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Résumé

Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.

Auteur

  • Maurice Barrès (auteur)

    Né dans les Vosges en 1862, Maurice Barrès arrive à 20 ans à Paris avec l’ambition de devenir écrivain. Pour se faire connaître, il publie une gazette mensuelle, Les Taches d’encre, dont il rédige à lui seul les quatre numéros qui paraissent fin 1884-début 1885.

    Suivra sa trilogie romanesque Le Culte du Moi (publiée de 1888 à 1891), qui fera de lui à vingt-cinq ans un écrivain célèbre. Élu député de Nancy en 1889, il n’hésite pas à se battre en duel pour défendre ses idées politiques.

    Proche de Charles Maurras, il participe à la fondation de L’Action française et adhère à la Ligue des patriotes de Paul Déroulède. De 1897 à 1902, paraît sa trilogie du Roman de l’énergie nationale, où éclatent son nationalisme et son attachement aux valeurs traditionnelles.

    En 1906, il est reçu à l’Académie française et devient député de Paris. Il meurt en 1923.

  • Charles Baudelaire (1821-1867) est l’un des plus grands poètes français du xixe, auteur notamment des Fleurs du mal.Michel Schneider est écrivain et psychanalyste.

  • Georges Courteline (1858-1829), observateur plein d'ironie, a souligné à travers ses récits (Le Train de 8h47) et ses comédies (Boubourouche, Messieurs les ronds-de-cuir, Le Commissaire est bon enfant) l'absurdité de la vie bourgeoise.

  • Alphonse Daudet (auteur)

    Alphonse Daudet naît en 1840 à Nîmes, aux portes de la Provence, où il passe une enfance heureuse. Mais le départ de la famille pour Lyon, une dizaine d'années plus tard, à cause de la faillite familiale, marque le début des souffrances d'Alphonse, qui ne supporte ni la pauvreté de sa famille ni la pluie... Il aura d'ailleurs besoin, tout au long de sa vie, de faire des voyages fréquents dans le Midi, en Provence, mais aussi en Corse ou en Algérie, de retrouver cette atmosphère solaire qui lui plaît tant. Le Midi cher à son enfance reste d'ailleurs, avec le petit peuple, notamment décrit dans les Contes du lundi, l'une de ses sources d'inspiration les plus fécondes.Mais Daudet, même s'il mène une vie de bohème assez misérable et contracte très tôt la syphilis, veut faire une véritable carrière littéraire. Il souffre d'être enfermé dans une image d'auteur provençal et ceci, dès 1866, quand paraissent les premières Lettres de mon moulin. Il diversifie alors ses écrits, grâce à l'écriture des pièces de théâtre, comme L'Arlésienne (1872) ou La Lutte pour la vie (1889), de romans comme Tartarin de Tarascon (1872), Le Petit Chose (1868) ou encore Jack (1876), dans lequel le récit, très réaliste, décrit les milieux ouvriers, provinciaux et parisiens... Ainsi, il est bien souvent un précurseur dans le choix de ses sujets : avant Zola, il parle du peuple et témoigne contre une société basée sur le mensonge.Son talent est de savoir mêler les genres, les thèmes, mais aussi les tons : il joint comme Dickens l'humour à la pitié, et son œuvre est pleine d'émotion, de fantaisie, et d'observations remarquables.Toutes ces nuances se retrouvent dans ses Contes. Les Lettres de mon moulin grouillent d'animaux humanisés, de religieux, d'enfants, de personnages tous différents; ça sent bon la lavande, le thym, le romarin et la farigoulette... Ces contes sont un véritable hommage à la Provence comme les Contes du lundi sont un hommage à la France. On y voit combien Daudet aime décrire les lieux, les gens, les choses simples mais belles, qu'il sait "donner à voir".Daudet meurt à Paris le 16 décembre 1897.

  • Élevé loin de sa famille, dans un collège de Vendôme, Honoré de Balzac (1799-1850) se dirige dans un premier temps vers le droit et le notariat avant d’affirmer sa volonté de devenir écrivain en 1819. Après quelques essais désastreux dans les affaires dont il sort extrêmement endetté, et quelques publications alimentaires, il publie son premier livre sous sa signature en 1829 : Les Chouans. Reconnu dès 1830, il mène une vie de dandy et est introduit dans les salons parisiens. C’est alors que sont éditées les Premières Scènes de la vie quotidienne. De 1832 jusqu’à sa mort, Balzac sera un véritable forçat de l’écriture : il passe ses nuits à sa table de travail. Le café, le plus fort possible, l’aide à tenir. La Comédie humaine rédigée à partir de 1842, rassemble en plusieurs séries des romans formant une fresque de la société et du principal mécanisme qui la fait fonctionner : l’argent, qui corrompt les jeunes gens idéalistes et installe le cynisme. Plus de 2000 personnages et près de 100 ouvrages sont nécessaires pour bâtir cet édifice qui fait « concurrence à l’état civil », selon le souhait de Balzac lui-même. Sa seconde passion reste les femmes, rêvées ou bien réelles, dont la principale fut Mme Hanska qu’il finit par épouser après une longue liaison en 1850, lors d’un séjour en Ukraine. C’est à son retour, épuisé, qu’il s’éteint à Paris le 18 août 1850.

  • Né en 1850 au château de Miromesnil près de Dieppe, Guy de Maupassant est un maître incontesté de la nouvelle. Ses œuvres ont le plus souvent été publiées dans des journaux avant d’être reprises en recueil. Son regard ironique et acéré s’exerce dans différentes directions. Il croque la vie paysanne comme dans La Bête à Mait’ Belhomme ou Coco. Il sait également émouvoir le lecteur en quelques pages qui retrace une vie, qu’il s’agisse de la vie gâchée d’une jeune femme (La parure) ou de l’histoire d’un cheval (Coco). Grand voyageur, Maupassant ne dédaigne pas le pittoresque noir, comme dans la nouvelle corse Une vendetta. La fin de sa vie est marquée par des désordres psychiques, comme en témoignent ses récits fantastiques. Il meurt fou à Paris, en 1893, à 43 ans.

  • Alfred de Musset (auteur)

    Avant Baudelaire, Musset (1810-1857) peut bien faire figure de poète maudit: rarement un écrivain a mis une telle constance à refuser de faire carrière et à se détruire. L'avenir qui s'offre au jeune homme de dix-huit ans, reçu parmi les écrivains qui peuplent le salon de l'Arsenal de Nodier, est pourtant prometteur. Mais Alfred de Musset - ce sera une de ses constantes - préfère la vie à l'écriture et use ses nuits avec divers joyeux compagnons de débauche. À dix-neuf ans, ses Contes d'Espagne et d'Italie l'ont déjà fait remarquer, mais l'échec, en 1830, de La Nuit vénitienne à l'Odéon l'éloigne pour longtemps des salles de théâtre. Son oeuvre dramatique sera constituée de pièces à lire "dans un fauteuil": À quoi rêvent les jeunes filles (1832), Les Caprices de Marianne (1833), On ne badine pas avec l'amour (1834) et Lorenzaccio sont publiés dans la Revue des Deux Mondes bien avant d'être représentés sur scène. Les années 1830-1839 témoignent d'une grande activité créatrice. Musset écrivait tantôt très vite, tantôt avec peine, s'aidant de l'alcool au cours de longues nuits solitaires où il interdisait à quiconque de pénétrer dans sa chambre. Jouant de tous les registres, Musset ne tarde pas à ironiser avec verve sur ses amis romantiques. Plus angoissée, La Nuit de décembre évoque la présence obsédante de l'autre: "le malheureux vêtu de noir,/Qui me ressemblait comme un frère". La tumultueuse liaison avec George Sand n'apporte pas à Musset d'apaisement. Il revendique hautement sa débauche dans La Confession d'un enfant du siècle: "la vue d'une femme me faisait trembler. Que de fois je me suis relevé, la nuit, baigné de sueur, pour coller ma bouche sur les murailles, me sentant prêt à suffoquer!" L'amour, à la fois plaisir et passion, est une excellente raison de vivre et de mourir: Rosette (On ne badine pas avec l'amour, 1834) et Coelio (Les Caprices de Marianne, 1833) meurent pour avoir trop cru à l'amour; Lorenzaccio, lui, cherche sa voie, déchiré entre la débauche et la pureté. Après 1840, comme fatigué et dédaigneux du monde, Musset ne publie plus. À partir de cet instant, des sonnets, des chansons, des stances commencent à traîner pêle-mêle sur sa table. "Il s'amusait à les écrire à la hâte, quelque fois en abrégé, sur des chiffons de papier, sur une enveloppe de lettre, (...) comme pour établir que tout cela n'intéressait que lui et ne devait pas voir le jour." Musset rejoignait peu à peu le "frère vêtu de noir": "Viens à moi sans inquiétude. (...) / Ami, je suis la Solitude." Les années 1847-1848 voient un regain d'intérêt pour l'oeuvre de Musset, qui fait jouer deux nouvelles pièces: Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée et Il ne faut jurer de rien. L'élection à l'Académie française récompense en 1852 Le Poète déchu (titre d'une confession inachevée de 1839) et rappelle à la mémoire de chacun l'auteur de La Nuit de mai: "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots".

  • Gustave Flaubert (auteur)

    Gustave Flaubert (1821-1880) est un romancier français, auteur notamment de Madame Bovary, L’Education sentimentale, Salambô, ou encore Bouvard et Pécuchet.

Auteur(s) : Maurice Barrès, Charles Baudelaire, Georges Courteline, Alphonse Daudet, Honoré de Balzac, François-René de Chateaubriand, Guy de Maupassant, Alfred de Musset, Édouard Drumont, Gustave Flaubert

Caractéristiques

Editeur : (Grasset) réédition numérique FeniXX

Auteur(s) : Maurice Barrès, Charles Baudelaire, Georges Courteline, Alphonse Daudet, Honoré de Balzac, François-René de Chateaubriand, Guy de Maupassant, Alfred de Musset, Édouard Drumont, Gustave Flaubert

Publication : 1 janvier 1951

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : PDF

Protection(s) : Marquage social (PDF)

Taille(s) : 92 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3442, 3435

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782706294242

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