Mémoires d'une notaire de campagne

...un notaire bien intégré à sa communauté accomplit quotidiennement un rôle extrêmement important par la profondeur et la fréquence de son engagement à tous les niveaux : social, professionnel et même politique. Le récit de Me Gagnon exprime sa profonde satisfaction devant la vie… S’il sent le besoin de nous faire ces confidences, c’est qu’il est heureux de la vie qu’il mène et ce bonheur apparaît, de façon manifeste, comme le sous-produit d’une vie bien vécue.Julien S.Mackay, vice-président de l’Institut international d’histoire du notariatNé à Saint-Adelphe, comté de Champlain, Charles-Édouard Gagnon a étudié au Séminaire de Trois-­Rivières, au Séminaire de Chicoutimi et à l’Université Laval. Admis à la Chambre des notaires de la ­province de Québec en 1950, il s’installe à Saint-­Stanislas de Champlain où il pratique le notariat ­pendant près de 25 ans tout en participant active­ment à l’évolution de sa communauté. En 1973, il entre au service de l’Office du crédit agricole, à Québec, où il terminera sa carrière.Retiré à Sainte-Foy, il a succombé à ce qu’il appelle « une fantaisie », celle d’écrire ses mémoires. Dans un langage simple, clair, sans fausse modestie, ni prétention, il rappelle les multiples facettes de la vie de notaire de campagne, un personnage clé de la société rurale d’hier.