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Résumé

« Contes et Traditions du Monde : 28 Ouvrages Classiques » est une anthologie captivante qui explore les traditions narratives à travers divers contextes culturels, proposant une mosaïque de styles et de points de vue littéraires. Les œuvres de ce recueil embrassent une diversité thématique impressionnante, allant des contes folkloriques et aventures chevaleresques aux récits réalistes et fantastiques. Par sa diversité, la collection renferme des trésors littéraires allant de la poésie symboliste à la prose naturaliste, avec des contes captivants souvent chargés de moralité ou d'ironies, reliant différents continents et époques. Les auteurs représentés, tels que Charles Perrault, Émile Zola, et Léon Tolstoï, carrefour de traditions orales et écrites, apportent chacun un point de vue distinct sur les récits et légendes qui ont traversé les âges. Leurs œuvres se font l'écho de mouvements comme le romantisme, le réalisme ou le naturalisme, enrichissant le thème de la survivance et de la transformation des traditions à travers la narration. Cette anthologie se distingue par la profondeur culturelle et historique de ses textes, offrant ainsi une immersion précieuse dans l'héritage littéraire mondial. Ce volume constitue une invitation intellectuelle destinée aux lecteurs désireux d'explorer la richesse des contes et traditions transfrontalières. En ouvrant ce livre, les lecteurs seront incités à s'immerger dans un dialogue fascinant entre divers horizons littéraires, découvrant comment les histoires influencent nos perspectives culturelles et deviennent un pont entre différents mondes. Cette collection éduque, enrichit et stimule l'engagement avec les récits classiques, faisant d'elle une recommandation incontournable pour quiconque souhaite approfondir la multiplicité des voix et des thèmes dans la littérature mondiale.

Auteur

  • Charles Perrault (auteur)

    Né en 1628, Charles Perrault a fait des études littéraires brillantes au collège de Beauvais à Paris. Il obtient une licence en droit et s'inscrit alors au barreau en 1651. Il devient ensuite contrôleur général des bâtiments du roi, ainsi que membre de la Commission des inscriptions publiques. C’est en 1671 qu’il est élu à l'Académie française. Mais cet écrivain et conteur célèbre est principalement connu pour avoir contribué à relancer le genre littéraire des contes de fées avec ses fameux Contes de ma mère l'Oye ou Histoires et Contes du Temps Passé (1697), ainsi qu’un recueil de huit contes merveilleux appartenant à une littérature orale. Il a réécrit l’histoire du Petit Chaperon Rouge, de Cendrillon dans des versions beaucoup moins terribles que celles des légendes d’antan, transformant le récit et l'adaptant à la société de son temps.

  • Jacob Grimm (auteur)

    Jacob (1785 - 1863) et Wilhelm Grimm (1786 - 1859) Écrivains et philologues allemands, les deux frères rassemblèrent et publièrent les contes et légendes germaniques, transformant ainsi une tradition orale en oeuvre immortelle.
  • Erckmann-Chatrian est le nom sous lequel signaient deux écrivains français : Emile Erckmann (1822-1899) et Alexandre Chatrian (1826-1890). Ils ont mêlé le réel et l'imaginaire de leur province d'Alsace-Lorraine dans Les Contes et Romans populaires (1862), et poursuivi dans une veine à la fois patriotique et antimilitariste avec des romans comme L'Ami Fritz, Madame Thérèse (1863), Histoire d'un paysan (1869).

  • Jeanne-Marie Leprince de Beaumont est née à Rouen en 1711. A l'âge de quatorze ans, elle entame des études pour être enseignante et devient plus tard la préceptrice de la fille aînée de la duchesse de Lorraine. En 1748, elle se rend à Londres où elle enseigne le français aux enfants de l'aristocratie anglaise. De retour en France, elle s'installe en Haute-Savoie et consacre son temps à l'écriture. A sa mort en 1780, elle laisse soixante-dix volumes d'écrits où les contes occupent une large place.

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

  • Henry-René-Albert-Guy de Maupassant, est un écrivain français né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques et mort le 6 juillet 1893 à Paris.

  • Alphonse Daudet (auteur)

    Alphonse Daudet naît en 1840 à Nîmes, aux portes de la Provence, où il passe une enfance heureuse. Mais le départ de la famille pour Lyon, une dizaine d'années plus tard, à cause de la faillite familiale, marque le début des souffrances d'Alphonse, qui ne supporte ni la pauvreté de sa famille ni la pluie... Il aura d'ailleurs besoin, tout au long de sa vie, de faire des voyages fréquents dans le Midi, en Provence, mais aussi en Corse ou en Algérie, de retrouver cette atmosphère solaire qui lui plaît tant. Le Midi cher à son enfance reste d'ailleurs, avec le petit peuple, notamment décrit dans les Contes du lundi, l'une de ses sources d'inspiration les plus fécondes.Mais Daudet, même s'il mène une vie de bohème assez misérable et contracte très tôt la syphilis, veut faire une véritable carrière littéraire. Il souffre d'être enfermé dans une image d'auteur provençal et ceci, dès 1866, quand paraissent les premières Lettres de mon moulin. Il diversifie alors ses écrits, grâce à l'écriture des pièces de théâtre, comme L'Arlésienne (1872) ou La Lutte pour la vie (1889), de romans comme Tartarin de Tarascon (1872), Le Petit Chose (1868) ou encore Jack (1876), dans lequel le récit, très réaliste, décrit les milieux ouvriers, provinciaux et parisiens... Ainsi, il est bien souvent un précurseur dans le choix de ses sujets : avant Zola, il parle du peuple et témoigne contre une société basée sur le mensonge.Son talent est de savoir mêler les genres, les thèmes, mais aussi les tons : il joint comme Dickens l'humour à la pitié, et son œuvre est pleine d'émotion, de fantaisie, et d'observations remarquables.Toutes ces nuances se retrouvent dans ses Contes. Les Lettres de mon moulin grouillent d'animaux humanisés, de religieux, d'enfants, de personnages tous différents; ça sent bon la lavande, le thym, le romarin et la farigoulette... Ces contes sont un véritable hommage à la Provence comme les Contes du lundi sont un hommage à la France. On y voit combien Daudet aime décrire les lieux, les gens, les choses simples mais belles, qu'il sait "donner à voir".Daudet meurt à Paris le 16 décembre 1897.

  • Alfred de Musset (auteur)

    Avant Baudelaire, Musset (1810-1857) peut bien faire figure de poète maudit: rarement un écrivain a mis une telle constance à refuser de faire carrière et à se détruire. L'avenir qui s'offre au jeune homme de dix-huit ans, reçu parmi les écrivains qui peuplent le salon de l'Arsenal de Nodier, est pourtant prometteur. Mais Alfred de Musset - ce sera une de ses constantes - préfère la vie à l'écriture et use ses nuits avec divers joyeux compagnons de débauche. À dix-neuf ans, ses Contes d'Espagne et d'Italie l'ont déjà fait remarquer, mais l'échec, en 1830, de La Nuit vénitienne à l'Odéon l'éloigne pour longtemps des salles de théâtre. Son oeuvre dramatique sera constituée de pièces à lire "dans un fauteuil": À quoi rêvent les jeunes filles (1832), Les Caprices de Marianne (1833), On ne badine pas avec l'amour (1834) et Lorenzaccio sont publiés dans la Revue des Deux Mondes bien avant d'être représentés sur scène. Les années 1830-1839 témoignent d'une grande activité créatrice. Musset écrivait tantôt très vite, tantôt avec peine, s'aidant de l'alcool au cours de longues nuits solitaires où il interdisait à quiconque de pénétrer dans sa chambre. Jouant de tous les registres, Musset ne tarde pas à ironiser avec verve sur ses amis romantiques. Plus angoissée, La Nuit de décembre évoque la présence obsédante de l'autre: "le malheureux vêtu de noir,/Qui me ressemblait comme un frère". La tumultueuse liaison avec George Sand n'apporte pas à Musset d'apaisement. Il revendique hautement sa débauche dans La Confession d'un enfant du siècle: "la vue d'une femme me faisait trembler. Que de fois je me suis relevé, la nuit, baigné de sueur, pour coller ma bouche sur les murailles, me sentant prêt à suffoquer!" L'amour, à la fois plaisir et passion, est une excellente raison de vivre et de mourir: Rosette (On ne badine pas avec l'amour, 1834) et Coelio (Les Caprices de Marianne, 1833) meurent pour avoir trop cru à l'amour; Lorenzaccio, lui, cherche sa voie, déchiré entre la débauche et la pureté. Après 1840, comme fatigué et dédaigneux du monde, Musset ne publie plus. À partir de cet instant, des sonnets, des chansons, des stances commencent à traîner pêle-mêle sur sa table. "Il s'amusait à les écrire à la hâte, quelque fois en abrégé, sur des chiffons de papier, sur une enveloppe de lettre, (...) comme pour établir que tout cela n'intéressait que lui et ne devait pas voir le jour." Musset rejoignait peu à peu le "frère vêtu de noir": "Viens à moi sans inquiétude. (...) / Ami, je suis la Solitude." Les années 1847-1848 voient un regain d'intérêt pour l'oeuvre de Musset, qui fait jouer deux nouvelles pièces: Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée et Il ne faut jurer de rien. L'élection à l'Académie française récompense en 1852 Le Poète déchu (titre d'une confession inachevée de 1839) et rappelle à la mémoire de chacun l'auteur de La Nuit de mai: "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots".

  • George Sand (auteur)

    George Sand, pseudonyme d’Aurore Dupin, est une écrivaine française, née le 1er juillet 1804 à Paris et décédée le 8 juin 1876 à Nohant, dans le Berry. Ses origines sont à la fois aristocratiques et populaires : son père est un descendant du maréchal de Saxe – du sang des rois de Pologne coule donc dans ses veines – et sa mère, au contraire, est fille d’un oiseleur du quai de la Mégisserie. Elle est élevée par sa grand-mère, dès 1808, à la mort accidentelle de son père. Après des études au couvent des Dames augustines anglaises, elle revient vivre à Nohant, puis elle épouse le baron François Casimir Dudevant avec lequel elle a deux enfants. Cette union se révèle, hélas, malheureuse, son mari préférant la chasse, le vin et les amours ancillaires à la lecture et à la musique. Il se montre même parfois violent. En 1830, Aurore quitte donc son époux pour aller vivre à Paris, avec son amant Jules Sandeau. Elle y gagne sa vie en écrivant tout d’abord des « bigarrures » dans Le Figaro, puis des romans sous le pseudonyme de J. Sand tout d’abord (pour Rose et Blanche – écrit avec Jules Sandeau), puis sous celui de George Sand dès 1832 quand elle compose seule Indiana (le prénom George, écrit à l’anglaise sans le « s » final, lui permet de se dissimuler et d’affirmer sa force : une femme peut agir à l’égal d’un homme). Sa carrière, fructueuse, est désormais lancée : elle écrit près de cent romans, une importante œuvre théâtrale, un grand nombre d’articles de presse et une impressionnante correspondance. Sa conduite est souvent jugée scandaleuse : elle s’habille en homme, fume, est indépendante financièrement, écrit des romans engagés... ce qui pour les bonnes consciences conservatrices de l’époque est tout à fait inacceptable ! Elle participe au lancement de plusieurs journaux politiques (La Revue indépendante, La Cause du peuple...) et fait partie – en coulisse, les femmes n’étant pas éligibles – du gouvernement provisoire de 1848. Ses idéaux républicains, sa lutte pour l’égalité homme/femme, son désir de justice sociale, la promotion des plus faibles, son amour du peuple ne se démentiront jamais et seront présents dans toute sa production littéraire, y compris dans ses romans dits « champêtres » auxquels on la réduit trop souvent. Les plus grandes figures de la politique (Louis Blanc, Pierre Leroux, Emmanuel Arago...), de la musique (Frédéric Chopin – avec qui elle vivra neuf ans –, Franz Liszt...), de la peinture (Eugène Delacroix...), du théâtre (l’acteur Bocage, Marie Dorval...) et bien sûr de la littérature (Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alexandre Dumas fils, Gustave Flaubert...) traverseront l’existence de George Sand, devenue leur amie. Déçue par la tournure des événements de 1848, puis opposée aux excès de la Commune de Paris, elle se retirera sur sa terre de Nohant, où elle cultivera « l’art d’être grand-mère » et poursuivra sa carrière d’auteur à succès. Parmi ses œuvres les plus connues, notons : Indiana (1832), Lélia (1833), Consuelo (1842), La Mare au diable (1846), François le Champi (1847-1848), La Petite Fadette (1849), Histoire de ma vie (autobiographie, 1854-1855), Contes d’une grand-mère (1875)...

  • Walter Scott (auteur)

    Né en Ecosse, Walter Scott (1771-1832) est poète, romancier et historien. Il est considéré comme l'inventeur du roman historique. Il a exercé en France une influence considérable sur les auteurs romantiques.

  • Léon Tolstoï (auteur)

    Léon Tolstoï (1828-1910) est un écrivain russe resté célèbre surtout pour ses grands romans, notamment Guerre et paix (1869) et Anna Karénine (1877).

  • Alexandre Dumas (auteur)

    Alexandre Dumas (1802-1870) est reconnu comme l’un des plus grands hommes de lettres français. Fils de général et père d’un autre écrivain, Dumas se passionne pour l’histoire. Romans, théâtre, presse, récits de voyage : son œuvre est foisonnante et protéiforme.

  • Denis Diderot (auteur)

    Philosophe, romancier, essayiste, dramaturge, critique d'art, polémiste, épistolier: Diderot est un auteur aux multiples facettes. Admiré d'abord en son temps comme maître d'oeuvre de l'Encylopédie, il est le plus novateur des philosophes des Lumières, dont il incarne l'esprit par son matérialisme athée, son refus de tout dogmatisme, et sa confiance en la raison. Né à Langres en 1713, Diderot est le fils aîné d'une famille aisée de couteliers, qui le destine à la prêtrise. Tonsuré en 1726 après de brillantes études chez les jésuites, il est lui-même convaincu de sa vocation religieuse, mais renonce pourtant à la carrière de chanoine et s'enfuit à Paris pour y poursuivre ses études: "Il vient un moment où presque toutes les jeunes filles et les jeunes garçons tombent dans la mélancolie (...). Ils prennent pour la voix de Dieu qui les appelle à lui les premiers efforts d'un tempérament qui se développe." (Jacques le Fataliste). Débute alors une période de bohème: traducteur, précepteur, Diderot vit d'expédients - dans la misère. Cette rude insertion dans le monde réel lui fournit les bases de sa révolte intellectuelle, et développe en lui le sens du pittoresque et du réalisme. Il devient l'ami de Rousseau, épouse clandestinement une lingère en 1743, et se fait connaître par ses Pensées philosophiques et sa Lettre sur les aveugles, véritables brûlots antireligieux qui subordonnent le divin à l'Histoire et fondent son matérialisme. "Les institutions surnaturelles et divines se fortifient et s'éternisent, en se transformant, à la longue, en lois civiles et nationales; et (...) les institutions civiles et nationales se consacrent, et dégénèrent en préceptes surnaturels et divins", résume-t-il dans le Supplément au Voyage de Bougainville (C&C n°54). À partir de 1746, Diderot partage avec d'Alembert la direction de l'Encyclopédie, entreprise colossale et harassante qui entend dresser un inventaire "raisonné" des connaissances, et fait des progrès scientifiques, techniques et sociaux les garants de la liberté humaine. Cette aventure, partagée avec les grands noms du siècle mais dont Diderot rédige à lui seul presque le quart, est sans cesse contrariée par les critiques et la censure; elle s'achève en 1772. Parallèlement, Diderot poursuit son oeuvre personnelle, où, en associant philosophie et fiction, il crée de nouvelles formes, comme le drame bourgeois ou le roman dialogué. De ses oeuvres majeures (Le Neveu de Rameau, Jacques le Fataliste, Les Bijoux indiscrets, La Religieuse, Le Rêve de d'Alembert, Supplément au Voyage de Bougainville, Paradoxe sur le comédien, Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de ***), bien peu paraîtront de son vivant. Confirmé dans sa notoriété, il fréquente les salons de Madame d'Épinay et du baron d'Holbach; en 1773, il séjourne à Saint-Pétersbourg à l'invitation de Catherine II: il apprécie l'accueil, mais conteste le "despotisme éclairé" de la tsarine. De retour à Paris, il mène une vie plus calme, rédige ses derniers ouvrages, et précise son matérialisme. Il meurt en 1784, rejoignant ainsi ("Est-ce que l'on sait où l'on va ? " objecte Jacques le Fataliste) Sophie Volland, la femme selon son coeur, rencontrée en 1755.

Auteur(s) : J. -B. Ortoli, Charles Perrault, Jacob Grimm, Robert de Bonnières, Erckmann-Chatrian, Jeanne-Marie Leprince De Beaumont, Franco Sacchetti, Henri Rivière, Emile Zola, Guy De Maupassant, Alphonse Daudet, Vicente Blasco Ibañez, Alfred de Musset, George Sand, Paul de Musset, Walter Scott, Claudius Ferrand, Max Jasinski, Margaret Gatty, Léon Tolstoï, Edme-François Jomard, Johann Karl August Musäus, J. Lerroy-Allais, Madame Dandurand, Alexandre Dumas, Georges Fourest, Denis Diderot

Caractéristiques

Editeur : Éditions Omnibus Classiques

Auteur(s) : J. -B. Ortoli, Charles Perrault, Jacob Grimm, Robert de Bonnières, Erckmann-Chatrian, Jeanne-Marie Leprince De Beaumont, Franco Sacchetti, Henri Rivière, Emile Zola, Guy De Maupassant, Alphonse Daudet, Vicente Blasco Ibañez, Alfred de Musset, George Sand, Paul de Musset, Walter Scott, Claudius Ferrand, Max Jasinski, Margaret Gatty, Léon Tolstoï, Edme-François Jomard, Johann Karl August Musäus, J. Lerroy-Allais, Madame Dandurand, Alexandre Dumas, Georges Fourest, Denis Diderot

Publication : 18 janvier 2025

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, WEB

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle), DRM (WEB)

Taille(s) : 47,6 Mo (ePub), 109 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3621

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB] : 9788028381288

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