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Résumé

"La Fortune des Rougon est le premier roman de la série Les Rougon-Macquart d'Émile Zola. Publié en 1871, ce livre raconte l'histoire de la famille Rougon, une famille bourgeoise du sud de la France pendant le Second Empire. Le roman explore les luttes de pouvoir, les rivalités familiales et les intrigues politiques qui se déroulent dans une petite ville provinciale.L'histoire commence avec la montée au pouvoir de Napoléon III et suit les membres de la famille Rougon alors qu'ils luttent pour s'assurer une place dans la société. Le patriarche, Pierre Rougon, est un homme ambitieux et sans scrupules qui est prêt à tout pour obtenir le pouvoir et la richesse. Sa femme, Félicité, est une femme manipulatrice et calculatrice qui utilise ses enfants pour parvenir à ses fins.Le roman met en lumière les tensions sociales et politiques de l'époque, ainsi que les conséquences de la montée au pouvoir de Napoléon III sur la vie des personnages. Zola dépeint avec réalisme la corruption, la cupidité et la lutte pour le pouvoir qui caractérisent la société de l'époque.La Fortune des Rougon est un roman captivant qui offre un aperçu fascinant de la France du XIXe siècle. Avec son intrigue complexe et ses personnages riches en nuances, ce livre est un incontournable de la littérature française.
Extrait : ""Elle allait se retirer, fermer la porte maudite, sans chercher même à connaître la main qui l'avait violée, lorsqu'elle aperçut Miette et Silvère. La vue des deux enfants amoureux qui attendaient son regard, confus, la tête baissée, la retint sur le seuil, prise d'une douleur plus vive. Elle comprenait maintenant."""

Auteur

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

Auteur(s) : Emile Zola, Ligaran

Caractéristiques

Editeur : Ligaran

Auteur(s) : Emile Zola, Ligaran

Publication : 30 janvier 2015

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : Marquage social (ePub)

Taille(s) : 389 ko (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3442, 3436, 3435

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782335004960

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