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Résumé

La collection "Visages de l'Amour : 8 Récits Classiques de Connexions Profondes" explore les thèmes universels de l'amour et de l'intimité à travers une diversité impressionnante de styles littéraires. Elle nous transporte à travers les récits captivants de Paul Bourget, Alphonse Daudet, René Boylesve, et bien d'autres, offrant un panorama varié des expressions littéraires de l'affection humaine. Chaque récit, du réalisme poignant à la prose romantique, contribue à une mosaïque complexe et fascinante des émotions humaines. L'œuvre se situe dans un contexte littéraire riche, tissant ensemble les voix de maîtres de la littérature du XIXe et début du XXe siècle. Les auteurs de cette anthologie partagent une riche histoire littéraire qui connecte diverses époques et styles à travers un thème commun : l'amour en tant qu'expérience humaine profonde. Ce collectif réuni représente une confluence de mouvements littéraires, du naturalisme d'Émile Zola à la sensibilité romantique de George Sand. Ensemble, ces perspectives littéraires variées offrent non seulement un prisme sur leur époque, mais aussi une profonde introspection sur les relations humaines, enrichissant ainsi la compréhension du lecteur. Cette anthologie est une invitation à découvrir la richesse des perspectives sur l'amour à travers des récits magistralement écrits. Elle offre aux lecteurs une occasion unique d'explorer une multiplicité de perceptions et de styles au sein d'un seul volume, favorisant un dialogue continu entre les œuvres. À travers sa valeur éducative et sa richesse narrative, "Visages de l'Amour" promet d'être une source inépuisable de réflexion et de plaisir littéraire qui continue de résonner avec la complexité des connexions humaines.

Auteur

  • Paul Bourget (auteur)

    Tour à tour poète, romancier et critique, Paul Bourget influence de façon durable les lettres françaises au lendemain de l'ère naturaliste. Il publie trois recueils de vers entre 1875 et 1882. Un an plus tard, ses Essais de psychologie contemporaine, dans lesquels il se livre à une analyse fouillée des écrivains qui le subjuguent (Renan, Baudelaire, Flaubert, Stendhal) font de lui un pilier de la critique littéraire. Puis il choisit d'écrire des romans. Avec Cruelle Énigme (1885), André Cornélis (1887), et surtout Le Disciple,(1888), il devient maître du roman psychologique. Son retour au catholicisme au début du XXème siècle donne une nouvelle orientation à ses écrits, qui se teintent de moralisme.

  • Alphonse Daudet (auteur)

    Publié en 1874, premier grand succès de Daudet , Fromont jeune et Risler aîné est une fresque intime et universelle, où se mêlent le drame humain et une vision sociale d'une étonnante modernité. " Tout un coin de Paris est là, dessiné et peint de main de maître ", dira Zola.
  • René Boylesve (auteur)

    René Boylesve, de son vrai nom René Tardiveau (1867-1926), est issu d'une famille de cultivateurs. Fils de notaire, L'Enfant à la balustrade (1903) est un livre largement autobiographique. Auteur d'une œuvre qui reçut un fort écho auprès de la critique et des lecteurs, Boylesve fut élu à l'Académie française en 1918.
  • Raymond Radiguet (auteur)

    Écrivain français, Raymond Radiguet est né à Saint-Maur-des-Fossés le 18 juin 1903. En 1919, il entre en relations avec Jean Cocteau qui lance son protégé dans les milieux mondains parisiens. En 1923 paraît son premier roman "Le Diable au corps", lancé par une campagne publicitaire sans précédent dans l'histoire de l'édition. Il meurt à Paris le 12 décembre 1923, à l'âge de vingt ans. Son second roman, "Le Bal du comte d'Orgel", est publié à titre posthume en 1924.

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

  • George Sand (auteur)

    George Sand, pseudonyme d’Aurore Dupin, est une écrivaine française, née le 1er juillet 1804 à Paris et décédée le 8 juin 1876 à Nohant, dans le Berry. Ses origines sont à la fois aristocratiques et populaires : son père est un descendant du maréchal de Saxe – du sang des rois de Pologne coule donc dans ses veines – et sa mère, au contraire, est fille d’un oiseleur du quai de la Mégisserie. Elle est élevée par sa grand-mère, dès 1808, à la mort accidentelle de son père. Après des études au couvent des Dames augustines anglaises, elle revient vivre à Nohant, puis elle épouse le baron François Casimir Dudevant avec lequel elle a deux enfants. Cette union se révèle, hélas, malheureuse, son mari préférant la chasse, le vin et les amours ancillaires à la lecture et à la musique. Il se montre même parfois violent. En 1830, Aurore quitte donc son époux pour aller vivre à Paris, avec son amant Jules Sandeau. Elle y gagne sa vie en écrivant tout d’abord des « bigarrures » dans Le Figaro, puis des romans sous le pseudonyme de J. Sand tout d’abord (pour Rose et Blanche – écrit avec Jules Sandeau), puis sous celui de George Sand dès 1832 quand elle compose seule Indiana (le prénom George, écrit à l’anglaise sans le « s » final, lui permet de se dissimuler et d’affirmer sa force : une femme peut agir à l’égal d’un homme). Sa carrière, fructueuse, est désormais lancée : elle écrit près de cent romans, une importante œuvre théâtrale, un grand nombre d’articles de presse et une impressionnante correspondance. Sa conduite est souvent jugée scandaleuse : elle s’habille en homme, fume, est indépendante financièrement, écrit des romans engagés... ce qui pour les bonnes consciences conservatrices de l’époque est tout à fait inacceptable ! Elle participe au lancement de plusieurs journaux politiques (La Revue indépendante, La Cause du peuple...) et fait partie – en coulisse, les femmes n’étant pas éligibles – du gouvernement provisoire de 1848. Ses idéaux républicains, sa lutte pour l’égalité homme/femme, son désir de justice sociale, la promotion des plus faibles, son amour du peuple ne se démentiront jamais et seront présents dans toute sa production littéraire, y compris dans ses romans dits « champêtres » auxquels on la réduit trop souvent. Les plus grandes figures de la politique (Louis Blanc, Pierre Leroux, Emmanuel Arago...), de la musique (Frédéric Chopin – avec qui elle vivra neuf ans –, Franz Liszt...), de la peinture (Eugène Delacroix...), du théâtre (l’acteur Bocage, Marie Dorval...) et bien sûr de la littérature (Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alexandre Dumas fils, Gustave Flaubert...) traverseront l’existence de George Sand, devenue leur amie. Déçue par la tournure des événements de 1848, puis opposée aux excès de la Commune de Paris, elle se retirera sur sa terre de Nohant, où elle cultivera « l’art d’être grand-mère » et poursuivra sa carrière d’auteur à succès. Parmi ses œuvres les plus connues, notons : Indiana (1832), Lélia (1833), Consuelo (1842), La Mare au diable (1846), François le Champi (1847-1848), La Petite Fadette (1849), Histoire de ma vie (autobiographie, 1854-1855), Contes d’une grand-mère (1875)...

  • Delly (auteur)

    Marie, jeune fille rêveuse qui consacra toute sa vie à l'écriture, a été à l'origine d'une oeuvre surabondante dont la publication commence en 1903 avec Dans les ruines. La contribution de Frédéric est moins connue dans l'écriture que dans la gestion habile des contrats d'édition, plusieurs maisons se partageant cet auteur qui connaissait systématiquement le succès. Le rythme de parution, de plusieurs romans par an jusqu'en 1925, et les très bons chiffres de ventes assurèrent à la fratrie des revenus confortables. Ils n'empêchèrent pas les deux auteurs de vivre dans une parfaite discrétion, jusqu'à rester inconnus du grand public et de la critique. L'identité de Delly ne fut en fait révélée qu'à la mort de Marie en 1947, deux ans avant celle de son frère. Ils sont enterrés au cimetière Notre-Dame de Versailles.

Caractéristiques

Publication : 11 décembre 2024

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, WEB

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle), DRM (WEB)

Taille(s) : 2,72 Mo (ePub), 8,07 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3459

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB] : 9788028380519

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