Résumé
Du temps de Marx, on comptait 30 % de salariés. Aujourd’hui, 85 % des Français actifs, 100 % de la population d’Union Soviétique, sont salariés. Et voilà que l’informatique menace de bouleverser les équilibres du salariat, suscitant de nouvelles tensions, de nouvelles contestations à l’Ouest comme à l’Est. Du temps de Marx, on parlait de socialisme plutôt que d’autogestion. Aujourd’hui, le socialisme est un mot qui couvre bien des marchandises ; et l’autogestion fait confusément recette, de l’U.D.F. au P.C.F., sans que personne ne sache trop ce qu’il faut en conclure. Multipliant les approches concrètes — le cas Yougoslave, le débat politique en France, la réalité du travail dans les entreprises nationalisées... — Pierre Naville propose ici des réponses à la question « l’Autogestion, comment ? ».
Auteur
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Engagé avec les surréalistes, Pierre Naville est exclu en 1928 du PCF après un voyage à Moscou en 1927 où il solidarise avec Trotsky. Dirigeant du mouvement trotskiste de 1929 à 1939, engagé aux côtés de la Yougoslavie, contre les guerres du Vietnam et d'Algérie.Dirigeant du PSU de 1960 à 1969. Sociologue du travail, chercheur au CNRS, il a animé des recherches sur les possibilités du travail à l'âge de la généralisation de la culture et de l'automatisation. Il a notamment publié Le nouveau Léviathan (Anthropos et Galilée, 1967-1977) et Temps, travail et autogestion (Syros, 1980).
Caractéristiques
Publication : 1 janvier 1980
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub], Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (PDF)
Taille(s) : 410 ko (ePub), 39,2 Mo (PDF)
Code(s) CLIL : 3178, 3177
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782348025662
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782348025679
EAN13 (papier) : 9782901968382