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Résumé

Vers la fin de sa vie, George Sand, éprouvée par ses amours tumultueuses et endeuillée par plusieurs drames personnels, réduit son univers géographique à la France et revient à Nohant en 1865. Du Var – où elle soigne une grave infection pulmonaire – au Berry, elle se consacre désormais à une exploration littéraire minutieuse de son environnement. Tantôt empreints d’un doux lyrisme et d’un amour profond pour sa terre natale, d’une belle érudition – biologie, étude des animaux, considérations architecturales et rencontres avec des habitants – ou d’une teinte plus politique et engagée notamment en faveur de la république, ces écrits reflètent la « bonne dame » qu’est devenue George Sand : sereine, attentive et curieuse de ce qui l’entoure. Ce second volume contient : Le Voyage dit du Midi, Promenade autour d’un village, Journal d’un voyageur pendant la guerre et Nouvelles lettres d’un voyageur.

Auteur

  • George Sand (auteur)

    George Sand, pseudonyme d’Aurore Dupin, est une écrivaine française, née le 1er juillet 1804 à Paris et décédée le 8 juin 1876 à Nohant, dans le Berry. Ses origines sont à la fois aristocratiques et populaires : son père est un descendant du maréchal de Saxe – du sang des rois de Pologne coule donc dans ses veines – et sa mère, au contraire, est fille d’un oiseleur du quai de la Mégisserie. Elle est élevée par sa grand-mère, dès 1808, à la mort accidentelle de son père. Après des études au couvent des Dames augustines anglaises, elle revient vivre à Nohant, puis elle épouse le baron François Casimir Dudevant avec lequel elle a deux enfants. Cette union se révèle, hélas, malheureuse, son mari préférant la chasse, le vin et les amours ancillaires à la lecture et à la musique. Il se montre même parfois violent. En 1830, Aurore quitte donc son époux pour aller vivre à Paris, avec son amant Jules Sandeau. Elle y gagne sa vie en écrivant tout d’abord des « bigarrures » dans Le Figaro, puis des romans sous le pseudonyme de J. Sand tout d’abord (pour Rose et Blanche – écrit avec Jules Sandeau), puis sous celui de George Sand dès 1832 quand elle compose seule Indiana (le prénom George, écrit à l’anglaise sans le « s » final, lui permet de se dissimuler et d’affirmer sa force : une femme peut agir à l’égal d’un homme). Sa carrière, fructueuse, est désormais lancée : elle écrit près de cent romans, une importante œuvre théâtrale, un grand nombre d’articles de presse et une impressionnante correspondance. Sa conduite est souvent jugée scandaleuse : elle s’habille en homme, fume, est indépendante financièrement, écrit des romans engagés... ce qui pour les bonnes consciences conservatrices de l’époque est tout à fait inacceptable ! Elle participe au lancement de plusieurs journaux politiques (La Revue indépendante, La Cause du peuple...) et fait partie – en coulisse, les femmes n’étant pas éligibles – du gouvernement provisoire de 1848. Ses idéaux républicains, sa lutte pour l’égalité homme/femme, son désir de justice sociale, la promotion des plus faibles, son amour du peuple ne se démentiront jamais et seront présents dans toute sa production littéraire, y compris dans ses romans dits « champêtres » auxquels on la réduit trop souvent. Les plus grandes figures de la politique (Louis Blanc, Pierre Leroux, Emmanuel Arago...), de la musique (Frédéric Chopin – avec qui elle vivra neuf ans –, Franz Liszt...), de la peinture (Eugène Delacroix...), du théâtre (l’acteur Bocage, Marie Dorval...) et bien sûr de la littérature (Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alexandre Dumas fils, Gustave Flaubert...) traverseront l’existence de George Sand, devenue leur amie. Déçue par la tournure des événements de 1848, puis opposée aux excès de la Commune de Paris, elle se retirera sur sa terre de Nohant, où elle cultivera « l’art d’être grand-mère » et poursuivra sa carrière d’auteur à succès. Parmi ses œuvres les plus connues, notons : Indiana (1832), Lélia (1833), Consuelo (1842), La Mare au diable (1846), François le Champi (1847-1848), La Petite Fadette (1849), Histoire de ma vie (autobiographie, 1854-1855), Contes d’une grand-mère (1875)...

  • Hubert Prolongeau (Préface de)

    Journaliste, Hubert Prolongeau a publié plusieurs essais et romans, notamment Sans domicile fixe, Américain, américain, Le baiser de Judas, Le curé de Nazaret et La cage aux fous. Après L’assassin de Bonaparte et Bonaparte et le mort du Diwan, Bonaparte et la machine infernale est la dernière enquête inédite de Sébastien Cronberg

Auteur(s) : George Sand

Caractéristiques

Editeur : Arthaud

Auteur(s) : George Sand

Publication : 24 janvier 2024

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub], Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : ePub, PDF

Protection(s) : DRM Adobe (ePub), DRM Adobe (PDF)

Taille(s) : 901 ko (ePub), 2 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3640, 3647, 3442

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782080429926

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782080429919

EAN13 (papier) : 9782080414120

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