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Résumé

Publié en 1890, "La Bête humaine" constitue le dix-septième volume du cycle des "Rougon-Macquart". "La Bête humaine" entrelace deux intrigues: l'une sur les chemins de fer, monde de machines, de vitesse et d'accidents qui à la fois fascinait et terrifiait les contemporains de l'auteur, et un roman judiciaire. Ayant vu qu'on commettait un crime dans un train passant devant lui, Claude Lantier, mécanicien sur la ligne Paris Le Havre, est appelé à témoigner. Il comprend très vite que c'est Roubaud, sous-chef de la gare du Havre, qui a tué par jalousie, avec la complicité de sa femme Séverine, le président Grandmorin. Le juge Denizet accuse d'abord un innocent, puis prononce un non-lieu. L'affaire est étouffée pour éviter les retombées politiques. Fils de Gervaise, Lantier est chargé d'une lourde hérédité alcoolique qui se transforme en pulsions homicides irrépressibles. Devenu l'amant de Séverine, il la tue dans un de ses accès de folie meurtrière. L'affaire Grandmorin rebondit alors. Zola associe ici amour, progrès, folie et mort. L'association du progrès et de la mort est réalisée dans l'image finale du train fou emporté par la locomotive La Lison vers la catastrophe tandis que Lantier et son chauffeur s'entretuent. Le roman a fait l'objet d'une remarquable adaptation cinématographique par Jean Renoir, avec Jean Gabin, en 1938.

Auteur

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

Auteur(s) : Emile Zola

Caractéristiques

Editeur : République des Lettres

Auteur(s) : Emile Zola

Publication : 14 octobre 2022

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [WEB + ePub + Mobi/Kindle]

Contenu(s) : WEB, ePub, Mobi/Kindle

Protection(s) : DRM (WEB), Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle)

Taille(s) : 1 octet (WEB), 400 ko (ePub), 1,46 Mo (Mobi/Kindle)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3440, 3443

EAN13 Livre numérique eBook [WEB + ePub + Mobi/Kindle] : 9782824907208

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