Marie de la Chenelière a pris conscience de son identité trans pendant son enfance il y a plus de 65 ans. Élevée dans un contexte difficile, elle a connu l’inceste et a été éduquée comme un garçon. Elle atteste d’une éducation qui n’a pas tenu compte de sa transidentité, des conséquences qui s’en sont suivi et de sa bataille pour s’assumer authentiquement. Son chemin de résilience l’a fait réfléchir aux conséquences physiques, psychologiques et spirituelles de son changement d’identité. Cela l’a amenée à se former aux soins communautaires et à faire du soutien au sein de sa communauté.