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Résumé

"Cette anthologie de la poésie érotique constitue un florilège idéal de textes écrits au travers des âges. Elle présente la diversité et l’ingéniosité des grands auteurs de la poésie et de la littérature, un art toujours répété et merveilleusement renouvelé. Ces 110 poèmes sont interprétés magnifiquement par Sterenn Guirriec et Daniel Mesguich, de manière complice, crue, drôle ou sensuelle." Claude COLOMBINI FRÉMEAUX "La poésie érotique ne s’est nulle part dans le monde épanouie aussi triomphalement qu’en France. C’est à chaque époque une perpétuelle explosion d’audace, de virtuosité, de crudité, d’humour, de violence et de charme, émanant souvent de nos plus grands écrivains." Jean-Jacques PAUVERT

Auteur

  • Victor Hugo (auteur)

    À deux reprises, l'enfance de Victor Hugo (1802-1885) est traversée de scènes qui peupleront l'imagination du poète, du dramaturge et de l'homme politique: à 5 ans, il traverse l'Italie avec sa mère pour retrouver son père, le colonel Hugo, en poste à Naples; il n'oubliera jamais les suppliciés, pendus aux arbres, les membres humains rouges de sang. À 9 ans, l'enfant rencontre à nouveau, dans l'Espagne en révolte contre l'armée impériale, la cruauté et la mort. Il a 10 ans lorsque son parrain, le général Lahorie, est exécuté pour sa participation à une tentative de coup d'État. La même année que Les Orientales (1829) paraît Le Dernier Jour d'un condamné qui dit l'horreur de la peine de mort: le poète et le moraliste subsisteront en Hugo jusqu'à la fin de sa vie. Cette tendresse pour les pauvres et les opprimés se manifestera dans Les Misérables (1862) qui dénonceront la fatalité sociale qui pèse sur les épaules de l'humanité. Alors que paraît Notre-Dame de Paris, en 1831, Claude Gueux tue le gardien-chef de la prison de Clairvaux, M. Delacelle. Son procès commence en mars 1832, à troyes. Il est condamné à mort et décapité le 1er juin 1832. La nouvelle de Victor Hugo (C&C n°2) paraîtra en juillet 1834. À plusieurs reprises, Hugo s'opposera à la peine de mort, aussi bien sur le plan législatif, quand il sera député, que pour défendre tel ou tel condamné: Tapner en 1854 à Guernesey ou John Brown en 1859, héros de la lutte contre l'esclavage aux États-Unis. La révolution de 1830 va engager l'évolution politique de Victor Hugo. Monarchiste par fidélité à sa mère, il accepte la monarchie constitutionnelle issue de ladite révolution et bénéficie des faveurs du régime: il est reçu à l'Académie française en 1841, nommé pair de France en 1845. La révolution de 1848 voit Hugo toujours incertain: le pair de France est républicain en principe, mais soutient la régence de la duchesse d'Orléans pour se rallier enfin au prince Louis-Napoléon qui porte un si grand nom... Peu à peu, son opposition devient irréductible et il se range résolument aux côtés des ouvriers qui subissent la répression sanglante de l'armée. Au lendemain du coup d'État, le 2 décembre 1851, qui fait de Louis-Napoléon Bonaparte l'empereur des Français, il doit prendre le chemin de l'exil. Les Châtiments (1853-1870) disent la colère du proscrit, le mépris pour "le petit homme" qui a pris le pouvoir dans le sang et la haine. Quand, en 1859, l'Empire offre l'amnistie aux exilés, Hugo la refuse avec hauteur. De retour en France en 1870 et siégeant à l'Assemblée, il est un homme seul qui affirme: "Je suis de ceux qui pensent qu'on peut détruire la misère". Il a de grands projets qu'il n'aura pas le temps de faire aboutir: "Abolition de la peine de mort - Abolition des peines infamantes et afflictives - Réforme de la magistrature - Actes préparatoires des États-Unis d'Europe - Instruction gratuite et obligatoire - Droits de la femme".

  • Jean de La Fontaine est né à Château-Thierry en 1621. Il passe toute son enfance dans cette province rurale et champêtre qui - dit-on - inspirera son oeuvre. Après avoir été avocat, il s'installe à Paris, fréquente les salons littéraires et décide de se consacrer à la littérature. En 1668, il écrit ses premières fables qui connaissent un succès immédiat. Les dernières seront publiées en 1694, un an avant sa mort.

  • Arthur Rimbaud (auteur)

    Arthur Rimbaud est un célèbre poètefrançais né en 1854 à Charleville-Mézières et mort en 1891 à Marseille. Il est considéré comme un des plus grands poètes français tant sa poésie est révolutionnaire.

  • George Sand (auteur)

    George Sand, pseudonyme d’Aurore Dupin, est une écrivaine française, née le 1er juillet 1804 à Paris et décédée le 8 juin 1876 à Nohant, dans le Berry. Ses origines sont à la fois aristocratiques et populaires : son père est un descendant du maréchal de Saxe – du sang des rois de Pologne coule donc dans ses veines – et sa mère, au contraire, est fille d’un oiseleur du quai de la Mégisserie. Elle est élevée par sa grand-mère, dès 1808, à la mort accidentelle de son père. Après des études au couvent des Dames augustines anglaises, elle revient vivre à Nohant, puis elle épouse le baron François Casimir Dudevant avec lequel elle a deux enfants. Cette union se révèle, hélas, malheureuse, son mari préférant la chasse, le vin et les amours ancillaires à la lecture et à la musique. Il se montre même parfois violent. En 1830, Aurore quitte donc son époux pour aller vivre à Paris, avec son amant Jules Sandeau. Elle y gagne sa vie en écrivant tout d’abord des « bigarrures » dans Le Figaro, puis des romans sous le pseudonyme de J. Sand tout d’abord (pour Rose et Blanche – écrit avec Jules Sandeau), puis sous celui de George Sand dès 1832 quand elle compose seule Indiana (le prénom George, écrit à l’anglaise sans le « s » final, lui permet de se dissimuler et d’affirmer sa force : une femme peut agir à l’égal d’un homme). Sa carrière, fructueuse, est désormais lancée : elle écrit près de cent romans, une importante œuvre théâtrale, un grand nombre d’articles de presse et une impressionnante correspondance. Sa conduite est souvent jugée scandaleuse : elle s’habille en homme, fume, est indépendante financièrement, écrit des romans engagés... ce qui pour les bonnes consciences conservatrices de l’époque est tout à fait inacceptable ! Elle participe au lancement de plusieurs journaux politiques (La Revue indépendante, La Cause du peuple...) et fait partie – en coulisse, les femmes n’étant pas éligibles – du gouvernement provisoire de 1848. Ses idéaux républicains, sa lutte pour l’égalité homme/femme, son désir de justice sociale, la promotion des plus faibles, son amour du peuple ne se démentiront jamais et seront présents dans toute sa production littéraire, y compris dans ses romans dits « champêtres » auxquels on la réduit trop souvent. Les plus grandes figures de la politique (Louis Blanc, Pierre Leroux, Emmanuel Arago...), de la musique (Frédéric Chopin – avec qui elle vivra neuf ans –, Franz Liszt...), de la peinture (Eugène Delacroix...), du théâtre (l’acteur Bocage, Marie Dorval...) et bien sûr de la littérature (Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alexandre Dumas fils, Gustave Flaubert...) traverseront l’existence de George Sand, devenue leur amie. Déçue par la tournure des événements de 1848, puis opposée aux excès de la Commune de Paris, elle se retirera sur sa terre de Nohant, où elle cultivera « l’art d’être grand-mère » et poursuivra sa carrière d’auteur à succès. Parmi ses œuvres les plus connues, notons : Indiana (1832), Lélia (1833), Consuelo (1842), La Mare au diable (1846), François le Champi (1847-1848), La Petite Fadette (1849), Histoire de ma vie (autobiographie, 1854-1855), Contes d’une grand-mère (1875)...

  • Paul Verlaine (auteur)

    "Prince des Poètes" ou "pédéraste assassin" (formule empruntée à Léon-Paul Fargue in "Préface aux Confessions de Verlaine", éd. du Bateau ivre, coll. "Chefs-d'oeuvre d'hier", 1946)?Verlaine lui-même, relatant sa vie, hésite entre une "histoire de brigands" et un "conte de fées". Le raccourci poétique de Fargue présente l'avantage de lier ce que les biographes tentent de dissocier."Poète de grand chemin" connote le brigand (ou le vagabond) et le poète de grande envergure. Verlaine, tout au long de sa vie, oscille en effet entre errances et embourgeoisement, entre l'amour des femmes et la passion des garçons. L'oeuvre en vers, en prose, ou en "notes" autobiographiques, témoigne de ces contradictions, en même temps que de la "fatale inféodation à cette tant aimée coquine de littérature" (Verlaine, Souvenirs sur Théodore de Banville, 1891).Les premières errances de Verlaine tiennent au métier de son père, militaire de carrière. Un "hasard" de garnison le fait naître à Metz le 30 mars 1844. La démission paternelle interrompt les fréquentes mutations et fixe la famille à Paris, quartier des Batignolles (1849). L'enfant unique y est choyé et gâté à l'extrême, notamment par sa cousine Élisa. À 7 ans, il sait lire et commence des études, en internat, à l'institution Landry, puis au lycée Bonaparte (Condorcet aujourd'hui). Le sevrage affectif est douloureux, les conditions de vie carcérales, et l'enseignement médiocre; mais à 18 ans, Verlaine est bachelier. Il renonce rapidement à des études de droit, obtient un emploi de bureau à la mairie du IXe arrondissement puis à l'Hôtel de Ville, et commence à fréquenter salons littéraires et cafés. Les découvertes de la poésie et de l'absinthe, "l'atroce sorcière verte", coïncident avec les deuils du père et d'Élisa, la cousine bien-aimée.Commence alors pour Verlaine, alors âgé de 22 ans, une carrière de poète dont les publications ponctuent les moments forts de l'existence: La Bonne Chanson (1870) marque le temps des fiançailles, Romances sans paroles (1874) les vagabondages avec Rimbaud, et Sagesse (1880) l'expérience carcérale. Dans les mêmes temps, il bat sa femme, manque d'étrangler sa mère, et tire des coups de pistolet sur Rimbaud qui veut le quitter.Sa condamnation judiciaire pour tentative d'assassinat, et morale pour homosexualité (1873), lui fait perdre un emploi de professeur, l'empêche de réintégrer l'administration et lui barre l'entrée de l'Académie française.Pourtant, l'admiration des poètes et la sympathie populaire pour l'ancien communard ne se dément pas: on lui rend visite dans les salles communes des hôpitaux où il soigne ses rhumatismes, on assiste à ses "mercredis" dans les chambres d'hôtel, on se cotise pour lui verser une pension et le jour de ses obsèques (9 janvier 1896), des milliers de Parisiens, et certains des plus prestigieux, se pressent au cimetière des Batignolles pour rendre hommage à cet "homme unique dans notre littérature, qui sut se servir des mots les plus simples, des tournures les plus ingénues et de la candeur la plus désarmante pour nous dire presque tout. Presque tout ce qui compte." (Léon-Paul Fargue, op. cit.)

  • Pierre Louÿs (auteur)

    Pierre Félix Louis dit Pierre Louÿs est un poète et romancier français, né à Gand (Belgique) le 10 décembre 1870 et mort à Paris 16e le 4 juin 1925. Collectionneur, bibliophile, il est surtout connu pour ses poèmes et romans licencieux d’une grande qualité expressive autant que littéraire. Il est également connu sous les noms de plume Pierre Louis, Chrysis, Peter Lewys et Pibrac.

Auteur(s) : Victor Hugo, Jean de la Fontaine, Arthur Rimbaud, George Sand, Paul Verlaine, Louise Labé, Pierre Louÿs

Caractéristiques

Editeur : Frémeaux & Associés

Auteur(s) : Victor Hugo, Jean de la Fontaine, Arthur Rimbaud, George Sand, Paul Verlaine, Louise Labé, Pierre Louÿs

Publication : 2 novembre 2020

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre audio [WEB]

Contenu(s) : WEB

Protection(s) : Aucune (WEB)

Taille(s) : 615 octets (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3633

EAN13 Livre audio [WEB] : 3561302881416

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