IziBooks IziBooks IziBooks IziBooks

Suivre l’actualité de ce titre (promotion, parution...)

Résumé

Ce volume rassemble les pièces les plus célèbres de Corneille, grâce auxquelles le dramaturge, délaissant les essais comiques de ses débuts, se fit un nom. De la tragi-comédie Clitandre à La Mort de Pompée, en passant par Médée – sa première tragédie, imitée de Sénèque –, Horace, Cinna, Polyeucte, sans oublier Le Cid – qui en 1637 donna lieu à l’une des querelles les plus marquantes de l’histoire du théâtre –, le tragique cornélien apparaît dans toute sa variété. On en retiendra surtout des situations extraordinaires, vertueusement surmontées par des personnages héroïques et sublimes, qui surprennent et subjuguent par la démonstration de la force de leur volonté. Car le tragique cornélien est d’abord un spectacle de grandeur morale – celui-là même qui fit pleurer le prince de Condé lors de la représentation de Cinna. Ainsi que l’écrivait André Suarès, « Corneille, toujours dans la Cité, absolu comme l’État, roide comme la loi, souvent exprime par les traits les plus forts les nuances les plus subtiles et toutes les finesses du scrupule. Ce contraste est étonnant. Il fait le fond de ce singulier génie et de la complexion la plus originale ».

Auteur

  • Pierre Corneille (auteur)

    Né en 1606 à Rouen dans une famille de moyenne bourgeoisie, Corneille connaît très tôt le besoin impérieux d'ascension sociale. En effet, passionnément épris de la jeune Catherine Hue, il ne peut l'épouser faute d'une dignité suffisante. Deux offices achetés en 1628 font de lui un avocat chargé de défendre les intérêts du roi et qui pourrait en être récompensé par l'anoblissement. Mais c'est grâce au succès du Cid que Corneille reçoit en 1637 son quartier de noblesse. En 1641, Richelieu intervient pour favoriser son mariage avec une jeune aristocrate, Marie de Lampérière. Mais, en 1664, Louis XIV révoque les lettres de noblesse accordées depuis 1630. Et ce n'est qu'en 1669 que Corneille obtient enfin confirmation de son anoblissement. Corneille se montre un homme à la piété réelle mais jamais puritaine. Chez les jésuites où il est élevé, il apprend à écrire les vers latins dont le rythme se retrouve parfois dans ses tragédies. C'est là également qu'il découvre le théâtre car les jésuites faisaient fréquemment jouer des pièces à leurs élèves. Son goût profond de la liberté vis à vis de toutes les règles théâtrales et la souveraineté de ses personnages sont hérités de la morale moliniste, morale de la volonté individuelle, en opposition au modèle janséniste de la grâce. Cette liberté d'esprit l'oppose aux tenants de la bienséance et le pousse à condamner les menaces rigoristes contre le théâtre d'un Nicole ou d'un Bossuet. Il a des amis libertins mais ne rejoint jamais le cercle des libres penseurs, trop respectueux pour cela des valeurs chrétiennes et du pouvoir royal. Toute sa vie, Corneille mène une double carrière d'avocat et d'auteur dramatique. En quarante-cinq ans d'une carrière théâtrale commencée brillamment à 23 ans, il écrit plus de 30 pièces et connaît sous Louis XIII et la Régence une gloire que le règne de Louis XIV va progressivement ternir. Richelieu le protège, lui accorde une pension, prend sa défense dans la querelle du Cid, et l'anoblit. Toujours fidèle à l'autorité royale, au moment de la Fronde, Corneille remplace au pied levé le procureur de Normandie, passé du côté des frondeurs, tout en manifestant dans Nicomède sa sympathie pour Condé. Mazarin et les princes révoltés se montrent tout aussi peu reconnaissants à son égard. Il se retire alors du monde théâtral pour traduire L'Imitation de Jésus-Christ. Grâce à quelques mécènes protecteurs, dont Fouquet, il revient à la scène pour connaître quelques années d'apogée: une édition in-folio (format réservé aux Anciens) de ses oeuvres paraît en 1664, manifestant sa consécration. Louis XIV le dote, comme tous les gens de lettres, en 1663 mais oublie de lui verser sa pension. Le roi espère par sa politique de mécénat inféoder les auteurs, mais Corneille est trop indépendant et trop peu à la mode pour demeurer un phare à la cour du Roi-Soleil. Bientôt on lui préfère Racine et on ne le reconnaît plus que comme le "vieux Corneille", auteur vénérable mais tombé en désuétude. Il meurt en 1684 à l'âge de 78 ans.

Auteur(s) : Pierre Corneille

Caractéristiques

Editeur : Flammarion

Auteur(s) : Pierre Corneille

Publication : 24 février 2016

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub (Reflowable)], Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : ePub (Reflowable), PDF

Protection(s) : DRM Adobe (ePub), DRM Adobe (PDF)

Taille(s) : 1,83 Mo (ePub), 42,2 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3622, 3625

EAN13 Livre numérique eBook [ePub (Reflowable)] : 9782081385559

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782081385566

EAN13 (papier) : 9782080712820

Vous aimerez aussi

Les promos du moment

--:-- / --:--