Résumé
Cet ouvrage rassemble plusieurs communications présentées en France et à Taïwan, consacrées aux échanges de porcelaines entre la Chine et la France au XVIIIᵉ siècle. Il explore l’émergence du goût pour la chinoiserie néoclassique et le rôle central du cabinet chinois de Henri Bertin (1720–1792) dans sa diffusion. Deux pièces issues de ce cabinet sont analysées : un portrait de l’empereur Kienlong peint par le frère Panzi, artiste jésuite à la cour impériale, qui inspira une plaque en céramique et des biscuits à la manufacture de Sèvres ; puis un plateau à thé fondé sur les tableaux impériaux de labourage et tissage, transformé par Louis-François Lécot en une scène à narration européenne, utilisant pâte dure et dorures. Ces objets incarnent un dialogue artistique et politique entre les deux cours. En retour, des porcelaines de Sèvres furent envoyées en Chine, où l’empereur Kienlong fit créer un atelier chargé d’imiter les styles européens.
Auteur
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Chao-ying Lee, docteure en histoire de l’art de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, est maîtresse de conférences à l’Université nationale Dong Hwa, à Taïwan. Elle a été professeure invitée à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense (juillet 2012 – février 2013) et chercheuse invitée à l’Institut d’histoire moderne de l’Academia Sinica (janvier – mars 2023). Depuis 2019, ses recherches portent sur les échanges de porcelaines entre les cours chinoise et française au XVIIIᵉ siècle, tels qu’ils apparaissent dans la correspondance entre Henri Bertin, ministre de Louis XV, et les missionnaires français à Pékin.
Auteur(s) : Chao-ying Lee
Caractéristiques
Auteur(s) : Chao-ying Lee
Publication : 6 juillet 2025
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Taille(s) : 17,9 Mo (PDF)
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782806139085
EAN13 (papier) : 9782806139078