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Résumé

Ce recueil est composé de 5 textes féministes parcourant les XVIIIe, XIXe et XXe siècles :Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne : « La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. » C'est ainsi qu'Olympe de Gouges, grande figure de la Révolution française, interpelle les femmes du monde entier, d'hier, d'aujourd'hui, et de demain, et ouvre un passage libéré de l'exclusivité masculine à toutes les générations futures. Le 3 novembre 1793, avant d'être guillotinée pour ses idées politiques, elle aurait lancé : « Je suis certaine que nous triompherons un jour ».Ourika : Ourika est une des premières héroïne d'origine Africaine de la littérature occidentale, ainsi qu'une des premières héroïnes romantiques prise dans la dualité même de sa double origine. Si Goethe lui-même fut bouleversé par ce roman, c'est que Claire de Durfort Duras jette une lumière des plus pures sur l'esclavage, l’éducation des filles, et le sentiment de rejet lié à l'origine.Indiana : Oppressé par son mariage, et une nouvelle relation destructrice, Indiana est le symbole d'un genre. George Sand dénonce, pour la première fois camouflée derrière un pseudonyme masculin, les conditions de vie des femmes du XIXe siècle.De l’assujettissement des femmes : L´écrivain britannique John Stuart Mill était l´un des premiers écrivains masculins à se positionner pour l´égalité des sexes et à défendre la libération des femmes. Il se pencha sur la liberté économique des femmes et était de l´avis que le rôle d´une femme dans le mariage devait évoluer. La Petite Dame dans la Grande Maison : Début du XXe siècle en Amérique : et si la femme pouvait choisir la vie amoureuse qui lui convient ? Libérés de la morale ordinaire, les personnages de London vivent en ménage à trois. De quoi secouer les conservateurs !Olympe de Gouges (1748-1793) est une femme de lettres française et politique, une des pionnières du féminisme français et un emblème pour les mouvements de libération des femmes. Elle lutte aussi pour l’abolition de l'esclavage et de la peine de mort.Claire de Durfort Duras (1777-1828) est une écrivaine française connue pour son roman « Ourika ». Née d’une mère martiniquaise et d’un père français, elle analyse les questions d’égalité raciale et sexuelle. George Sand (1804-1876), pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin est une romancière française. Ardente féministe, elle fait scandale par ses tenues masculines, par sa vie amoureuse agitée, et pour le droit au divorce qu'elle revendique. Elle s'illustre à la fois dans la vie littéraire et dans la vie politique.Le philosophe et politicien britannique John Stuart Mill (1806+1873) est un des penseurs libéraux les plus importants du XIXe siècle. Il est particulièrement connu pour ses théories d´utilitarisme. Il s´est occupé de divers sujets politiques et philosophiques, dont les concepts de liberté et d´égalité des sexes.Jack London (1876-1916), né John Griffith Chaney, est un écrivain américain, naquît en tant que John Griffith Chaney qui s'inspire de ses nombreuses aventures pour écrire. Son célèbre roman « L’Appel de la forêt » a été adapté au cinéma en 2020 dans le film de Chris Sanders avec Harrison Ford et Omar Sy.

Auteur

  • George Sand (auteur)

    George Sand, pseudonyme d’Aurore Dupin, est une écrivaine française, née le 1er juillet 1804 à Paris et décédée le 8 juin 1876 à Nohant, dans le Berry. Ses origines sont à la fois aristocratiques et populaires : son père est un descendant du maréchal de Saxe – du sang des rois de Pologne coule donc dans ses veines – et sa mère, au contraire, est fille d’un oiseleur du quai de la Mégisserie. Elle est élevée par sa grand-mère, dès 1808, à la mort accidentelle de son père. Après des études au couvent des Dames augustines anglaises, elle revient vivre à Nohant, puis elle épouse le baron François Casimir Dudevant avec lequel elle a deux enfants. Cette union se révèle, hélas, malheureuse, son mari préférant la chasse, le vin et les amours ancillaires à la lecture et à la musique. Il se montre même parfois violent. En 1830, Aurore quitte donc son époux pour aller vivre à Paris, avec son amant Jules Sandeau. Elle y gagne sa vie en écrivant tout d’abord des « bigarrures » dans Le Figaro, puis des romans sous le pseudonyme de J. Sand tout d’abord (pour Rose et Blanche – écrit avec Jules Sandeau), puis sous celui de George Sand dès 1832 quand elle compose seule Indiana (le prénom George, écrit à l’anglaise sans le « s » final, lui permet de se dissimuler et d’affirmer sa force : une femme peut agir à l’égal d’un homme). Sa carrière, fructueuse, est désormais lancée : elle écrit près de cent romans, une importante œuvre théâtrale, un grand nombre d’articles de presse et une impressionnante correspondance. Sa conduite est souvent jugée scandaleuse : elle s’habille en homme, fume, est indépendante financièrement, écrit des romans engagés... ce qui pour les bonnes consciences conservatrices de l’époque est tout à fait inacceptable ! Elle participe au lancement de plusieurs journaux politiques (La Revue indépendante, La Cause du peuple...) et fait partie – en coulisse, les femmes n’étant pas éligibles – du gouvernement provisoire de 1848. Ses idéaux républicains, sa lutte pour l’égalité homme/femme, son désir de justice sociale, la promotion des plus faibles, son amour du peuple ne se démentiront jamais et seront présents dans toute sa production littéraire, y compris dans ses romans dits « champêtres » auxquels on la réduit trop souvent. Les plus grandes figures de la politique (Louis Blanc, Pierre Leroux, Emmanuel Arago...), de la musique (Frédéric Chopin – avec qui elle vivra neuf ans –, Franz Liszt...), de la peinture (Eugène Delacroix...), du théâtre (l’acteur Bocage, Marie Dorval...) et bien sûr de la littérature (Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alexandre Dumas fils, Gustave Flaubert...) traverseront l’existence de George Sand, devenue leur amie. Déçue par la tournure des événements de 1848, puis opposée aux excès de la Commune de Paris, elle se retirera sur sa terre de Nohant, où elle cultivera « l’art d’être grand-mère » et poursuivra sa carrière d’auteur à succès. Parmi ses œuvres les plus connues, notons : Indiana (1832), Lélia (1833), Consuelo (1842), La Mare au diable (1846), François le Champi (1847-1848), La Petite Fadette (1849), Histoire de ma vie (autobiographie, 1854-1855), Contes d’une grand-mère (1875)...

  • Jack London (auteur)

    Le titre original de L’Appel de la forêt est The Call of the Wild, que l’on peut traduire par L’Appel sauvage. Son auteur, Jack London (1876-1916) l’a entendu et lui a répondu. D’abord, il est un adolescent travailleur et vagabond, tour à tour vendeur de journaux, cheminot, pilleur d’huîtres, chasseur de phoques, ouvrier dans une conserverie de saumon. Il a trois passions : les livres, la mer et la route. Jack London est un « hobo » : il traverse les États-Unis au gré de la marche ou des trains, goûtant la liberté des grands espaces. Un Arthur Rimbaud américain, en quelque sorte. Mais socialiste, et sensible à toutes les expériences de la solidarité humaine. En 1896, la rumeur apporte aux oreilles des hommes que des territoires aurifères ont été découverts dans la région du Klondike, entre le Canada et la province américaine d’Alaska. C’est le début de « la ruée vers l’or », une aventure qui, de 1896 à 1899, jette cent mille hommes sur les pistes sauvages du Grand Nord. Le 25 juillet 1897, Jack London s’embarque pour le Klondike et l’inconnu. Il découvre une humanité régie par des lois primitives, imposées par la nature, la lutte pour la vie et la quête sans merci de l’or. Dans la cabane qu’il occupe à Dawson City, il a laissé la trace de son passage : « Jack London, mineur et écrivain. 27/I/1898 ». La légende dit que c’est là qu’il rencontre le chien Jack, modèle de Buck. Le scorbut ne lui permet pas de poursuivre cette aventure et il quitte le Grand Nord au printemps 1898. Plusieurs histoires de bêtes naissent de cette source d’inspiration : The Son of the Wolf, recueil de nouvelles (1900), The Call of The Wild, publié en 1903 et White Fang (Croc-Blanc), en 1906. L’Appel de la forêt est un grand succès : six millions d’exemplaires du roman sont vendus.

  • Olympe De Gouges (auteur)

    Olympe de Gouges, femme de lettres et de tête, pamphlétaire acerbe, s'est illustrée comme l'une des premières féministes en se lançant avec ferveur dans la lutte pour l'égalité des droits entre les hommes et les femmes. Elle meurt guillotinée le 2 novembre 1793 en lançant : "Je suis certaine que nous triompherons un jour.".

Auteur(s) : George Sand, John Stuart Mill, Jack London, Claire de Duras, Olympe De Gouges

Caractéristiques

Editeur : Saga Egmont French

Auteur(s) : George Sand, John Stuart Mill, Jack London, Claire de Duras, Olympe De Gouges

Publication : 28 avril 2023

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : Marquage social (ePub)

Taille(s) : 932 ko (ePub)

Langue(s) : Français

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9788728576236

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