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Résumé

Aurore Dupin, future George Sand (1804-1876), a grandi au château de Nohant, dans le décor pastoral de la campagne berrichonne, gravant en elle quelques-uns de ses plus beaux souvenirs en courant les champs avec les petits pâtres des environs, qui lui faisaient profiter à l'envi des contes de leurs aïeules ou des récits de leurs propres rencontres avec des êtres fantastiques, ou bien en assistant elle-même aux veillées du coin de feu, alors qu'elle accompagnait le régisseur du domaine pendant sa tournée des métairies. Ce folklore et ces croyances du Berry, dans lesquels elle avait baigné si jeune, l'écrivaine, même si elle eut le souci de leur donner une explication rationnelle, ne les dénonça jamais comme des superstitions, ayant bien trop de respect pour une tradition orale qui avait jalonné son enfance en lui laissant une forte impression, et qui, elle le savait, racontait l'histoire secrète et profonde du peuple de France, dédaignée par les livres académiques alors même qu'elle puise aux temps les plus reculés et est une clef pour les appréhender. C'est ainsi que dans les années 1840 et 1850, à travers des romans comme Jeanne ou La Petite Fadette, ou encore des essais ou des recueils telles ses Promenades autour d'un village ou ses Légendes rustiques, George Sand fit oeuvre, dans son style champêtre et romantique et avec au moins une vingtaine d'années d'avance, de précurseur des études folkloriques que mèneraient les grands collecteurs : les Sébillot, Carnoy ou Luzel, dans leurs revues. C'est une sélection d'extraits de ces diverses oeuvres de la Dame de Nohant, tous ayant trait à l'imaginaire rural, aux légendes, aux croyances et aux coutumes qu'elles inspirèrent, que nous vous proposons dans ce recueil.

Auteur

  • George Sand (auteur)

    George Sand, pseudonyme d’Aurore Dupin, est une écrivaine française, née le 1er juillet 1804 à Paris et décédée le 8 juin 1876 à Nohant, dans le Berry. Ses origines sont à la fois aristocratiques et populaires : son père est un descendant du maréchal de Saxe – du sang des rois de Pologne coule donc dans ses veines – et sa mère, au contraire, est fille d’un oiseleur du quai de la Mégisserie. Elle est élevée par sa grand-mère, dès 1808, à la mort accidentelle de son père. Après des études au couvent des Dames augustines anglaises, elle revient vivre à Nohant, puis elle épouse le baron François Casimir Dudevant avec lequel elle a deux enfants. Cette union se révèle, hélas, malheureuse, son mari préférant la chasse, le vin et les amours ancillaires à la lecture et à la musique. Il se montre même parfois violent. En 1830, Aurore quitte donc son époux pour aller vivre à Paris, avec son amant Jules Sandeau. Elle y gagne sa vie en écrivant tout d’abord des « bigarrures » dans Le Figaro, puis des romans sous le pseudonyme de J. Sand tout d’abord (pour Rose et Blanche – écrit avec Jules Sandeau), puis sous celui de George Sand dès 1832 quand elle compose seule Indiana (le prénom George, écrit à l’anglaise sans le « s » final, lui permet de se dissimuler et d’affirmer sa force : une femme peut agir à l’égal d’un homme). Sa carrière, fructueuse, est désormais lancée : elle écrit près de cent romans, une importante œuvre théâtrale, un grand nombre d’articles de presse et une impressionnante correspondance. Sa conduite est souvent jugée scandaleuse : elle s’habille en homme, fume, est indépendante financièrement, écrit des romans engagés... ce qui pour les bonnes consciences conservatrices de l’époque est tout à fait inacceptable ! Elle participe au lancement de plusieurs journaux politiques (La Revue indépendante, La Cause du peuple...) et fait partie – en coulisse, les femmes n’étant pas éligibles – du gouvernement provisoire de 1848. Ses idéaux républicains, sa lutte pour l’égalité homme/femme, son désir de justice sociale, la promotion des plus faibles, son amour du peuple ne se démentiront jamais et seront présents dans toute sa production littéraire, y compris dans ses romans dits « champêtres » auxquels on la réduit trop souvent. Les plus grandes figures de la politique (Louis Blanc, Pierre Leroux, Emmanuel Arago...), de la musique (Frédéric Chopin – avec qui elle vivra neuf ans –, Franz Liszt...), de la peinture (Eugène Delacroix...), du théâtre (l’acteur Bocage, Marie Dorval...) et bien sûr de la littérature (Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alexandre Dumas fils, Gustave Flaubert...) traverseront l’existence de George Sand, devenue leur amie. Déçue par la tournure des événements de 1848, puis opposée aux excès de la Commune de Paris, elle se retirera sur sa terre de Nohant, où elle cultivera « l’art d’être grand-mère » et poursuivra sa carrière d’auteur à succès. Parmi ses œuvres les plus connues, notons : Indiana (1832), Lélia (1833), Consuelo (1842), La Mare au diable (1846), François le Champi (1847-1848), La Petite Fadette (1849), Histoire de ma vie (autobiographie, 1854-1855), Contes d’une grand-mère (1875)...

Auteur(s) : George Sand

Caractéristiques

Editeur : CPE Éditions

Auteur(s) : George Sand

Publication : 12 juin 2017

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + WEB + Mobi/Kindle]

Contenu(s) : ePub, WEB, Mobi/Kindle

Protection(s) : Marquage social (ePub), DRM (WEB), Marquage social (Mobi/Kindle)

Taille(s) : 1,18 Mo (ePub), 1 octet (WEB), 2,57 Mo (Mobi/Kindle)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3435

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + WEB + Mobi/Kindle] : 9782365728614

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