IziBooks IziBooks IziBooks IziBooks

Suivre l’actualité de ce titre (promotion, parution...)

Résumé

Chef-d'oeuvre de la littérature naturaliste, "Au Bonheur des Dames", véritable "poème de l'activité moderne", est le onzième volume du cycle des "Rougon-Macquart". Octave Mouret fait, en quelques années, du modeste commerce de son épouse Caroline Hédouin, un grand magasin moderne pour les femmes, une entreprise colossale qui dévore peu à peu tout le quartier, tue le petit commerce alentour et réalise des recettes considérables. À Octave Mouret, jeune et séduisant veuf qu'il pare de toutes les qualités et de toutes les réussites, Zola oppose Paul Vallagnosc, ancien condisciple de Mouret, qui, prônant un pessimisme inspiré par Schopenhauer, voit lui sa vie se transformer en échec. Octave Mouret ne voit dans la femme qu'un moyen de gagner de l'argent, jusqu'au jour où il se laisse prendre par le charme d'une de ses employées, une jeune provinciale qui repousse ses offres malgré les énormes difficultés qu'elle affronte. Mouret, fou d'amour et reconnaissant en elle une associée idéale pour la direction de l'entreprise, lui demande alors de l'épouser. Émile Zola s'inspire de deux grands magasins de l'époque: "Au Bon Marché" et "Le Louvre". De haute tenue littéraire et romanesque, "Au bonheur des dames" est aussi une grande enquête journalistique, toujours pertinente de nos jours, sur le commerce et la consommation de masse (condition des employés, psychologie des clients, organisation et architecture des magasins, spéculation immobilière, etc.).

Auteur

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

Auteur(s) : Emile Zola

Caractéristiques

Editeur : République des Lettres

Auteur(s) : Emile Zola

Publication : 26 janvier 2019

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [WEB + ePub + Mobi/Kindle]

Contenu(s) : WEB, ePub, Mobi/Kindle

Protection(s) : DRM (WEB), Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle)

Taille(s) : 1 octet (WEB), 465 ko (ePub), 1,73 Mo (Mobi/Kindle)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3440, 3443

EAN13 Livre numérique eBook [WEB + ePub + Mobi/Kindle] : 9782824904788

Vous aimerez aussi

Les promos du moment

--:-- / --:--