes études chez les jésuites, il est lui-même convaincu de sa vocation religieuse, mais renonce pourtant à la carrière de chanoine et s'enfuit à Paris pour y poursuivre ses études: "Il vient un moment où presque toutes les jeunes filles et les jeunes garçons tombent dans la mélancolie (...). Ils prennent pour la voix de Dieu qui les appelle à lui les premiers efforts d'un tempérament qui se développe." (Jacques le Fataliste). Débute alors une période de bohème: traducteur, précepteur, Diderot vit d'expédients - dans la misère. Cette rude insertion dans le monde réel lui fournit les bases de sa révolte intellectuelle, et développe en lui le sens du pittoresque et du réalisme. Il devient l'ami de Rousseau, épouse clandestinement une lingère en 1743, et se fait connaître par ses Pensées philosophiques et sa Lettre sur les aveugles, véritables brûlots antireligieux qui subordonnent le divin à l'Histoire et fondent son matérialisme. "Les institutions surnaturelles et divines se fortifient et s'éternisent, en se transformant, à la longue, en lois civiles et nationales; et (...) les institutions civiles et nationales se consacrent, et dégénèrent en préceptes surnaturels et divins", résume-t-il dans le Supplément au Voyage de Bougainville (C&C n°54). À partir de 1746, Diderot partage avec d'Alembert la direction de l'Encyclopédie, entreprise colossale et harassante qui entend dresser un inventaire "raisonné" des connaissances, et fait des progrès scientifiques, techniques et sociaux les garants de la liberté humaine. Cette aventure, partagée avec les grands noms du siècle mais dont Diderot rédige à lui seul presque le quart, est sans cesse contrariée par les critiques et la censure; elle s'achève en 1772. Parallèlement, Diderot poursuit son oeuvre personnelle, où, en associant philosophie et fiction, il crée de nouvelles formes, comme le drame bourgeois ou le roman dialogué. De ses oeuvres majeures (Le Neveu de Rameau, Jacques le Fataliste, Les Bijoux indiscrets, La Religieuse, Le Rêve de d'Alembert, Supplément au Voyage de Bougainville, Paradoxe sur le comédien, Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de ***), bien peu paraîtront de son vivant. Confirmé dans sa notoriété, il fréquente les salons de Madame d'Épinay et du baron d'Holbach; en 1773, il séjourne à Saint-Pétersbourg à l'invitation de Catherine II: il apprécie l'accueil, mais conteste le "despotisme éclairé" de la tsarine. De retour à Paris, il mène une vie plus calme, rédige ses derniers ouvrages, et précise son matérialisme. Il meurt en 1784, rejoignant ainsi ("Est-ce que l'on sait où l'on va ? " objecte Jacques le Fataliste) Sophie Volland, la femme selon son coeur, rencontrée en 1755.

  • Victor Hugo (auteur)

    Victor Hugo est un poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français. Il est considéré comme l'un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a eu un rôle idéologique majeur et occupe une place marquante dans l'histoire des lettres françaises au XIXe siècle.

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

  • Eugène le Roy (auteur)

    Profondément inspiré par le Périgord tout au long de sa carrière d'écrivain, Eugène Le Roy (1836-1907) voulut d'abord être soldat, mais l'armée le révoqua pour indiscipline. Percepteur des impôts, il consacrait tous ses loisirs à ses romans dont Jacquou le Croquant reste aujourd'hui le plus célèbre.

Auteur(s) : Denis Diderot, Victor Hugo, Emile Zola, Eugène le Roy

Caractéristiques

Editeur : Éditions Omnibus Classiques

Auteur(s) : Denis Diderot, Victor Hugo, Emile Zola, Eugène le Roy

Publication : 10 mars 2025

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, WEB

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle), DRM (WEB)

Taille(s) : 2,78 Mo (ePub), 10,3 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3621

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB] : 9788028382315

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