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Résumé

Cette édition de référence rassemble deux romans majestueux qui évoquent la condition paysanne comme une tragédie sociale : « La terre qui meurt » de René Bazin, suivi de « La terre » par Emile Zola.

« La terre qui meurt » de René Bazin, c’est l’histoire de la vie dans les campagnes au 19e siècle, l'histoire d'une métairie vendéenne et de deux familles qui se côtoient depuis des décennies et s'apprécient en se respectant, l’histoire enfin de ce père qui gère sa ferme avec rudesse et projette de la faire prospérer après sa mort en réalisant des unions maritales arrangeantes et arrangées pour fortifier et agrandir le domaine. Mais les plans du père ne vont pas se réaliser comme espéré... La terre qui meurt c'est le livre de cet exode rural, de ses enfants que les lumières de la ville attirent, les emplois moins laborieux et mieux rémunérés, un destin qui n'est pas gravé dans les sillons de la charrue.

Suivi de « La terre » par Emile Zola : Le décor est la vaste plaine de la Beauce. Comme beaucoup d’autres fermiers, le père ne possède que quelques petits hectares de terre. Sa femme et lui, devenant trop vieux, décident de céder leurs terres à leurs enfants au nombre de trois. Il y a le fils aîné, alcoolique et paresseux, la fille mariée à un fermier, et la plus jeune, bien appétissante, toujours célibataire...

La Terre raconte le côté sordide de la campagne française au 19e siècle. On y voit autre chose que les beautés bucoliques que décrivaient les bourgeois de cette époque. Ce roman c'est plutôt les conflits familiaux pour obtenir en héritage les plus beaux lopins de terre. Ce roman c'est aussi la terre vue comme une maîtresse impitoyable qui laisse tomber son propriétaire vieillissant pour un autre plus fringant. La Terre, c'est un roman très sombre sur la vie de campagne au 19e siècle.

Format professionnel électronique © Ink Book édition.

Auteur

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

Auteur(s) : René Bazin, Emile Zola

Caractéristiques

Editeur : Ink book

Auteur(s) : René Bazin, Emile Zola

Publication : 22 janvier 2013

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [Mobi/Kindle + WEB + ePub]

Contenu(s) : Mobi/Kindle, WEB, ePub

Protection(s) : Aucune (Mobi/Kindle), DRM (WEB), Aucune (ePub)

Taille(s) : 2,67 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB), 749 ko (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3489, 3436, 3658

EAN13 Livre numérique eBook [Mobi/Kindle + WEB + ePub] : 9791023202397

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