Saint-Jean-du-Bruel, en Cévennes

Petite cité aux trois noms, elle était - sous son premier vocable - le chef-lieu du marquisat de Roquefeuil et elle commandait 9 paroisses, 4 en Languedoc et 5 en Rouergue. Elle est située à 65 km exactement, en ligne droite, au nord du Golfe du Lion méditerranéen. Elle est devenue, par l’érosion du temps, au travers des crises, une bourgade un peu à l’écart, une sorte de petite « Andorre » encartée dans une enclave. L’été, tout change, tout bouge, les estivants de Montpellier, de Sète, de Nîmes, de Marseille assaillent le pays. Les Allemands, les Belges, les Britanniques, les Hollandais viennent, en connaisseurs, apprécier le pittoresque à l’état pur de l’arrière-pays. L’auteur, en choisissant plusieurs volets, a voulu nous divertir et se faire plaisir... L’ouvrage reflète, par sa teneur, le paradoxe, l’esprit frondeur, la manière d’être non-conformiste, qui caractérisent la mentalité cévenole. Il s’intègre même au paysage. J. Astor