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Résumé

Or, on sait bien peu que si Alphonse Daudet entreprit le voyage du retour vers le Midi, dont il était natif (Nîmes, 1840), c'est parce que déjà, alors qu'il n'avait qu'une vingtaine d'années, il souffrait de la syphillis, compliquée par une tuberculose. Le mal incurable ne cessa jamais. A compter de 1887, et jusqu'en 1895 - soit deux ans avant sa mort -, il tient le journal intime de cette « doulou », douleur qui l'accompagne depuis sa jeunesse. Pudique, il enregistre les progrès de cette maladie honteuse à laquelle il fait à peine allusion. Il imagine de transformer le récit de ses souffrances quotidiennes en un roman. Il n'en aura pas le temps. Ce sont ses enfants, Léon et Lucien, sa femme (et collaboratrice), Julia Allart, et son dernier secrétaire André Ebner qui en assureront l'édition posthume, en 1930.


Alphonse Daudet (1840-1897) demeure la victime d'une lecture restrictive et abusive de son oeuvre. L'école de la Troisième République a fait la fortune de deux de ses oeuvres de jeunesse, Les Lettres de mon moulin (1869), puis Tartarin de Tarascon (1872) - il avait respectivement 29 et 32 ans lors de leur publication -, au détriment de son oeuvre romanesque.

Auteur

  • Alphonse Daudet (auteur)

    Alphonse Daudet naît en 1840 à Nîmes, aux portes de la Provence, où il passe une enfance heureuse. Mais le départ de la famille pour Lyon, une dizaine d'années plus tard, à cause de la faillite familiale, marque le début des souffrances d'Alphonse, qui ne supporte ni la pauvreté de sa famille ni la pluie... Il aura d'ailleurs besoin, tout au long de sa vie, de faire des voyages fréquents dans le Midi, en Provence, mais aussi en Corse ou en Algérie, de retrouver cette atmosphère solaire qui lui plaît tant. Le Midi cher à son enfance reste d'ailleurs, avec le petit peuple, notamment décrit dans les Contes du lundi, l'une de ses sources d'inspiration les plus fécondes.Mais Daudet, même s'il mène une vie de bohème assez misérable et contracte très tôt la syphilis, veut faire une véritable carrière littéraire. Il souffre d'être enfermé dans une image d'auteur provençal et ceci, dès 1866, quand paraissent les premières Lettres de mon moulin. Il diversifie alors ses écrits, grâce à l'écriture des pièces de théâtre, comme L'Arlésienne (1872) ou La Lutte pour la vie (1889), de romans comme Tartarin de Tarascon (1872), Le Petit Chose (1868) ou encore Jack (1876), dans lequel le récit, très réaliste, décrit les milieux ouvriers, provinciaux et parisiens... Ainsi, il est bien souvent un précurseur dans le choix de ses sujets : avant Zola, il parle du peuple et témoigne contre une société basée sur le mensonge.Son talent est de savoir mêler les genres, les thèmes, mais aussi les tons : il joint comme Dickens l'humour à la pitié, et son œuvre est pleine d'émotion, de fantaisie, et d'observations remarquables.Toutes ces nuances se retrouvent dans ses Contes. Les Lettres de mon moulin grouillent d'animaux humanisés, de religieux, d'enfants, de personnages tous différents; ça sent bon la lavande, le thym, le romarin et la farigoulette... Ces contes sont un véritable hommage à la Provence comme les Contes du lundi sont un hommage à la France. On y voit combien Daudet aime décrire les lieux, les gens, les choses simples mais belles, qu'il sait "donner à voir".Daudet meurt à Paris le 16 décembre 1897.

Auteur(s) : Alphonse Daudet

Caractéristiques

Editeur : Fayard/Mille et une nuits

Auteur(s) : Alphonse Daudet

Publication : 6 mars 2002

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : DRM (ePub)

Taille(s) : 124 ko (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3711

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782755502824

EAN13 (papier) : 9782842056568

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