Les cahiers de soie

Gilles Picciola est né à Nice, dans les Alpes maritimes, durant l’équinoxe d’automne de l’année chinoise du Serpent qui vit la mort de Staline ; sous le double signe d’air de la Balance avec comme ascendant le double signe d’air des Gémeaux.
Il aime les bulles de savon, les flocons de neige et les plumes qui volent au vent. La famille de sa mère vient d’Italie et celle de son père d’Haïti. Il a vécu en Normandie, au Maroc, en Côte d’Ivoire et dans une région froide appelée la Champagne pouilleuse.
Après une carrière dans l’attention flottante en secteur psychiatrique, il vit de nouveau dans le sud de la France, entre les collines et une autre ville portuaire, où il s’occupe maintenant d’ateliers d’écriture.
Mes cahiers ne sont pas des livres, Monsieur, les toucher, c’est toucher une femme ! Je ne veux pas être un livre entre vos mains ! Je ne souhaite pas être feuilletée ! »
En 1629, Sébastien Lisard, libraire de l’université, devient imprimeur. D’avoir lu les cahiers de Camille Tacis, il reste fasciné et ne rêve que de la publier. Parce qu’elle refuse, cette aspiration devient convoitise. Histoires d’écritures, histoires d’amour s’entrelacent. Les Cahiers de Soie, récit et théâtre, nous entraînent avec le soin du détail dans cette histoire passionnée d’un imprimeur du XVIIe siècle.