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Résumé

Les Nouveaux Cahiers du socialisme consacrent leur numéro automnal à l’école publique. L’idéologie du « tout au marché » et la recherche effrénée de productivité ont graduellement gangrené les systèmes d’éducation et aggravé les inégalités que l’école publique, après la période d’après-guerre, était censée compenser. Alors que l’éducation est un domaine relationnel, les normes de la nouvelle gestion publique sont destinées souvent à n’être que l’instrument d’une efficience à tout prix. C’est avec cette toile de fond que le dossier de ce numéro s’est construit : les promesses sociétales sur lesquelles l’école québécoise, fleuron de la Révolution tranquille, s’est modernisée, tiennent-elles encore le coup ? Entrevoit-on des perspectives ou des voies alternatives, ou de résistance ? La convergence des textes des différents auteurs et autrices tire la sonnette d’alarme. Le combat de l’école est indissociable du combat politique. Aussi est-il temps de repolitiser l’éducation et de la remettre au cœur de la lutte pour la justice sociale. (source : Nouveaux Cahiers du socialisme) 

Auteur

  • Claude Lessard (auteur)

    Claude Lessard est professeur titulaire au Département d''administration et des fondements de l''éducation à l'Université de Montréal et titulaire de la chaire de recherche du Canada portant sur le personnel et les métiers de l''éducation. Il est codirecteur du Centre de recherche sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE). Il a été membre du Conseil Supérieur de l''éducation de 2001 à 2006. II travaille sur la gouvernance en éducation, sur la fonction de conseil pédagogique et sur l''analyse du travail enseignant.

  • Philippe Hurteau (auteur)

    Philippe Hurteau est politologue, il complète actuellement un doctorat à l’Université d’Ottawa en pensée politique. Il s’intéresse principalement aux mutations de l’État sous l’effet du néolibéralisme, tant par l’analyse des changements apportés au régime fiscal que par l’étude des transformations des modalités d’opération des services publics.
  • Stéphanie Demers a enseigné le français et les sciences sociales pendant six ans au secondaire. À titre de professeure, ses recherches se situent au carrefour de la sociologie structurationniste et de la didactique de l’histoire. Elles portent sur l’enseignement de l’histoire nationale et ses relations avec la construction de l’identité sociale et de la citoyenneté, sur l’apport de l’apprentissage de l’histoire locale à la conceptualisation en histoire et au développement de l’agentivité, ainsi que sur les dimensions épistémologiques de la culture enseignante.
  • Ronald Cameron (auteur)

    Enseignant retraité du collégial, Ronald Cameron a présidé la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec de 2004 à 2009 et œuvre dans les réseaux internationaux de l’éducation aux adultes.
  • Anne Mévellec (auteur)

    Anne Mévellec est professeure titulaire à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur l’action publique territoriale dans le contexte canadien. Elle s’intéresse à la fois aux politiques urbaines et territoriales, et à la sociologie des élues et élus municipaux, notamment sous l’angle de leur professionnalisation. Avec Sandra Breux, elle a codirigé, aux Presses de l’Université Laval, l’ouvrage de référence Dictionnaire politique de la scène municipale québécoise (2024).

     

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