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Résumé

Le 24 septembre 2019, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec publiait une importante étude visant à documenter les expériences d’« actes haineux à caractère xénophobe, notamment islamophobe » (CDPDJQ, 2019). En donnant la parole aux personnes visées par de tels actes, ce rapport prend notamment la mesure des différentes agressions, discriminations et menaces dont les personnes racisées, et en particulier les femmes musulmanes, sont la cible au quotidien. Par-delà les expériences individuelles, la plupart des personnes interrogées expriment une détérioration significative des représentations et attitudes à leur égard dans les différents milieux où elles évoluent. Ces témoignages reflètent la montée, au cours des dix dernières années, des discours hostiles sur l’immigration et la diversité ethnoculturelle, raciale et religieuse au sein de différentes sociétés libérales occidentales. Dans un tel contexte, la multiplication des débats publics et des projets de loi stigmatisant les personnes racisées ou de confessions religieuses minoritaires participe à la banalisation des actes haineux et, plus largement, à la normalisation croissante des discours et des pratiques racistes et discriminatoires.

Auteur

  • Philippe Néméh-Nombré est chercheur postdoctoral au Department of Geography, Planning and Environment de l’Université Concordia. Ses recherches portent sur les pensées politiques, les cultures, les poétiques et les écologies noires, sur les possibilités de relations entre les perspectives libératrices noires et autochtones ainsi que sur les méthodologies critiques. Il est également membre du conseil d’administration de la Ligue des droits et libertés et membre du comité éditorial de la revue Liberté.
  • Sébastien Arcand est sociologue, professeur titulaire et présentement directeur du Département de management et directeur associé au Pôle sports de HEC Montréal. Il s’intéresse à la gestion de la diversité ethnoculturelle au sein des institutions et organisations, aux inégalités socio-économiques dans les pratiques sportives ainsi qu’aux difficultés d’insertion socio-professionnelle des personnes issues de l’immigration. Il fait partie des 100 most influent academics in government de l’organisme britannique Apolitical, section Employment and Skills, pour 2021. Passionné de ski de fond et de soccer, il tente de conjuguer ces passions avec son travail professionnel et sa devise dans le sport comme ailleurs est « Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux » !
  • Philippe-Benoit Côté, Ph. D., est professeur au département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal. Ses travaux de recherche portent sur la sexualité des personnes en situation d’itinérance, ainsi que sur l’éducation à la sexualité auprès de populations marginalisées. Il est membre-chercheur au Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CREMIS).

     

  • Sue-Ann MacDonald est professeure à l’École de travail social de l’Université de Montréal depuis 2011. Elle a travaillé pendant plus d’une décennie comme travailleuse sociale dans une équipe en santé mentale auprès de personnes en situation d’itinérance à Ottawa et à Toronto. Ses intérêts de recherche portent sur les expériences de personnes en situation d’itinérance (les jeunes, ainsi que des personnes aux prises avec des troubles de santé mentale et de toxicomanie). Ses recherches sont ancrées dans la prise en compte du point de vue des personnes marginalisées afin de mieux comprendre leur réalité et améliorer les pratiques à leur endroit. Elle a plusieurs recherches en cours portant sur différents thèmes de l’itinérance, la santé mentale et la judiciarisation, la prévention de l’itinérance et l’importance des approches globales et de proximité.?
  • Lisandre Labrecque-Lebeau est sociologue, professeure associée au Département des sciences infirmières à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et chercheuse universitaire en milieu de pratique au CREMIS.

  • Dahlia Namian (auteur)

    Professeure adjointe à l’École de service social de l’Université d’Ottawa. Ses recherches s’inscrivent dans les champs de la sociologie de l’itinérance, de la marginalité urbaine et de la santé mentale.
  • Céline Bellot (auteur)

    Céline Bellot, juriste et criminologue, est actuellement directrice de l’École de travail social de l’Université de Montréal et de l’Observatoire des profilages. Ses travaux de recherche portent sur la judiciarisation des populations marginalisées (individus en situation d’itinérance, consommateurs de drogues, personnes autochtones). Ils s’inscrivent dans un cadre partenarial avec les organismes communautaires et les institutions ou de manière participative avec les populations concernées.
  • Elisabeth Greissler est travailleuse sociale de formation. Elle est actuellement professeure adjointe à l’École de travail social de l’Université de Montréal et membre du Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales et les discriminations.

Caractéristiques

Publication : 10 septembre 2024

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : Marquage social (ePub)

Taille(s) : 2,38 Mo (ePub)

Langue(s) : Français

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782925058205

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