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Résumé

L'anthologie intitulée "L'Hypocrisie Démasquée : Cinq Ouvrages Classiques" rassemble une collection hétérogène de textes explorant le thème intemporel de l'hypocrisie. La diversité des styles littéraires – du conte philosophique, aux essais satiriques, en passant par la prose critique – enrichit ce volume qui traverse plusieurs siècles. Chaque œuvre est une pièce maitresse qui, à travers son approche unique, scrute la duplicité humaine et sociale sous différents angles, révélant ainsi la pluralité des perceptions et des critiques faites à l'encontre des mœurs de leur temps. Notablement, les essais cinglants et les commentaires acerbes décloisonnent le lecteur et le transportent au cœur des réflexions sur l'hypocrisie. Les auteurs de cette collection sont des figures clés des Lumières et d'autres mouvements intellectuels notoires. Voltaire et Diderot, fervents défenseurs des idéaux éclairés, s'attaquent aux contradictions religieuses et sociales avec une ironie mordante, tandis qu'Erasme magnifie l'érudition satirique des humanistes. De son côté, Jean de La Bruyère dresse un portrait mordant de son époque, et Octave Mirbeau se sert de sa plume pour dénoncer les travers bourgeoises avec une langueur provocatrice. La convergence de ces auteurs permet au lecteur de discerner l'évolution et la continuité de la critique de l'hypocrisie à travers le temps. Cette anthologie est une invitation exceptionnelle à naviguer à travers une combinaison de perspectives qui élargit la compréhension de l'hypocrisie dans son application sociale et politique. Par sa richesse thématique et stylistique, "L'Hypocrisie Démasquée" se présente comme un cadre éducatif et réflexif qui incitera le lecteur à un dialogue profond avec les idées exposées. Ce volume est donc recommandé comme une ressource précieuse qui transcende son époque pour offrir une réflexion toujours pertinente sur les masques de l'humanité.

Auteur

  • Voltaire (auteur)

    Voltaire a vécu 84 ans, consacrant sa longue existence à la lutte contre le fanatisme, la superstition, l'injustice et la corruption. Intellectuel engagé dans les problèmes de son siècle, il a défendu ardemment le principe de liberté, participé à tous les débats, discuté sans fin avec ses illustres contemporains dont Rousseau, Diderot et Grimm. Homme d'action, il s'est personnellement investi dans des cas d'erreurs judiciaires. Écrivain, il a pratiqué des genres aussi variés que la tragédie, l'essai et le dictionnaire; il a inventé le conte philosophique. Homme du monde, il a fréquenté les grands et courtisé les rois. Enfin, spéculateur averti, Voltaire a amassé au cours de sa vie une vraie fortune qui lui assurera une vieillesse très confortable. Cet être d'exception a été aussi un créateur de langage: polémiste brillant, il a pratiqué toutes les gammes du discours argumentatif, avec un goût marqué pour l'ironie et le sarcasme. Né François-Marie Arouet en 1694, Voltaire est le fils d'un notaire parisien qui lui assure une excellente formation: scolarité chez les jésuites au prestigieux collège de Clermont (aujourd'hui Lycée Louis-le-Grand), puis études de droit dans lesquelles il s'engage sans enthousiasme, préférant une vie mondaine où il côtoie une aristocratie athée et libertine. Son esprit caustique et son goût de la querelle lui valent deux séjours à la prison de la Bastille et un exil en Angleterre (1726-1728). À son retour, il connaît deux beaux succès au théâtre (Zaïre, 1732) et publie les Lettres philosophiques sur l'Angleterre (1734), oeuvre polémique qui chante les louanges de l'Angleterre au détriment de la France. L'ouvrage sera condamné par le Parlement, à l'instar des oeuvres ultérieures qui seront presque toutes interdites par la censure. Réfugié au château de Cirey, à la frontière lorraine, Voltaire mène de 1734 à 1744 une existence confortable auprès de la brillante Mme du Châtelet, travaillant à deux ouvrages historiques: Le Siècle de Louis XIV et l'Essai sur les moeurs, et se consacrant à l'étude des sciences. Courtisan de 1744 à 1747, il est nommé historiographe de France (1745), puis élu à l'Académie française (1746). En 1747, il publie Zadig ou la Destinée avant de rejoindre en 1750 Frédéric II de Prusse, le roi philosophe. Dès 1753, brouillé avec son protecteur, il cherche un asile et finit par s'établir en Suisse (1755) aux "Délices" où il rédige l'Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et le Poème sur le désastre de Lisbonne (1756). En 1758, il acquiert le domaine de Ferney. Pendant 20 ans, il mène l'existence d'un grand propriétaire terrien, créant autour de lui une petite cour où grands seigneurs et hommes de lettres viennent lui rendre visite. Il écrit Candide (1759), le Traité sur la tolérance (1763), le Dictionnaire philosophique (1764), L'Ingénu (1767, C&C n°48); envoie vingt lettres par jour, s'engage dans les affaires Calas, Sirven, de La Barre et s'impose comme le maître à penser du siècle des Lumières. En 1791, quelques années après son décès survenu en 1778, son corps est transporté au Panthéon.

  • Denis Diderot (auteur)

    Philosophe, romancier, essayiste, dramaturge, critique d'art, polémiste, épistolier: Diderot est un auteur aux multiples facettes. Admiré d'abord en son temps comme maître d'oeuvre de l'Encylopédie, il est le plus novateur des philosophes des Lumières, dont il incarne l'esprit par son matérialisme athée, son refus de tout dogmatisme, et sa confiance en la raison. Né à Langres en 1713, Diderot est le fils aîné d'une famille aisée de couteliers, qui le destine à la prêtrise. Tonsuré en 1726 après de brillantes études chez les jésuites, il est lui-même convaincu de sa vocation religieuse, mais renonce pourtant à la carrière de chanoine et s'enfuit à Paris pour y poursuivre ses études: "Il vient un moment où presque toutes les jeunes filles et les jeunes garçons tombent dans la mélancolie (...). Ils prennent pour la voix de Dieu qui les appelle à lui les premiers efforts d'un tempérament qui se développe." (Jacques le Fataliste). Débute alors une période de bohème: traducteur, précepteur, Diderot vit d'expédients - dans la misère. Cette rude insertion dans le monde réel lui fournit les bases de sa révolte intellectuelle, et développe en lui le sens du pittoresque et du réalisme. Il devient l'ami de Rousseau, épouse clandestinement une lingère en 1743, et se fait connaître par ses Pensées philosophiques et sa Lettre sur les aveugles, véritables brûlots antireligieux qui subordonnent le divin à l'Histoire et fondent son matérialisme. "Les institutions surnaturelles et divines se fortifient et s'éternisent, en se transformant, à la longue, en lois civiles et nationales; et (...) les institutions civiles et nationales se consacrent, et dégénèrent en préceptes surnaturels et divins", résume-t-il dans le Supplément au Voyage de Bougainville (C&C n°54). À partir de 1746, Diderot partage avec d'Alembert la direction de l'Encyclopédie, entreprise colossale et harassante qui entend dresser un inventaire "raisonné" des connaissances, et fait des progrès scientifiques, techniques et sociaux les garants de la liberté humaine. Cette aventure, partagée avec les grands noms du siècle mais dont Diderot rédige à lui seul presque le quart, est sans cesse contrariée par les critiques et la censure; elle s'achève en 1772. Parallèlement, Diderot poursuit son oeuvre personnelle, où, en associant philosophie et fiction, il crée de nouvelles formes, comme le drame bourgeois ou le roman dialogué. De ses oeuvres majeures (Le Neveu de Rameau, Jacques le Fataliste, Les Bijoux indiscrets, La Religieuse, Le Rêve de d'Alembert, Supplément au Voyage de Bougainville, Paradoxe sur le comédien, Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de ***), bien peu paraîtront de son vivant. Confirmé dans sa notoriété, il fréquente les salons de Madame d'Épinay et du baron d'Holbach; en 1773, il séjourne à Saint-Pétersbourg à l'invitation de Catherine II: il apprécie l'accueil, mais conteste le "despotisme éclairé" de la tsarine. De retour à Paris, il mène une vie plus calme, rédige ses derniers ouvrages, et précise son matérialisme. Il meurt en 1784, rejoignant ainsi ("Est-ce que l'on sait où l'on va ? " objecte Jacques le Fataliste) Sophie Volland, la femme selon son coeur, rencontrée en 1755.

  • Écrivain et moraliste français, Jean de La Bruyère, auteur des "Caractères - ou Les Mœurs de ce siècle", est né à Paris le 16 août 1645, mort à Versailles le 10 mai 1696.

  • Érasme Érasme (auteur)

    Écrivain humaniste hollandais d'expression latine, Érasme est né le 28 octobre 1467 à Gouda près de Rotterdam, mort à Bâle le 12 juillet 1536.

  • Octave Mirbeau (auteur)

    Octave Mirbeau est un écrivain, critique d'art et journaliste français. Il a connu une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant également apprécié et reconnu par les avant-gardes littéraires et artistiques.

Auteur(s) : Voltaire, Denis Diderot, Jean de la Bruyère, Érasme Érasme, Octave Mirbeau

Caractéristiques

Editeur : Éditions Omnibus Classiques

Auteur(s) : Voltaire, Denis Diderot, Jean de la Bruyère, Érasme Érasme, Octave Mirbeau

Publication : 19 février 2025

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, WEB

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle), DRM (WEB)

Taille(s) : 2,63 Mo (ePub), 7,37 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3435

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB] : 9788028381943

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