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Résumé

Le XIXe n’est pas seulement l’ère de l’expansion coloniale. C’est aussi le siècle du racisme à prétention scientifique. Anthropologues, biologistes et géographes distinguent dans le genre humain, classent en groupes et hiérarchisent en races inférieures et supérieures. Monogénistes et polygénistes s’affrontent : l’homme est-il une espèce d’origine unique dont les différenciations physiques et culturelles ont constitué, au fil des siècles, les races ? Ou, dès la création, l’homme s’est-il divisé en races sans parenté ni possibilité d’évolution, si ce n’est pour les Blancs ? Autant de débats qui, à l’époque, justifient l’impérialisme. Le racisme est alors la chose la mieux partagée au sein du monde occidental — raison pour laquelle il a survécu au colonialisme. Aujourd’hui encore, certains opèrent des distinctions entre les hommes et entre les peuples, mais aucun scientifique ne s’accorde sur la définition de la race. Car la race n’est pas une donnée observable dans la réalité ; c’est une invention classificatoire des savants. Et la science s’inscrit toujours dans une culture et une histoire, bien qu’elle s’en défende au nom de sa prétendue neutralité objective. C’est pour rappeler cette évidence et dévoiler le racisme qui se cache derrière les mots, que nous publions un florilège de gravures et de commentaires extraits des Races humaines (1878) de Louis Figuier. Ce bon docteur se disait un observateur impartial et destinait son ouvrage illustré à la jeunesse...

Auteur

  • Collectif (auteur)

    LES ILLUSTRATEURS

    Trente Fables de la Fontaine interprétées par 30 artistes contemporains : Frédéric Clément, Quentin Blake, Antonin Louchard, Joëlle Jolivet, François Place, Bruno Heitz, Mireille Vautier, Jean Claverie, Philippe Dumas...

  • Louis Figuier (Illustré par)

    Guillaume Louis Figuier (1819–1894) est un médecin, chimiste et écrivain français, considéré comme l’un des plus grands vulgarisateurs scientifiques du XIXe siècle. Né à Montpellier le 15 février 1819 dans une famille de médecins, il obtient son doctorat en médecine en 1841, puis enseigne la chimie à l'École de pharmacie de Montpellier. Toutefois, il abandonne rapidement la carrière universitaire pour se consacrer à la vulgarisation scientifique, qu’il conçoit comme un véritable projet de démocratisation du savoir.

    Installé à Paris dans les années 1850, Figuier publie L’Année scientifique et industrielle à partir de 1857 : cette revue annuelle connaît un large succès en recensant les avancées scientifiques de l’année dans un style clair et accessible. Son œuvre la plus emblématique reste Les Merveilles de la science (1867–1891), vaste encyclopédie illustrée des inventions modernes, qui célèbre les grandes réalisations techniques de son temps.

    Figuier s’inscrit dans la tradition positiviste : il voit la science comme une force de progrès et de transformation sociale. Ses ouvrages, traduits dans de nombreuses langues, contribuent à l’essor d’une culture scientifique populaire en France. Son style, à la fois pédagogique et romancé, séduit un lectorat élargi, au-delà des cercles savants.

    Il meurt à Paris le 8 novembre 1894, laissant une œuvre immense au service de la connaissance et de l’éducation populaire.

Auteur(s) : Collectif

Caractéristiques

Editeur : La Découverte (réédition numérique FeniXX)

Auteur(s) : Collectif

Publication : 1 janvier 1983

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : PDF

Protection(s) : Marquage social (PDF)

Taille(s) : 18,8 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3378, 3377

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782348030505

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