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Les lecteurs de Mon Dieu faites qu‘on gagne la Coupe Stanley se rappelleront avec joie la passion délirante d‘Arthur pour les Canadiens de Montréal, lors des glorieuses années de 1953 à 1960, alors que son équipe favorite remportait six coupes Stanley en huit ans.Arthur aborde maintenant l'âge éprouvant de l'adolescence. Il découvre que la vie est beaucoup plus complexe qu'il n’avait imaginé. Qu'est-ce qui fait qu'il aime autant traîner avec de jeunes délinquants ? Qu'il se sente attiré par un mode de vie qui contredit tout ce qu'il apprend, toutes les valeurs qu'il vénérait jusqu'à maintenant ?Comment va-t-il se sortir de ce profond dilemme entre, d’une part, son attirance pour la façon d'agir des voyous qu'il côtoie, cette façon qu'ils ont de se tenir et de se pavaner comme des durs, cette apparence de force qu'ils projettent, ce sentiment exaltant de liberté qu'il leur envie, et, d’autre part, sa passion dévorante pour la culture française et les fabuleux écrivains qu'il découvre pendant les cinq premières années de son cours classique, les Pagnol, Daudet, Camus, Cendrars, Céline, Baudelaire et Maupassant, les Faulkner, Steinbeck, Hemingway et Miller, dont il nous livre avec candeur ses critiques et appréciations ?