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Résumé

Emile Zola (1840-1902)

"La veille, le mercredi soir, Marc Froment, instituteur à Jonville, accompagné de sa femme Geneviève et de sa fillette Louise, était arrivé, comme il en avait l’habitude, à Maillebois, où il passait un mois de ses vacances, chez la grand-mère et la mère de sa femme, Mme Duparque et Mme Berthereau, ces dames, ainsi qu’on les nommait dans le pays. Maillebois, un chef-lieu de canton de mille habitants, n’était qu’à dix kilomètres du village de Jonville, et à six seulement de Beaumont, la grande et vieille ville universitaire.

Ces premières journées d’août étaient accablantes. Le dimanche, pendant la distribution des prix, il y avait eu un orage épouvantable. Cette nuit encore, vers deux heures, une pluie diluvienne était tombée, sans avoir rafraîchi le ciel, qui restait nuageux, bas et jaune, d’une lourdeur de plomb. Et ces dames, levées dès six heures, pour assister à la messe de sept heures, se trouvaient déjà dans la petite salle à manger du rez-de-chaussée, attendant le jeune ménage, qui ne se hâtait point de descendre.

Les quatre tasses étaient sur la toile cirée blanche, et Pélagie entra, la cafetière à la main. Petite, rousse, avec un grand nez et des lèvres minces, depuis vingt ans au service de Mme Duparque, elle avait la parole libre.

– Ah bien ! dit-elle, le café va être froid, et ce ne sera pas ma faute."

L'instituteur Simon est accusé du viol et du meurtre d'un élève. Son collègue Marc Froment entreprend de le défendre et prouver son innocence. Mais les origines juives de Simon et la forte influence du clergé ne jouent pas en sa faveur : il est condamné au bagne. Et si le coupable était l'un des frères de l'Ecole Chrétienne ?

Troisième opus des "Quatre évanglies".

Auteur

  • Emile Zola (auteur)

    Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat. Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès. En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès... et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société. Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906). Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.

Auteur(s) : Emile Zola

Caractéristiques

Editeur : La Gibecière à Mots

Auteur(s) : Emile Zola

Publication : 23 septembre 2020

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + PDF + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, PDF, WEB

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle), Marquage social (PDF), DRM (WEB)

Taille(s) : 716 ko (ePub), 2,82 Mo (Mobi/Kindle), 2,73 Mo (PDF), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3442, 3436

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + PDF + WEB] : 9782374637747

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