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Résumé

La collection Pause-nouvelle Classique est un rendez-vous avec les grands noms de la littérature. Et dans cette anthologie, ils prennent la plume pour nous dessiner quelques traits d’humour.

Certains auteurs sont justement connus pour leurs histoires drôles, parfois burlesques, voire surréalistes, tel Alphonse Allais ou encore Mark Twain, le père de Tom Sawyer. D’autres, habituellement plus sérieux, se sont parfois frottés au genre difficile de la comédie de façon plus anecdotique au regard de leur œuvre, utilisant pour certains l’humour satirique afin de mettre en lumière les dérives de leurs contemporains. Et c’est ainsi que l’on se retrouve à rire en compagnie d’Émile Zola, de Victor Hugo ou encore de Léon Tolstoï. L’auriez-vous imaginé?

C’est pourtant le pari que je prends avec vous! Dans cet ouvrage, vous découvrirez des inventeurs exubérants et un ogre maladroit, vous suivrez la mésaventure d’une jeune femme qui perd son fiancé, mais petit à petit... par morceaux. Vous découvrirez l’ingénieux stratagème d’un provincial monté sur Paris et décidé à s’y faire des relations, et vous saurez ce qu’il advint d’un homme qui avait décidé de suivre aveuglément ce que disent les panneaux publicitaires.

Après «Histoires fantastiques du xixe siècle», ce recueil est le deuxième volet d’une trilogie consacrée à ce qui fut le siècle de la nouvelle.

Auteur

  • Mark Twain (auteur)

    Mark Twain (1835 - 1910), dont le véritable nom est Samuel Langhorne Clemens, est né dans la Missouri. Orphelin de père à l'âge de douze ans, il exerce plusieurs métiers : typographe, rédacteur dans un journal, pilote de bateau à vapeur sur le Mississipi. Ne voulant pas se battre au côté des sudistes pour le maintien de l'esclavage, il s'enfuit vers les montagnes du Névada et devient chercheur d'or. A partir de 1864, il exerce l'activité de reporter à San Francisco et se déplace en Europe en tant que correspondant de presse. Romancier, humoriste et essayiste, il décrira avec réalisme et sévérité la société américaine.

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

  • (1811-1872). Théophile Gautier débute dans la peinture, puis se fait poète par admiration pour Victor Hugo. Parti du romantisme flamboyant, il va devenir l'un des chefs de file de la jeune poésie parnassienne des années 1860. Poète, romancier, journaliste, grand voyageur à la curiosité insatiable, il a marqué la vie littéraire de son temps.

  • Léon Tolstoï (auteur)

    Léon Tolstoï (1828-1910) est un écrivain russe resté célèbre surtout pour ses grands romans, notamment Guerre et paix (1869) et Anna Karénine (1877).

  • Henry-René-Albert-Guy de Maupassant, est un écrivain français né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques et mort le 6 juillet 1893 à Paris.

  • Oscar Wilde (auteur)

    Oscar Wilde, auteur irlandais, s’est fait connaître non seulement par ses nouvelles, articles de journaux ou pièces de théâtre, mais également par sa personnalité et son esprit vif aux traits acérés. Né en 1854 à Dublin et mort en 1900 à Paris, il connut une vie mouvementée et fut condamné à deux ans de travaux forcés pour avoir affiché ouvertement ses relations homosexuelles avec le jeune Lord Alfred de Queensberry, surnommé « Bosie ».Cet emprisonnement lui laissa des séquelles dont il ne se remit jamais. Cela contribua à mettre un terme à sa carrière, car après sa condamnation il n’écrivit que deux textes : une lettre, De Profundis, adressée à son amant pendant qu’il était en prison, et La Ballade de la geôle de Reading écrite en 1898, soit un an après sa libération.Si la question de son homosexualité entacha sa réputation de son vivant, Wilde a retrouvé depuis la place qui lui revient dans le Panthéon des hommes de lettres. Il reste encore aujourd’hui l’homme d’esprit, celui dont les saillies spirituelles pouvaient amuser aussi bien des femmes de la bourgeoisie londonienne que des ouvriers américains.Cet esprit et cet humour caustique se retrouvent dans cette nouvelle qui ne peut laisser indifférent. En effet, Oscar Wilde s’amuse dans ces pages à dénoncer les préjugés, la bêtise liée aux a priori, l’oisiveté de la noblesse anglaise, tout en mettant en scène des personnages dont on ne sait plus très bien s’ils sont sympathiques ou franchement ridicules. Le lecteur est ainsi placé dans une situation étonnante, car à aucun moment il ne peut s’identifier à l’un des protagonistes : que ce soit Lord Arthur qui se sent obligé de tuer quelqu’un parce que les lignes de sa main le lui prédisent, ou bien le chiromancien qui impose son autorité sur les nobles qui l’entourent alors qu’il est d’une banalité effrayante, ou encore Sybil, la fiancée dont la principale vertu est sans aucun doute la patience. Leurs comportements prêtent à rire, tant ils sont grotesques.Cette galerie de personnages est, de plus, au service d’une histoire pour le moins surprenante : un jeune noble devient un assassin car il y est, selon lui, forcé par le destin et que son bonheur conjugal en dépend.Enfin, n’oublions pas le style incomparable d’Oscar Wilde, qui associe à une écriture très travaillée une ironie mordante et un humour qui ne peuvent que faire sourire le lecteur. Nulle autre possibilité que de se prendre au jeu pour savoir qui sera tué et comment ; impossible en outre de ne pas s’amuser. Le lecteur est prévenu : lire une nouvelle d’Oscar Wilde, c’est devenir adepte de sa prose !

  • Victor Hugo (auteur)

    À deux reprises, l'enfance de Victor Hugo (1802-1885) est traversée de scènes qui peupleront l'imagination du poète, du dramaturge et de l'homme politique: à 5 ans, il traverse l'Italie avec sa mère pour retrouver son père, le colonel Hugo, en poste à Naples; il n'oubliera jamais les suppliciés, pendus aux arbres, les membres humains rouges de sang. À 9 ans, l'enfant rencontre à nouveau, dans l'Espagne en révolte contre l'armée impériale, la cruauté et la mort. Il a 10 ans lorsque son parrain, le général Lahorie, est exécuté pour sa participation à une tentative de coup d'État. La même année que Les Orientales (1829) paraît Le Dernier Jour d'un condamné qui dit l'horreur de la peine de mort: le poète et le moraliste subsisteront en Hugo jusqu'à la fin de sa vie. Cette tendresse pour les pauvres et les opprimés se manifestera dans Les Misérables (1862) qui dénonceront la fatalité sociale qui pèse sur les épaules de l'humanité. Alors que paraît Notre-Dame de Paris, en 1831, Claude Gueux tue le gardien-chef de la prison de Clairvaux, M. Delacelle. Son procès commence en mars 1832, à troyes. Il est condamné à mort et décapité le 1er juin 1832. La nouvelle de Victor Hugo (C&C n°2) paraîtra en juillet 1834. À plusieurs reprises, Hugo s'opposera à la peine de mort, aussi bien sur le plan législatif, quand il sera député, que pour défendre tel ou tel condamné: Tapner en 1854 à Guernesey ou John Brown en 1859, héros de la lutte contre l'esclavage aux États-Unis. La révolution de 1830 va engager l'évolution politique de Victor Hugo. Monarchiste par fidélité à sa mère, il accepte la monarchie constitutionnelle issue de ladite révolution et bénéficie des faveurs du régime: il est reçu à l'Académie française en 1841, nommé pair de France en 1845. La révolution de 1848 voit Hugo toujours incertain: le pair de France est républicain en principe, mais soutient la régence de la duchesse d'Orléans pour se rallier enfin au prince Louis-Napoléon qui porte un si grand nom... Peu à peu, son opposition devient irréductible et il se range résolument aux côtés des ouvriers qui subissent la répression sanglante de l'armée. Au lendemain du coup d'État, le 2 décembre 1851, qui fait de Louis-Napoléon Bonaparte l'empereur des Français, il doit prendre le chemin de l'exil. Les Châtiments (1853-1870) disent la colère du proscrit, le mépris pour "le petit homme" qui a pris le pouvoir dans le sang et la haine. Quand, en 1859, l'Empire offre l'amnistie aux exilés, Hugo la refuse avec hauteur. De retour en France en 1870 et siégeant à l'Assemblée, il est un homme seul qui affirme: "Je suis de ceux qui pensent qu'on peut détruire la misère". Il a de grands projets qu'il n'aura pas le temps de faire aboutir: "Abolition de la peine de mort - Abolition des peines infamantes et afflictives - Réforme de la magistrature - Actes préparatoires des États-Unis d'Europe - Instruction gratuite et obligatoire - Droits de la femme".

  • Marcel Schwob (auteur)

    Essayiste érudit et traducteur, Marcel Schwob est né à Chaville (Hauts-de-Seine) le 23 août 1867, mort à Paris le 26 février 1905.

  • Maurice Leblanc (auteur)

    Maurice Leblanc est né en 1864 à Rouen. Après des études de droit, il se lance dans le journalisme. En 1907 paraît son premier ouvrage « policier » : Arsène Lupin gentleman cambrioleur. Le personnage devient immédiatement populaire et Leblanc en fait le héros d’une longue série d’aventures. Au total trente récits, parmi lesquels Arsène Lupin contre Herlock Sholmès (1908), L’Aiguille creuse (1909), Le Bouchon de cristal (1912), Les Huit Coups de l’horloge (1921), La Cagliostro se venge (1935)... Maurice Leblanc est mort en 1941 à Perpignan.

Auteur(s) : Mark Twain, Emile Zola, Théophile Gautier, Léon Tolstoï, Guy De Maupassant, Oscar Wilde, Victor Hugo, Marcel Schwob, Maurice Leblanc

Caractéristiques

Editeur : L'anthologiste

Auteur(s) : Mark Twain, Emile Zola, Théophile Gautier, Léon Tolstoï, Guy De Maupassant, Oscar Wilde, Victor Hugo, Marcel Schwob, Maurice Leblanc

Publication : 8 février 2013

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [Mobi/Kindle + PDF + WEB + ePub]

Contenu(s) : Mobi/Kindle, PDF, WEB, ePub

Protection(s) : Aucune (Mobi/Kindle), Aucune (PDF), DRM (WEB), Aucune (ePub)

Taille(s) : 4,53 Mo (Mobi/Kindle), 1,16 Mo (PDF), 1 octet (WEB), 2,88 Mo (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3621

EAN13 Livre numérique eBook [Mobi/Kindle + PDF + WEB + ePub] : 9782366100266

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