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Résumé

Edition enrichie de Dominique Fernandez comportant une sélection d'articles de journaux d'époque, une préface et un dossier sur le roman."Pourquoi Stendhal est-il allé ici, plutôt que là ? Où est-il descendu ? Où a-t-il été le plus heureux ? Son livre n'est pas un guide mais une suite de points de vue personnels, qui reflètent son humeur et son goût du moment. Pas de visite exhaustive et impartiale de la France ; aucune idée d'inventaire ou de vade-mecum. Il n'est question que de se peindre soi-même, de faire son autoportrait en touriste. Deux règles pour Stendhal : écrire vite, sous le coup de l'impression, et rester soi-même, refuser les opinions prescrites par la mode. Car pour lui le tourisme n'est pas une présentation objective des centres d'intérêt d'un lieu mais le déroulement subjectif de ce qui se passe dans son âme. C'est un tourisme intérieur : exploration de ses souvenirs, de ses sensations, de ses humeurs, de ses fantasmes. D'où la vivacité et la fraîcheur; inaltérées, de son ouvrage, presque deux siècles après sa parution."Dominique Fernandez

Auteur

  • Stendhal (auteur)

    Henri Beyle, qui use depuis 1817 du pseudonyme de Stendhal, a 46 ans quand il publie, en 1829, Vanina Vanini. À cette date, il n’a écrit ni Le Rouge et Le Noir (1830), ni La Chartreuse de Parme (1839), et n’est connu que comme critique d’art, théoricien, pamphlétaire et auteur de « promenades » culturelles italiennes (Rome, Naples et Florence, 1817). Pourtant, par sa vie comme par son œuvre, il incline vers le romanesque.Stendhal est né à Grenoble en 1873. Très tôt marqué par la mort d’une mère chérie survenue quand il avait sept ans, il narre dans son autobiographie, Vie de Henri Brulard, la haine qu’il voue à un père fermé à toute beauté et à un précepteur tyrannique, ainsi que la mythologie personnelle dans laquelle il s’est réfugié : l’Italie, patrie d’origine de sa mère disparue, devient dans son imaginaire une terre idéale, « où les orangers fleurissent », où l’amour, l’art et le bonheur sont possibles. Au fil des ans, son désir de liberté s’accroît, amplifié par la découverte des écrits de Rousseau et de Voltaire. Bon élève, il suit l’enseignement de l’École centrale de Grenoble, avant de pouvoir enfin partir à Paris, en 1799, pour y préparer le concours d’entrée à l’École polytechnique.Mais une fois sur place, Stendhal abandonne cette idée. Pris dans le tourbillon politique qui résulte du coup d’État de Bonaparte (9 novembre 1799), il décide de lier son destin à celui du jeune général et participe à l’aventure des conquêtes napoléoniennes. Jusqu’en 1815, il alterne campagnes militaires (Italie, Allemagne, Russie) et fonctions administratives (auditeur au Conseil d’État en 1810) ; élégant, mondain et insouciant, il vit avec amertume la chute de l’Empire. Pourtant, il poursuit sa carrière, et continue de fréquenter sa patrie d’élection, l’Italie. Là, il se prend de passion pour Angela Pietragrua, puis pour Métilde Dembowski, qui le repousse.Accusé de sympathie pour les carbonari – affection particulièrement sensible dans Vanina Vanini–, il est expulsé de Milan en 1821. De retour en France, il prend part à la bataille romantique, prônant la rupture avec les règles classiques, au nom de la modernité (Racine et Shakespeare, 1823).Il est alors en passe de devenir une figure du monde littéraire parisien, lorsqu’en 1827 il change de cap et publie son premier roman, Armance. En dépit d’un échec cuisant, il persévère dans cette voie et se consacre pleinement à sa nouvelle carrière, tandis qu’il est nommé consul à Trieste en 1830 ; il publie ainsi quelques-unes des Chroniques italiennes (parmi lesquelles Vanina Vanini), Le Rouge et Le Noir, puis La Chartreuse, roman écrit en 52 jours. À sa mort, à Paris, en 1842, il laisse des manuscrits inachevés, dont Lucien Leuwen.Stendhal est donc venu fort tard au genre narratif. Romancier de talent, il a pourtant été critiqué par ses contemporains, peu habitués au caractère novateur d’une prose qui permet à la fois de dire la vérité et de provoquer un tête-à-tête imaginaire avec soi...

  • Dominique Fernandez (Préface de)

    Dominique Fernandez est né à Paris en 1929. École normale supérieure, agrégation d'italien, doctorat ès lettres. Il écrit pour Le Nouvel Observateur . Il a obtenu le prix Médicis en 1974 pour Porporino ou les Mystères de Naples , le prix Goncourt en 1982 pour Dans la main de l'ange . Il publie L'Art de raconter en 2007, année où il est élu à l'Académie française. Derniers livres parus : Ramon , 2009 et Tolstoï , 2010.

Auteur(s) : Stendhal

Caractéristiques

Editeur : Editions Gallimard

Auteur(s) : Stendhal

Publication : 21 novembre 2014

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub], Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : ePub, PDF

Protection(s) : DRM Adobe (ePub), DRM Adobe (PDF)

Taille(s) : 2,05 Mo (ePub), 6,86 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3436, 3443, 3803

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782072552939

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782072552946

EAN13 (papier) : 9782070301591

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