Résumé
Durant l’été 1902, Jack London descend au cœur des ténèbres de l’empire le plus puissant de la planète pour y vivre le quotidien des pauvres de l’East End de Londres. Le récit qu’il en rapporte est effrayant. Faim, alcoolisme, violence, maladie et survie sont le quotidien de ces prolétaires que le mécanisme même de charité maintient dans la misère. Une famille, dans une pièce, déplace le cadavre d’un nouveau-né afin de faire de la place aux vivants. Ailleurs, une mère vend des bonbons triés par son fils tuberculeux. Dans cette expérience digne de Dante, London fait ce que Stevenson rêvait de faire, non pas un témoignage, mais une immersion dans un monde où les hommes ont perdu jusqu’à l’idée de révolte...« On m’a reproché d’avoir brossé de Londres un tableau noirci à souhait. Je crois cependant avoir été assez indulgent. » Jack London Avant-propos de Noël MauberretNé en 1876 à San Francisco, Jack London connaît le succès après des années de pauvreté, de vagabondage et d’aventures. Auteur prolifique, ses nouvelles et ses romans sont souvent des récits de voyage où la nature représente un idéal de pureté face à l’injustice de la société. À sa mort, en 1916, il laisse une cinquantaine d’ouvrages parmi lesquels L'Appel de la forêt (1903) et Croc-Blanc (1906).
Auteur
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Le titre original de L’Appel de la forêt est The Call of the Wild, que l’on peut traduire par L’Appel sauvage. Son auteur, Jack London (1876-1916) l’a entendu et lui a répondu. D’abord, il est un adolescent travailleur et vagabond, tour à tour vendeur de journaux, cheminot, pilleur d’huîtres, chasseur de phoques, ouvrier dans une conserverie de saumon. Il a trois passions : les livres, la mer et la route. Jack London est un « hobo » : il traverse les États-Unis au gré de la marche ou des trains, goûtant la liberté des grands espaces. Un Arthur Rimbaud américain, en quelque sorte. Mais socialiste, et sensible à toutes les expériences de la solidarité humaine. En 1896, la rumeur apporte aux oreilles des hommes que des territoires aurifères ont été découverts dans la région du Klondike, entre le Canada et la province américaine d’Alaska. C’est le début de « la ruée vers l’or », une aventure qui, de 1896 à 1899, jette cent mille hommes sur les pistes sauvages du Grand Nord. Le 25 juillet 1897, Jack London s’embarque pour le Klondike et l’inconnu. Il découvre une humanité régie par des lois primitives, imposées par la nature, la lutte pour la vie et la quête sans merci de l’or. Dans la cabane qu’il occupe à Dawson City, il a laissé la trace de son passage : « Jack London, mineur et écrivain. 27/I/1898 ». La légende dit que c’est là qu’il rencontre le chien Jack, modèle de Buck. Le scorbut ne lui permet pas de poursuivre cette aventure et il quitte le Grand Nord au printemps 1898. Plusieurs histoires de bêtes naissent de cette source d’inspiration : The Son of the Wolf, recueil de nouvelles (1900), The Call of The Wild, publié en 1903 et White Fang (Croc-Blanc), en 1906. L’Appel de la forêt est un grand succès : six millions d’exemplaires du roman sont vendus.
Caractéristiques
Publication : 4 juin 2014
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : Marquage social (ePub)
Taille(s) : 1,05 Mo (ePub)
Code(s) CLIL : 3382, 3444
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782369141518
EAN13 (papier) : 9782369144823