Les confessions du nounours

À Amsterdam, une valise rose oubliée devient le témoin d’un passé occulté. Son contenu — un nounours et trois robes d’enfant — plonge Stéphane dans un vertige existentiel  : et s’il avait eu une sœur dont l’existence lui aurait été volée ?
Des années plus tard, le destin les réunit à Londres. Stéphane et Maureen se croisent, s’attirent, ignorant qu’ils partagent le même sang. Leurs solitudes s’épousent dans une dangereuse valse, jusqu’à ce qu’un mystérieux cadeau ne brise leur idylle naissante, les préservant malgré eux de l’interdit ultime. Le drame éclate sur Clink Street, où Stéphane succombe lors d’un crime passionnel lié à Judith.
Hantée par cette mort, Maureen part au Congo sur les traces du père de Stéphane, sans savoir qu’elle recherche son propre père. Gérard ne reconnaît pas, en cette femme, la petite Naomie qu’il avait confiée à l’adoption. Ce n’est qu’à son retour à Londres, face au souvenir de cette cicatrice sur son épaule, que la révélation le foudroie  : cette inconnue est sa fille. Sergio Gomez, dernier dépositaire de cette tragédie, nous transmet ce récit où les non-dits familiaux ont frôlé l’irréparable.