Le secret du Capitaine

UNE ETUDIANTE EN JOURNALISME ACCROCHEUSE, UN CAPITAINE REBELLE ET SECRET...

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Liz - Chasseuse de vérités, j’ai osé publier un article sur des magouilles financières à l’université. Résultat : le président m’a collée au service des sports – soi-disant pour mon bien. Sérieusement ? Me voilà condamnée à couvrir les matchs des Hawks, notre équipe de hockey, alors que la seule chose que je sais sur ce sport c’est que ça se passe dans une patinoire.

Et leur capitaine, Jordan McKay ? Un concentré d’arrogance sur patins : insupportable et beaucoup trop sûr de lui. Entre nous, la guerre est déclarée dès le premier regard.

Jordan - « Elisabeth-Ann Miller-Jones ». Son nom était plus long que l’article que cette pimbêche de la haute a daigné écrire sur notre dernier match. Avec ses airs de princesse et son ignorance du sport, elle n’a pas sa place auprès de l'équipe.

Seulement, elle m'affronte, elle me défie, me pousse dans mes retranchements. Entre nous, c'est explosif, presque... passionné. Peut-être n’est-elle pas celle que je pensais ? Peut-être est-elle celle qui me libérera de mon passé ?

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Extrait :

Les locaux qui sont alloués à notre journal sont situés au sixième étage d’un des plus anciens bâtiments de l’université, le genre vétuste où l’ascenseur lâche deux fois par semaine. C’est l’état lamentable de cet immeuble où se trouvent certains amphis de science qui m’a mis la puce à l’oreille et m’a poussée à traquer l’utilisation réelle de la donation de la fondation Baines. À cet instant, je suis en train de farfouiller dans d’obscurs sous-dossiers du site Internet du conseil universitaire à la recherche de comptes-rendus lorsque, soudain, la double porte des bureaux s’ouvre avec fracas, valdinguant dans le mur dans un boucan d’enfer. Tous les présents sursautent, moi comprise, alors qu’un énergumène grand, musclé et en rogne déboule en mode char d’assaut. Mes collègues s’écartent devant lui comme la Mer Rouge devant Moïse, sans rien tenter pour l’intercepter alors qu’il fonce droit dans ma direction. Le malotru se plante devant moi.

— C’est toi qui as écrit ce truc ? demande-t-il en me flanquant sous le nez mon article sur le match des Hawks.

Je reste tétanisée une seconde avant de me redresser d’un bond pour ne pas lui laisser croire qu’il peut m’impressionner.

Je ne vais pas m’effrayer pour un type mal embouché quand même !

— Il semblerait bien que oui !

Visage relevé, regard fier, solide dans mes bottes Manolo Blahnik, j’ai belle allure avec mon tailleur bleu marine et mon chemisier blanc, très pro. Seulement, je n’arrive guère qu’au menton de ce gars. Il doit approcher le mètre quatre-vingt-dix. Les épaules larges et les muscles puissants qui tendent le tissu de son tee-shirt noir à manches longues le classent, sans hésitation, dans la catégorie « hockeyeur pas content ».

Pas content du tout.

Comment fait-il pour ne pas avoir froid habillé comme ça alors que le chauffage est encore en panne ?

Question idiote concernant un mec qui doit passer tout son temps libre dans une patinoire.