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Résumé

L’ouvrage fournit toutes les clés pour analyser les deux pièces de Musset.
Le résumé détaillé est suivi de l’étude des problématiques essentielles. Par exemple :
• Sur Les Caprices de Marianne :
– Cœlio, Marianne et Octave : trois conceptions de l’amour
– La variété des tonalités
– Un thème principal : « le mal du siècle »
• Sur On ne badine pas avec l’amour :
– Le trio central : Camille, Perdican, Rosette
– Du comique au tragique
– La recherche d’un bonheur impossible.

Auteur

  • Robert Horville (auteur)

    Robert Horville, professeur émérite à l’Université de Lille, a pour champ principal de recherche le XVIIème siècle et le théâtre. Auteur  d’une cinquantaine d’ ouvrages et de plus de cent cinquante articles, il a dirigé plusieurs collections de livres scolaires, à créé, à l’université de Lille 3, le Département d’Etudes théâtrales, qu’il a dirigé pendant une vingtaine d’années, et a été professeur invité dans une vingtaine d’universités étrangères. Il a aussi écrit plusieurs articles sur Aragon et est membre du séminaire ITEM- C.N.R.S. (Équipe Aragon). Par ailleurs, proche de Léo Ferré, il l’a aidé à concevoir  le recueil de textes La Mauvaise graine, publié en 1993, et a beaucoup travaillé sur son œuvre, à laquelle il a consacré de nombreuses interventions et de nombreux articles.   


    Codirecteur avec Annick Benoit des Lettres Européennes, Histoire de la littérature européenne (Éditions du C.N.R.S., 2021), Guy Fontaine est le créateur de la Villa Marguerite Yourcenar, résidence d’écrivains européens, installée dans la propriété où la romancière a vécu durant son enfance. Il est actuellement en charge du cours European Literature and Politics, EPSOL, à l’Université Catholique de Lille.  
  • Alfred de Musset (auteur)

    Avant Baudelaire, Musset (1810-1857) peut bien faire figure de poète maudit: rarement un écrivain a mis une telle constance à refuser de faire carrière et à se détruire. L'avenir qui s'offre au jeune homme de dix-huit ans, reçu parmi les écrivains qui peuplent le salon de l'Arsenal de Nodier, est pourtant prometteur. Mais Alfred de Musset - ce sera une de ses constantes - préfère la vie à l'écriture et use ses nuits avec divers joyeux compagnons de débauche. À dix-neuf ans, ses Contes d'Espagne et d'Italie l'ont déjà fait remarquer, mais l'échec, en 1830, de La Nuit vénitienne à l'Odéon l'éloigne pour longtemps des salles de théâtre. Son oeuvre dramatique sera constituée de pièces à lire "dans un fauteuil": À quoi rêvent les jeunes filles (1832), Les Caprices de Marianne (1833), On ne badine pas avec l'amour (1834) et Lorenzaccio sont publiés dans la Revue des Deux Mondes bien avant d'être représentés sur scène. Les années 1830-1839 témoignent d'une grande activité créatrice. Musset écrivait tantôt très vite, tantôt avec peine, s'aidant de l'alcool au cours de longues nuits solitaires où il interdisait à quiconque de pénétrer dans sa chambre. Jouant de tous les registres, Musset ne tarde pas à ironiser avec verve sur ses amis romantiques. Plus angoissée, La Nuit de décembre évoque la présence obsédante de l'autre: "le malheureux vêtu de noir,/Qui me ressemblait comme un frère". La tumultueuse liaison avec George Sand n'apporte pas à Musset d'apaisement. Il revendique hautement sa débauche dans La Confession d'un enfant du siècle: "la vue d'une femme me faisait trembler. Que de fois je me suis relevé, la nuit, baigné de sueur, pour coller ma bouche sur les murailles, me sentant prêt à suffoquer!" L'amour, à la fois plaisir et passion, est une excellente raison de vivre et de mourir: Rosette (On ne badine pas avec l'amour, 1834) et Coelio (Les Caprices de Marianne, 1833) meurent pour avoir trop cru à l'amour; Lorenzaccio, lui, cherche sa voie, déchiré entre la débauche et la pureté. Après 1840, comme fatigué et dédaigneux du monde, Musset ne publie plus. À partir de cet instant, des sonnets, des chansons, des stances commencent à traîner pêle-mêle sur sa table. "Il s'amusait à les écrire à la hâte, quelque fois en abrégé, sur des chiffons de papier, sur une enveloppe de lettre, (...) comme pour établir que tout cela n'intéressait que lui et ne devait pas voir le jour." Musset rejoignait peu à peu le "frère vêtu de noir": "Viens à moi sans inquiétude. (...) / Ami, je suis la Solitude." Les années 1847-1848 voient un regain d'intérêt pour l'oeuvre de Musset, qui fait jouer deux nouvelles pièces: Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée et Il ne faut jurer de rien. L'élection à l'Académie française récompense en 1852 Le Poète déchu (titre d'une confession inachevée de 1839) et rappelle à la mémoire de chacun l'auteur de La Nuit de mai: "Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots".

Auteur(s) : Robert Horville, Georges Decote, Alfred de Musset

Caractéristiques

Editeur : Hatier

Auteur(s) : Robert Horville, Georges Decote, Alfred de Musset

Publication : 29 août 2001

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : DRM (ePub)

Taille(s) : 358 ko (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3436

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782218947728

EAN13 (papier) : 9782218737572

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