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Résumé

Germinal, c’est une tragédie qu’on lit pour se rassurer. En effet, jamais un roman n’aura fait la plus parfaite démonstration qu’un écrivain, Zola, était capable de mobiliser l’opinion publique sur un sujet aussi brûlant en son temps : la condition ouvrière. Un roman, où le héros survit, mais qui finit mal, catharsis oblige. Et le lecteur de sentir monter en lui, contre toute attente, un espoir indistinct et vague. Comme de l’optimisme.

Car la geste d’Etienne Lantier, tient aussi de l’épopée, ce genre disparu ressuscité par l’auteur, en cette fin de XIXe siècle. Epopée au service du peuple, non d’un Empire ou d’un système, comme ce fut toujours le cas. Epopée naturaliste, où l’illusion de la cause ne l’emporte jamais sur le réalisme de la lutte. Epopée, qui rend plus fort - comme une douleur qu’on a fait sienne, que l’on s’est approprié et que l’on a vaincue.

Mais, Germinal, c’est aussi la naissance du roman à l’américaine : celui qui est le fruit d’une longue enquête, un Da Vinci Code marxisant, où l’auteur, à la manière d’un thésard ou d’un journaliste de haut vol, dissèque son sujet avant de se lancer dans l’écriture. On sait l’expédition zolienne dans la fosse Renard, dans le Nord de la France, pour préparer son œuvre...

Et c’est aussi là peut-être l’intérêt de Germinal. Un roman sur le peuple écrit par un petit bourgeois, fils d’un ingénieur de travaux publics, fils d’un anti-Lantier, constructeur de barrages. Le roman tient alors de la prouesse, celle de nous donner à lire un traité de style, célinien avant l'heure, où la parole travaillée, ciselée par l’auteur a, en fait, le premier rôle.

La présente édition reproduit le texte de 1885.

Ce livre devrait devenir la bible de tout aspirant romancier. Car elle est celle des confirmés.

Auteur

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

Auteur(s) : Emile Zola

Caractéristiques

Editeur : Kinoscript

Auteur(s) : Emile Zola

Publication : 6 avril 2012

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [WEB + Mobi/Kindle + ePub]

Contenu(s) : WEB, Mobi/Kindle, ePub

Protection(s) : DRM (WEB), Aucune (Mobi/Kindle), Aucune (ePub)

Taille(s) : 1 octet (WEB), 1,97 Mo (Mobi/Kindle), 541 ko (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3436, 3442, 3658

EAN13 Livre numérique eBook [WEB + Mobi/Kindle + ePub] : 9791090338364

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