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Résumé

Amours Scandaleuses : Sept Récits Classiques de Passions Interdites est une anthologie captivante qui explore les différentes manifestations de l'amour prohibé à travers des récits issus de diverses époques et courants littéraires. Le lecteur est invité à découvrir une mosaïque de styles allant du romantisme avec ses idéaux exacerbés au naturalisme empreint d'une description scrupuleuse des réalités. Les pièces choisies illustrent brillamment des passions extrêmes, des désirs réprimés et des transgressions sociales, offrant une diversité thématique riche et saisissante. Parmi ces récits, certains dépeignent des amours contrariées ou des liaisons audacieuses, mises en scène avec une intensité dramatique inégalée. Les auteurs inclus dans cette collection ont tous joué un rôle significatif au sein de mouvements littéraires influents. Pierre Loti et Raymond Radiguet, par exemple, sont connus pour leur capacité à capturer les nuances de l'amour interdit à travers une prose poétique et incisive. D'un autre côté, Émile Zola et Joris-Karl Huysmans apportent un regard naturaliste et parfois critique sur les conventions sociales. Ces écrivains, en dialogue avec leurs contextes historiques et culturels, enrichissent le thème central par leurs perspectives variées et leurs voix distinctes, créant une tapisserie complexe de récits interdits. Je recommande vivement Amours Scandaleuses à quiconque souhaite explorer une variété de perspectives historiques sur les passions interdites. Cette collection est non seulement une immersion dans les diverses interprétations littéraires de l'amour interdit, mais aussi une invitation à réfléchir aux tensions entre désirs personnels et normes sociétales. Par sa richesse thématique et stylistique, cet ouvrage suscite une réflexion profonde et incite au dialogue entre les textes, offrant ainsi au lecteur une opportunité inestimable d'élargir sa compréhension des complexités de l'amour à travers les âges.

Auteur

  • Pierre Loti (auteur)

    Pierre Loti (1850-1923)

  • Raymond Radiguet (auteur)

    Raymond Radiguet est né en 1903 et mort en 1923. En 1920, il fonde avec Jean Cocteau la revue Le Coq et publie son premier recueil de poésie. En 1923, son premier roman Le Diable au corps paraît aux éditions Grasset et assure dans l’histoire de la littérature sa place de génie précoce.

  • Alexandre Dumas (auteur)

    Alexandre Dumas (1802-1870) est reconnu comme l’un des plus grands hommes de lettres français. Fils de général et père d’un autre écrivain, Dumas se passionne pour l’histoire. Romans, théâtre, presse, récits de voyage : son œuvre est foisonnante et protéiforme.

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

  • Alfred de Musset (auteur)

    Avant Baudelaire, Musset (1810-1857) peut bien faire figure de poète maudit: rarement un écrivain a mis une telle constance à refuser de faire carrière et à se détruire. L'avenir qui s'offre au jeune homme de dix-huit ans, reçu parmi les écrivains qui peuplent le salon de l'Arsenal de Nodier, est pourtant prometteur. Mais Alfred de Musset - ce sera une de ses constantes - préfère la vie à l'écriture et use ses nuits avec divers joyeux compagnons de débauche. À dix-neuf ans, ses Contes d'Espagne et d'Italie l'ont déjà fait remarquer, mais l'échec, en 1830, de La Nuit vénitienne à l'Odéon l'éloigne pour longtemps des salles de théâtre. Son oeuvre dramatique sera constituée de pièces à lire "dans un fauteuil": À quoi rêvent les jeunes filles (1832), Les Caprices de Marianne (1833), On ne badine pas avec l'amour (1834) et Lorenzaccio sont publiés dans la Revue des Deux Mondes bien avant d'être représentés sur scène. Les années 1830-1839 témoignent d'une grande activité créatrice. Musset écrivait tantôt très vite, tantôt avec peine, s'aidant de l'alcool au cours de longues nuits solitaires où il interdisait à quiconque de pénétrer dans sa chambre. Jouant de tous les registres, Musset ne tarde pas à ironiser avec verve sur ses amis romantiques. Plus angoissée, La Nuit de décembre évoque la présence obsédante de l'autre: "le malheureux vêtu de noir,/Qui me ressemblait comme un frère". La tumultueuse liaison avec George Sand n'apporte pas à Musset d'apaisement. Il revendique hautement sa débauche dans La Confession d'un enfant du siècle: "la vue d'une femme me faisait trembler. Que de fois je me suis relevé, la nuit, baigné de sueur, pour coller ma bouche sur les murailles, me sentant prêt à suffoquer!" L'amour, à la fois plaisir et passion, est une excellente raison de vivre et de mourir: Rosette (On ne badine pas avec l'amour, 1834) et Coelio (Les Caprices de Marianne, 1833) meurent pour avoir trop cru à l'amour; Lorenzaccio, lui, cherche sa voie, déchiré entre la débauche et la pureté. Après 1840, comme fatigué et dédaigneux du monde, Musset ne publie plus. À partir de cet instant, des sonnets, des chansons, des stances commencent à traîner pêle-mêle sur sa table. "Il s'amusait à les écrire à la hâte, quelque fois en abrégé, sur des chiffons de papier, sur une enveloppe de lettre, (...) comme pour établir que tout cela n'intéressait que lui et ne devait pas voir le jour." Musset rejoignait peu à peu le "frère vêtu de noir": "Viens à moi sans inquiétude. (...) / Ami, je suis la Solitude." Les années 1847-1848 voient un regain d'intérêt pour l'oeuvre de Musset, qui fait jouer deux nouvelles pièces: Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée et Il ne faut jurer de rien. L'élection à l'Académie française récompense en 1852 Le Poète déchu (titre d'une confession inachevée de 1839) et rappelle à la mémoire de chacun l'auteur de La Nuit de mai: "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots".

  • Joris-Karl Huysmans (1848-1907) est un écrivain et critique d'art français.

Auteur(s) : Pierre Loti, Raymond Radiguet, Alexandre Dumas, Emile Zola, Alfred de Musset, Joris-Karl Huysmans, Madame De La Fayette

Caractéristiques

Editeur : Éditions Omnibus Classiques

Auteur(s) : Pierre Loti, Raymond Radiguet, Alexandre Dumas, Emile Zola, Alfred de Musset, Joris-Karl Huysmans, Madame De La Fayette

Publication : 26 février 2025

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, WEB

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle), DRM (WEB)

Taille(s) : 1,91 Mo (ePub), 6,13 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3459

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB] : 9788028382131

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