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Résumé

Publié en 1877, "L'Assomoir" constitue le septième volume du cycle des "Rougon-Macquart". C'est le roman qui a fait d'Émile Zola le chef de file de l'école naturaliste. L'intrigue se déroule dans le quartier populaire de la Goutte d'Or, qui n'était à l'époque pas encore rattaché à la ville de Paris. Gervaise, la fille d'Antoine Macquart, a quitté Plassans avec son amant, Auguste Lantier, un ouvrier chapelier, et leurs deux enfants. Ils logent dans un misérable meublé. Lantier abandonne bientôt sa famille, emportant ce qui reste de leurs maigres économies. Courageuse, Gervaise travaille alors comme blanchisseuse. Elle épouse un ouvrier zingueur, Coupeau, et donne naissance à une fille. Mais Coupeau se casse la jambe en tombant d'un toit où il travaille. Gervaise le soigne, dépensant les économies du ménage. Il devient paresseux et se met à boire. Elle parvient cependant, grâce à son voisin qui est amoureux d'elle, à acheter une petite blanchisserie qui devient prospère. Lantier revient et s'installe chez le couple, les deux hommes vivant du travail de Gervaise. Perdant son courage, celle-ci se laisse aussi aller à la paresse, à la gourmandisme et à l'alcoolisme. Elle doit abandonner sa boutique et son foyer. Sa déchéance morale s'accompagne d'une déchéance physique. Réduite à dormir dans une niche sous un escalier, on la retrouve morte de faim et de misère. Coupeau meurt lui aussi, dans une crise de delirium tremens. Œuvre de pitié, "L'Assomoir" est surtout une œuvre de vérité: "le premier roman sur le peuple ayant l'odeur du peuple".

Auteur

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

Auteur(s) : Emile Zola

Caractéristiques

Editeur : République des Lettres

Auteur(s) : Emile Zola

Publication : 14 octobre 2022

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [WEB + ePub + Mobi/Kindle]

Contenu(s) : WEB, ePub, Mobi/Kindle

Protection(s) : DRM (WEB), Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle)

Taille(s) : 1 octet (WEB), 467 ko (ePub), 1,76 Mo (Mobi/Kindle)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3440, 3443

EAN13 Livre numérique eBook [WEB + ePub + Mobi/Kindle] : 9782824907130

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