Les douze royaumes de Tandhör, T5

Ce matin-là, dans la campagne de Mermont, l’ambiance était au beau fixe.

Les jours passés avaient vu le mariage de Clotaire et Mélhomna, une très belle fête, aux dires des Mermontois, et les vainqueurs des grandes joutes qui s’étaient tenues partout en Tandhör s’étaient affrontés, en tout bien tout honneur, dans d’ultimes duels qui désignèrent ceux qui s’installeraient dans le camp d’origine. Ceux-là seraient de « l’Épée de Tandhör » tandis que leurs compagnons formeraient l’unité d’élite de renfort !

Un petit conciliabule s’était tenu pour savoir si l’on devait donner un autre nom à l’escouade de renfort, alors de multiples idées fusèrent, et ce fut « la Lance de Mermont » qui remporta le plus grand nombre. Désormais, « L’épée de Tandhör » et « La Lance de Mermont » tenteraient de découvrir où les descendants des Ducs étaient détenus prisonniers afin de les délivrer du joug de l’Unique.

La « Guilde des Ascètes », elle, recherchait les “Gardiens” et leur “Puéris” pour les protéger du “Puissant”, car seuls, ils étaient vulnérables. Chacun d’eux détenait un pouvoir qui ne s’ouvrirait à eux que lorsqu’ils seraient tous réunis, alors seulement, ils seraient capables de venir à bout des incommensurables pouvoirs du “Puissant” pour l’empêcher d’exécuter son plan !

Mais, quel était donc ce plan si machiavélique ?