Résumé
« Qu’est-ce qu’un paradis qu’on achète au prix de son salut éternel ? »Dans Les Paradis artificiels (1860), qui se composent de deux volets, Le Poème du haschisch et Un mangeur d’opium, Baudelaire philosophe sur les effets du haschisch et traduit, en les éclairant d’une lueur tragique, les Confessions d’un mangeur d’opium anglais de Thomas De Quincey, publiées quarante ans plus tôt. Comme dans son œuvre poétique, l’auteur des Fleurs du Mal y explore le « goût de l’infini » qui pousse constamment l’homme à la recherche de l’idéal. Objet hybride, qui tient à la fois de la traduction, de l’essai, du conte et du poème, Les Paradis artificiels sont une méditation sur la volonté et l’imagination, sur les sombres tentations qui déchirent l’âme humaine, et par-dessus tout sur la puissance rédemptrice de l’art.Dossier 1. L’opium et le haschisch dans la littérature romantique2. Les Paradis artificiels et leurs lecteurs.
Auteur
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Né à Paris en 1821, Charles Baudelaire publie ses premiers poèmes intitulés Les Fleurs du Mal en 1855 dans la Revue des Deux Mondes. C'est en 1857 que paraît le volume. La même année l'auteur et son éditeur sont condamnés à des amendes et à la suppression de six poèmes. La deuxième édition ne paraîtra qu'en 1861, six ans avant la mort du poète.
Caractéristiques
Publication : 20 janvier 2021
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF], Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : DRM Adobe (PDF), DRM Adobe (ePub)
Taille(s) : 1,77 Mo (PDF), 645 ko (ePub)
Code(s) CLIL : 3436, 3013, 3633
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782080240484
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782080240460
EAN13 (papier) : 9782081495784