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Résumé

‘600 Quotations from French Philosophy’ is a collection of thoughts and reflections from six of the greatest French thinkers of all time. France’s influence on Western philosophy cannot be understated, from the Age of Enlightenment through to the founding of modern philosophy. Many of these quotes have as much resonance today as they did when they were first coined. Superb for dipping in and out of, there are more than a few thoughts in this book worth memorising, and even more that are sure to inspire.Montesquieu (1689 – 1755) was born in Aquitaine, and his writing had a huge influence on political systems. Voltaire (1694 – 1778), a Parisian, was one of the founders of the French Enlightenment movement. Born in Langres, Denis Diderot (1713 – 1784) was a writer and another important figure in the Age of Enlightenment. Gaston Bachelard (1884 – 1962) was born in Bar-sur-Aube and went on to become an important scientific philosopher. Born in Geneva, Jean-Jacques Rousseau (1712 – 1778) was a spearhead in the European Enlightenment movement. Blaise Pascal (1623 – 1662) was born in Clermont-Ferrand and is best remembered as a fideistic philosopher.

Auteur

  • Blaise Pascal (auteur)

    Mathématicien ou philosophe ? Théologien ou physicien ? Pascal était tout cela à la fois, ce qui en fait un des esprits les plus brillants de son temps. Figure intellectuelle majeure du XVIIe siècle, Pascal demeure aujourd'hui une référence en matière de réflexion sur Dieu, sur l'infini, sur l'inconnu. Ses recherches ont contribué à faire avancer les sciences dures autant que ses fameuses Pensées ont amené ses contemporains à s'interroger sur leur rapport au spirituel.

  • Gaston Bachelard (auteur)

    Par Dominique LecourtProfesseur de philosophie à l’Université Paris VII – Denis-Diderot, où il dirige le Centre Georges Canguilhem   Gaston Bachelard (1884-1962) reste la figure emblématique majeure de l’épistémologie française. J’ai avancé, il y a plus de trente ans, l’expression d’« épistémologie historique » pour désigner, à son propos, la particularité de cette tradition liant étroitement la philosophie et l’histoire des sciences.   Légende républicaine, né à Bar-sur-Aube, d’abord employé des postes, il finit sa carrière comme professeur de philosophie à la Sorbonne après avoir enseigné avec passion la physique et la chimie au lycée. Directeur de l’Institut d’Histoire des Sciences, il est élu à l’Académie des sciences morales et politiques en 1955.   Philosophe Janus consacrant autant de temps à scruter les images et les métaphores de textes littéraires qu’à interroger les textes scientifiques sur leur philosophie, il élabore parallèlement une théorie de l’imagination poétique et une « poétique de la rêverie » qui lui valent une renommée internationale. L’eau et les rêves (1942) et L’air et les songes (1943) sont ses ouvrages parmi les plus traduits. Une doctrine métaphysique unit les deux versants de son œuvre. D’ascendance schopenhauerienne, de tonalité anti-bergsonienne, elle prend la forme d’une méditation sur la discontinuité du temps et s’expose dans L’intuition de l’instant (1932) et La dialectique de la durée (1936).   Le nouvel esprit scientifique (1934) se présente comme une réflexion sur la nouveauté essentielle des sciences mathématiques et physiques du début du XXe siècle. Géométries non-euclidiennes, théories de la relativité, mécanique ondulatoire et mécanique quantique invitent à repenser les bases métaphysiques de la pensée scientifique. Cette réflexion s’inscrit dans une perspective historique, pédagogique et psychologique, car Bachelard veut penser les rapports qu’instituent les nouvelles doctrines avec les anciennes.   La philosophie du non (1940) présente des analyses portant sur l’évolution de notions fondamentales de la physique ou de la chimie. Philosophe qui entend rester à « l’école des savants », il reprend ses analyses sur de nouvelles bases dix ans plus tard en tenant compte des développements les plus récents des sciences et de l’approfondissement de sa réflexion dans Le rationalisme appliqué (1949), L’activité rationaliste de la physique contemporaine (1951) et Le matérialisme rationnel (1953).   La Formation de l’esprit scientifique (1938) explore la dimension psychologique et pédagogique des leçons que l’on peut tirer des nouveautés scientifiques. On en retient un ensemble de thèses groupées autour de l’idée de « rupture épistémologique ». Les sciences s’établissent en rupture avec la connaissance que paraissaient prolonger les doctrines classiques du XVIIe au XIXe siècle. De là, les célèbres lignes : « Quand on cherche les conditions psychologiques du progrès, on arrive bientôt à cette conviction que c’est en terme d’obstacles qu’il faut poser le problème de la connaissance scientifique ». Il n’existe donc pas de vérités premières, « il n’y a que des erreurs premières ». L’esprit, quand il arrive devant la science, n’est pas jeune, « il a l’âge de ses préjugés ». Et, dans la connaissance scientifique, « rien n’est donné, tout est construit ». Bachelard résume en cette sentence que « Le réel n’est jamais ce que nous pourrions croire ; il est toujours ce que nous aurions dû penser ».   À l’aide d’exemples attrayants, il fait l’inventaire de ces obstacles : expérience première, substantialisme, animisme… Tirant les leçons de son expérience de professeur de sciences physiques, il montre comment ces obstacles s’enracinent dans des « complexes » inconscients. Il forme le projet d’une « psychanalyse de la connaissance objective ». Toute connaissance scientifique étant le résultat d’une rectification, laquelle suppose une « problématisation » des évidences, il considère que l’essentiel de la pédagogie dans les sciences consiste à introduire les élèves au « sens du problème ». La première réalisation de ce projet sera La psychanalyse du feu (1938), dont cependant il ne se satisfera jamais.   Cette philosophie ne se résume toutefois pas à ce noyau thématique. Elle comporte une thèse s’exprimant dans le Nouvel esprit scientifique : « La science crée de la philosophie », puis de façon polémique et programmatique dans La philosophie du non : « Le philosophe croit que la philosophie des sciences peut se borner aux principes des sciences, aux thèmes généraux… ». Mais il est bien plus intéressant de « retracer la vie philosophique des notions » en étudiant « les notions philosophiques engagées dans l’évolution de la pensée scientifique ».   La philosophie des sciences apparaît ainsi comme interne aux sciences. Il revient aux philosophes de l’expliciter et de s’engager dans son mouvement, au risque de bousculer toutes les doctrines élaborées à propos de la connaissance (rationalisme, réalisme, positivisme, idéalisme…). Bachelard récuse ainsi les oppositions sur lesquelles ont tablé les théories modernes de la connaissance. À suivre la dialectique à l’œuvre dans le travail des physiciens, par exemple, on ne rencontre jamais en effet le supposé face à face d’un sujet et d’un objet, de l’abstrait ou du concret, de l’esprit et de la matière… L’objet n’est jamais qu’objectivation, le réel que réalisation et le sujet que subjectivation. Ce qui importe, c’est le mouvement.   Sa réflexion épistémologique s’applique aux questions débattues dans la « cité scientifique ». Sa philosophie est ouverte et doit se remanier avec le renouvellement de la pensée scientifique et de ses conditions. Cette philosophie ainsi engagée dans le mouvement des sciences est une vraie philosophie des sciences. En s’appliquant, le rationalisme se fait « régional », respectant la diversité des formes de la rationalité.   Aux interrogations sur le réel, sur le déterminisme, sur l’espace ou le temps, s’ajoutent celles que suscite la physique des grands instruments (Big science) et, prévoit-il en 1940, celles que susciteront les sciences biologiques dès lors que les philosophes voudront bien prendre en considération que la « causalité formelle, si méconnue, si légèrement rejetée par les réalistes, pourrait être étudiée dans un esprit philosophique nouveau ».   Avant-guerre, il soutenait contre les positivistes que si « l’esprit peut changer de métaphysique, il ne peut se passer de métaphysique ». Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il fait porter l’accent de ses analyses sur la production des phénomènes dans les laboratoires, sur la structure rationnelle de l’expérimentation et la transformation, dans la « cité scientifique », du rationalisme en co-rationalisme.   Cette conception demande aux philosophes d’acquérir une formation scientifique suffisante pour juger des notions philosophiques à l’œuvre dans la science en train de se faire. Elle affirme de surcroît « l’actualité de l’histoire des sciences », en tant que cette histoire offre un matériau indispensable pour dégager les ressorts philosophiques de la conceptualisation scientifique. Cette histoire a ceci de particulier qu’elle juge son passé et procède par récurrences. Et de ces jugements, l’esprit peut tirer quelque leçon de liberté.   On a souvent affirmé que les philosophes français des sciences ont « ignoré » les développements du positivisme logique. Ils ont en réalité refusé l’essentiel de la doctrine en connaissance de cause.   Le premier désaccord concerne le statut de la logique. Dans son opuscule Sur la logique et la théorie de la science (1942), Jean Cavaillès (1903-1944) s’en prend à ce qu’il appelle le « logicisme empiriste » de Rudolf Carnap (1891-1970) selon lequel « les mathématiques n’ont pas de contenu propre de connaissance ». Bachelard l’approuve et préface l’édition posthume en s’appuyant sur Edmund Husserl (1859-1938) et Ferdinand Gonseth (1890-1975). La logique ne saurait être à ses yeux que seconde par rapport au mouvement inventif des mathématiques lui-même engagé dans le développement des sciences physiques. Or, c’est un thème constant de Bachelard depuis l’Essai sur la connaissance approchée (1928) que les mathématiques ne sauraient être conçues comme un langage bien fait. Si l’on peut succomber à l’illusion que l’esprit scientifique « reste au fond le même à travers ses rectifications les plus profondes », c’est qu’« on n’estime pas à sa juste valeur le rôle des mathématiques dans la pensée scientifique… ». L’essence des mathématiques tenant dans leur puissance d’invention, elles apparaissent comme l’élément moteur du dynamisme de la pensée scientifique, mais ne sauraient être réduites au statut de simple langage exprimant des faits d’observation.   Deuxième désaccord : l’accent mis, non sur l’observation, mais sur l’expérimentation. Les observations du type « lectures d’index » que Carnap utilise pour défendre son physicalisme premier n’ont, pour Bachelard, aucune valeur scientifique. Cela dit, les objets qu’explorent les sciences physiques ne sont point des « choses ». Ils ne sont point naturels, mais artificiellement créés à des fins de connaissance. Et les instruments doivent être considérés, non comme des outils perfectionnés, mais comme des « théories matérialisées », dont le degré de précision doit être ajusté à l’objectif de la recherche.   L’énoncé : « La science crée de la philosophie » définit ainsi un type original de philosophie des sciences et se signale par son ambition de dégager la philosophie à l’œuvre dans la science en train de se faire, à la lumière de l’histoire dont elle doit assumer l’héritage. Retentissant dans l’ensemble de la culture et stimulant la dynamique intellectuelle de chacun, cette philosophie se veut, mieux que les existentialismes contemporains, école de liberté.
  • Voltaire (auteur)

    Voltaire a vécu 84 ans, consacrant sa longue existence à la lutte contre le fanatisme, la superstition, l'injustice et la corruption. Intellectuel engagé dans les problèmes de son siècle, il a défendu ardemment le principe de liberté, participé à tous les débats, discuté sans fin avec ses illustres contemporains dont Rousseau, Diderot et Grimm. Homme d'action, il s'est personnellement investi dans des cas d'erreurs judiciaires. Écrivain, il a pratiqué des genres aussi variés que la tragédie, l'essai et le dictionnaire; il a inventé le conte philosophique. Homme du monde, il a fréquenté les grands et courtisé les rois. Enfin, spéculateur averti, Voltaire a amassé au cours de sa vie une vraie fortune qui lui assurera une vieillesse très confortable. Cet être d'exception a été aussi un créateur de langage: polémiste brillant, il a pratiqué toutes les gammes du discours argumentatif, avec un goût marqué pour l'ironie et le sarcasme. Né François-Marie Arouet en 1694, Voltaire est le fils d'un notaire parisien qui lui assure une excellente formation: scolarité chez les jésuites au prestigieux collège de Clermont (aujourd'hui Lycée Louis-le-Grand), puis études de droit dans lesquelles il s'engage sans enthousiasme, préférant une vie mondaine où il côtoie une aristocratie athée et libertine. Son esprit caustique et son goût de la querelle lui valent deux séjours à la prison de la Bastille et un exil en Angleterre (1726-1728). À son retour, il connaît deux beaux succès au théâtre (Zaïre, 1732) et publie les Lettres philosophiques sur l'Angleterre (1734), oeuvre polémique qui chante les louanges de l'Angleterre au détriment de la France. L'ouvrage sera condamné par le Parlement, à l'instar des oeuvres ultérieures qui seront presque toutes interdites par la censure. Réfugié au château de Cirey, à la frontière lorraine, Voltaire mène de 1734 à 1744 une existence confortable auprès de la brillante Mme du Châtelet, travaillant à deux ouvrages historiques: Le Siècle de Louis XIV et l'Essai sur les moeurs, et se consacrant à l'étude des sciences. Courtisan de 1744 à 1747, il est nommé historiographe de France (1745), puis élu à l'Académie française (1746). En 1747, il publie Zadig ou la Destinée avant de rejoindre en 1750 Frédéric II de Prusse, le roi philosophe. Dès 1753, brouillé avec son protecteur, il cherche un asile et finit par s'établir en Suisse (1755) aux "Délices" où il rédige l'Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et le Poème sur le désastre de Lisbonne (1756). En 1758, il acquiert le domaine de Ferney. Pendant 20 ans, il mène l'existence d'un grand propriétaire terrien, créant autour de lui une petite cour où grands seigneurs et hommes de lettres viennent lui rendre visite. Il écrit Candide (1759), le Traité sur la tolérance (1763), le Dictionnaire philosophique (1764), L'Ingénu (1767, C&C n°48); envoie vingt lettres par jour, s'engage dans les affaires Calas, Sirven, de La Barre et s'impose comme le maître à penser du siècle des Lumières. En 1791, quelques années après son décès survenu en 1778, son corps est transporté au Panthéon.

  • Professeur à l'université du Maine (Le Mans)

  • Denis Diderot (auteur)

    Philosophe, romancier, essayiste, dramaturge, critique d'art, polémiste, épistolier: Diderot est un auteur aux multiples facettes. Admiré d'abord en son temps comme maître d'oeuvre de l'Encylopédie, il est le plus novateur des philosophes des Lumières, dont il incarne l'esprit par son matérialisme athée, son refus de tout dogmatisme, et sa confiance en la raison. Né à Langres en 1713, Diderot est le fils aîné d'une famille aisée de couteliers, qui le destine à la prêtrise. Tonsuré en 1726 après de brillantes études chez les jésuites, il est lui-même convaincu de sa vocation religieuse, mais renonce pourtant à la carrière de chanoine et s'enfuit à Paris pour y poursuivre ses études: "Il vient un moment où presque toutes les jeunes filles et les jeunes garçons tombent dans la mélancolie (...). Ils prennent pour la voix de Dieu qui les appelle à lui les premiers efforts d'un tempérament qui se développe." (Jacques le Fataliste). Débute alors une période de bohème: traducteur, précepteur, Diderot vit d'expédients - dans la misère. Cette rude insertion dans le monde réel lui fournit les bases de sa révolte intellectuelle, et développe en lui le sens du pittoresque et du réalisme. Il devient l'ami de Rousseau, épouse clandestinement une lingère en 1743, et se fait connaître par ses Pensées philosophiques et sa Lettre sur les aveugles, véritables brûlots antireligieux qui subordonnent le divin à l'Histoire et fondent son matérialisme. "Les institutions surnaturelles et divines se fortifient et s'éternisent, en se transformant, à la longue, en lois civiles et nationales; et (...) les institutions civiles et nationales se consacrent, et dégénèrent en préceptes surnaturels et divins", résume-t-il dans le Supplément au Voyage de Bougainville (C&C n°54). À partir de 1746, Diderot partage avec d'Alembert la direction de l'Encyclopédie, entreprise colossale et harassante qui entend dresser un inventaire "raisonné" des connaissances, et fait des progrès scientifiques, techniques et sociaux les garants de la liberté humaine. Cette aventure, partagée avec les grands noms du siècle mais dont Diderot rédige à lui seul presque le quart, est sans cesse contrariée par les critiques et la censure; elle s'achève en 1772. Parallèlement, Diderot poursuit son oeuvre personnelle, où, en associant philosophie et fiction, il crée de nouvelles formes, comme le drame bourgeois ou le roman dialogué. De ses oeuvres majeures (Le Neveu de Rameau, Jacques le Fataliste, Les Bijoux indiscrets, La Religieuse, Le Rêve de d'Alembert, Supplément au Voyage de Bougainville, Paradoxe sur le comédien, Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de ***), bien peu paraîtront de son vivant. Confirmé dans sa notoriété, il fréquente les salons de Madame d'Épinay et du baron d'Holbach; en 1773, il séjourne à Saint-Pétersbourg à l'invitation de Catherine II: il apprécie l'accueil, mais conteste le "despotisme éclairé" de la tsarine. De retour à Paris, il mène une vie plus calme, rédige ses derniers ouvrages, et précise son matérialisme. Il meurt en 1784, rejoignant ainsi ("Est-ce que l'on sait où l'on va ? " objecte Jacques le Fataliste) Sophie Volland, la femme selon son coeur, rencontrée en 1755.

Auteur(s) : Blaise Pascal, Gaston Bachelard, Voltaire, Montesquieu, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot

Caractéristiques

Editeur : Saga Egmont International

Auteur(s) : Blaise Pascal, Gaston Bachelard, Voltaire, Montesquieu, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot

Publication : 1 avril 2022

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre audio [MP3]

Contenu(s) : MP3

Protection(s) : Aucune (MP3)

Taille(s) : 114 Mo (MP3)

Langue(s) : Anglais

EAN13 Livre audio [MP3] : 9782821178885

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