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Résumé

Quand il publie "De la mort apparente, et des inhumations forcées", en 1866, Gustave Le Bon affronte un problème posé globalement aux grandes villes européennes modernes.

Comment s'assurer légalement qu'une personne est effectivement décédée, quels délais ou quelles mesures respecter, quelles lois à définir ? (Jusqu'au détail nécessaire d'une cloche dans les morgues...)

S'il s'agissait d'une simple question de médecine, tout irait vite. Mais la médecine aujourd'hui encore se confronte à un inconnu majeur : mort cérébrale, comas thérapeutiques, la façon dont une cellule émet pour son organisme le signal de sa mort nous demeure globalement une énigme, et continue de poser des problèmes éthiques et juridiques insolubles. Mais c'est bien sûr une porte symbolique qu'on ouvre : les morts-vivants, et ceux qui sortent à la nuit de leur tombe, ou ceux quon déterre avec les traces manifestes d'un effrayant combat pour échapper à la tombe.

Encore quarante ans après ce livre, Rilke reviendra sur cet étrange rituel de trouer d'une longue épingle le coeur des morts. Mais comment avoir confiance dans les signes de la mort, et lesquels sont fiables, si chaque fois une histoire prouve le contraire ?

Auteur

  • Gustave le Bon (auteur)

    « Les civilisations ont été créées et guidées jusqu’ici par une petite aristocratie intellectuelle, jamais par les foules. Ces dernières n’ont de puissance que pour détruire. Leur domination représente toujours une phase de désordre. Une civilisation implique des règles fixes, une discipline, le passage de l’instinctif au rationnel, la prévoyance de l’avenir, un degré élevé de culture, conditions totalement inaccessibles aux foules, abandonnées à elles-mêmes. Par leur puissance uniquement destructive, elles agissent comme des microbes qui activent la dissolution des corps débilités ou des cadavres. Quand l’édifice d’une civilisation est vermoulu, les foules en amènent l’écroulement. C’est alors qu’apparaît leur rôle. Pour un instant, la force aveugle du nombre devient la seule philosophie de l’histoire. »

    Les idées exposées dans cet ouvrage, publié en 1895, semblèrent alors fort paradoxales. Ce texte est devenu un classique, traduit dans de nombreuses langues, dont la lecture et l’étude sont toujours d’actualité et font partie de la formation de toutes les nouvelles générations de jeunes sociologues.

Auteur(s) : Gustave le Bon

Caractéristiques

Editeur : publie.net

Auteur(s) : Gustave le Bon

Publication : 21 septembre 2012

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, WEB

Protection(s) : Aucune (ePub), Aucune (Mobi/Kindle), DRM (WEB)

Taille(s) : 382 ko (ePub), 971 ko (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3165, 3478, 3081

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB] : 9782814506558

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