Le canard et les jumelles

Jacques Jaubert raconte avec un rare bonheur l’histoire d’un couple tout à fait contemporain à qui le sort généreux accorde trois filles, dont deux jumelles. Avec elles, les parents voient double et ne tardent pas à entendre de même. Au domicile conjugal, où règne, entre autres tyrannies, celle des biberons de trois heures du matin, le tumulte, accable les parents heureux et harassés, lui par son travail au “canard”, elle par son emploi à l’O.T.A.N. (lisez : Organisation des Tiraillements Alliés dans la Neutralité) et son rôle de mère. Bientôt se pose avec acuité la question du logement. Il faut quitter le petit atelier du parc Montsouris dont la verrière fuit, et dénicher quelque chose de plus grand. Justement une possibilité s’offre dans une Habitation Longuement Méditée, ou H.L.M., de la Porte d’Italie. Mais le toit s’envole une nuit d’orage... Les époux et les filles partent le samedi à la recherche d’une résidence de rêve, en grande banlieue, à dix minutes de l’Étoile. Tout s’arrange dans cette chronique où le sourire dans l’opiniâtreté masque des difficultés sans nombre. Par son humour, son alacrité le Canard et les Jumelles plaira à tous, sans excepter, bien sûr, ceux qui ont fait, sans le vouloir, un pari jumelé...