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Résumé

Dossier : Le camp du bien

→ Entretien avec Jacques Julliard : « Aux origines de la gauche morale »
Jacques Julliard définit les racines philosophiques et politiques du camp du bien dont la gauche morale est l’héritière. Depuis Condorcet, la République apprend à distinguer l’intérêt général de l’intérêt particulier. Or la gauche a trahi ce principe ; il est urgent qu’elle cesse de se complaire dans une mauvaise conscience à l’égard du christianisme et du colonialisme : l’homme est un être historique.

→ « Le tricolore, le mal et le bien » par Jean Clair
Dans les années 1990, Jean Clair proposa une réflexion sur les trois couleurs du drapeau. Son analyse déclencha les foudres du clan du bien qui l’accusa d’être un « crypto-nazi ». Aujourd’hui, le tricolore est de retour. L’historien de l’art pose un regard critique sur certaines réactions après les attentats de janvier et de novembre 2015.

→ Entretien avec Jean-Pierre Le Goff : « L’hégémonie du camp du bien battue en brèche »
Jean-Pierre Le Goff décrypte ce qu’il nomme le « gauchisme culturel », un mouvement « relativiste, antiautoritaire et hédoniste, moraliste et sentimental » qui ne coupe pas les têtes mais qui les diabolise. Est-il toujours aussi influent ou décline-t-il ?

→ « Vive la “bien-pensance” ! » par Laurent Joffrin
Pour Laurent Joffrin, le camp réactionnaire « avance masqué derrière la posture de l’intellectuel indépendant, martyrisé par un odieux complot contre la réflexion libre ». Le directeur de la rédaction de Libération défend la bien-pensance qui, selon lui, se fonde sur des valeurs universelles d’égalité et de justice.

→ « Le camp du “pas d’amalgame”, quelques réflexions sur les “zones grises” mafieuses » par Jacques de Saint Victor
Jacques de Saint Victor revient sur la formule du « pas d’amalgame » brandie après les attentats de novembre 2015. À travers la notion de « zones grises », il établit des rapprochements entre l’ordre mafieux et le terrorisme islamique.

→ « Une cabale des dévots » par Richard Millet
Après la publication de son Éloge littéraire d’Anders Breivik (2012), Richard Millet fut désigné à la vindicte publique. L’écrivain retrace l’épisode et dénonce le clan du bien dont le fonctionnement repose sur l’intimidation et la propagande.

→ Et aussi Natacha Polony, Philippe de Villiers, Philippe Val, Marin de Viry.

Auteur

  • Valérie Toranian est née en 1962. Ancienne directrice de Elle, elle est aujourd’hui directrice de La Revue des deux mondes. L’Étrangère est son premier roman.
  • Richard Millet (auteur)

    Richard Millet est écrivain. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont, en 2014, Le Corps politique de Gérard Depardieu (Pierre-Guillaume de Roux) et Sibelius, Les Cygnes et le Silence (Gallimard).

  • Philippe de Villiers est passionné d’histoire. C’est aussi un érudit auteur d’une quinzaine d’ouvrages à succès comme Les turqueries du Grand Mamamouchi (2005), Les Mosquées de Roissy (2006), Une France qui gagne (2007), Le roman de Charette (2012), Le roman de Saint Louis (2013), Le Roman de Jeanne d’Arc (2014) ou encore Les cloches sonneront-elles encore demain ? (2016), sans oublier ses incontournables mémoires politique, Le moment est venu de dire ce que j’ai vu (2015), véritable phénomène de librairie : 200.000 exemplaires.
  • Marion Dapsance (auteur)

    Marion Dapsance holds a doctorate in the anthropology of religion from the École pratique des hautes études (Paris), and is currently in residence at Columbia University in New York, where she teaches a course on modern Buddhism.
  • Jean-Clément Martin est professeur émérite de l'Université Paris 1, ancien directeur de l'Institut d'Histoire de la Révolution française. Il a récemment dirigé chez Perrin le Dictionnaire de la Contre-Révolution et poursuit ses travaux sur l'ensemble de la période révolutionnaire

  • Patrick Kéchichian est né à Paris en 1951. Il est journaliste, critique littéraire et écrivain.

  • Frédéric Verger est né en 1959. Il enseigne le français dans un lycée de la banlieue parisienne. Arden est son premier roman.

  • Marc Fumaroli (auteur)

    "Il ya quelque chose de démesuré et de prématuré à entreprendre une histoire de la rhétorique dans l'Europe moderne ... En France l'idée même que la rhétorique puisse être un objet d'un savoir historique et figurer parmi les méthodes d'enseignement et de recherche a rencontré et rencontre encore plus de résistances : une inertie et une indifférence générales ... Même sous des plumes autorisées, il est toujours courant de trouver le mot "rhétorique" employé dans le seul sens en usage dans notre langue depuis le XIXème siècle, celui de verbiage calculé pour voiler la vérité des sentiments de celui qui parle ou à déformer la réalité des faits dont il prétend faire état. A plus forte raison, est-il hors de question de prendre au sérieux des manuels ou une "histoire de la rhétorique". Autant faire l'histoire du mensonge ou de l'insincérité !

    Comment délivrer la rhétorique de cette peau d'âne dont elle a été affublée, établir ses titres de noblesse européens et modernes, lui rendre une chance de redevenir vivante et active aujourd'hui ? Comment faire admettre que l'usage trivial du mot "rhétorique" nous cache une somme oubliée d'expérience et de connaissance des phénomènes de parole et que cet oubli nous est nuisible ? ...

    La meilleure manière de définir la rhétorique lorsque la résistance est si forte, est de la montrer telle qu'elle s'est manifestée, dans des époques relativement proches de la nôtre, en tout cas généalogiquement liées à la nôtre, où elle bénéficiait encore d'un statut pédagogique éminent, mais où elle était aussi la souche mère de la réflexion sur tout ce qui relie les hommes entre eux : les formes du commerce oral et écrit, les formes des arts ...

    La rhétorique n'a jamais été un système, mais une expérience réfléchie de la parole qui s'est appuyée sur une jurisprudence de très longue durée. Par définition, elle a une histoire, je dirais même qu'elle a des mémoires. Ses normes, quand elle en propose, s'appuient sur des exemples éprouvés qui laissent une marge généreuse à l'interprétation et à l'invention. C'est pourquoi elle a été si efficace dans la pédagogie de la parole et si mystérieuse dans les chefs d'oeuvre où elle s'accomplit en cessant de se montrer."

    Extrait de la Préface de Marc Fumaroli

  • Michel Delon (auteur)

    Michel Delon a été le maître d'oeuvre des éditions de Sade, mais aussi de Buffon et de Diderot dans la « Bibliothèque de la Pléiade ». Il a publié notamment chez Albin Michel Le principe de délicatesse, Diderot, Cul par-dessus tête et Sade, Un athée en amour.
  • Jean Clair (auteur)

    Membre de l'Académie française, Jean Clair est né le 20 octobre 1940 à Paris. Au cours de sa longue carrière, il a été successivement Conservateur au Musée national d'art moderne (MNAM) (1969-79), Professeur à l'École du Louvre (1977-80), Conservateur au Musée d'art moderne du Centre national d'art et de culture Georges Pompidou (1980-1989), Conservateur général du Patrimoine (1989), Directeur du musée Picasso (1989-2005), Directeur de la Biennale de Venise (Italie) (1994-1995).

    Homme de Lettres, il est l'auteur de nombreux romans et ouvrages sur l'art.

  • Laurent Joffrin (auteur)

    Laurent Joffrin est directeur de Libération. Il a notamment écrit Le Roi est nu (Robert Laffont, 2008), Le Réveil français (Stock, 2015) et Le Roman de la France (Tallandier, 2019).
  • Jacques de Saint Victor est universitaire, écrivain et critique littéraire. Il a reçu en 2013 le prix des Ambassadeurs et le prix de l’essai de l’Académie française pour Un pouvoir invisible. Les mafias et la société démocratique (Gallimard, 2012).
  • Natacha Polony (auteur)

    Auteur et journaliste, Natacha Polony est chroniqueuse au Figaro . Elle présente la revue de presse quotidienne sur Europe 1 ainsi que l'émission Médiapolis, avec Olivier Duhamel.
  • Jean-Didier Vincent, neurobiologiste, est professeur à l'institut universitaire de France età la faculté de médecine de Paris-Sud, et directeur de l'institut de neurobiologie Alfred-Fessard du CNRS.
  • Laurent Gayard (auteur)

    Laurent Gayard est docteur de la mention Études politiques de l’EHESS, professeur certifié d’histoire-géographie, professeur rattaché à l’IEP de Paris – Paris School of International Affairs (PSIA) et professeur d’histoire contemporaine et de culture générale en prépa IEP à l’Institut des sciences et techniques humaines (ISTH).

  • Marin De Viry (auteur)

    Marin de Viry (de son vrai nom Marin de Viry) est critique littéraire et chroniqueur à la Revue des deux mondes, et enseignant. Il a auparavant publié dans Commentaire des essais de critique littéraire, ainsi qu’un pamphlet sur la presse Pour en finir avec les hebdomadaires chez Gallimard (1996). Il a obtenu le Prix Cioran en 2007.

Caractéristiques

Publication : 27 janvier 2016

Édition : 1re édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, WEB

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle), DRM (WEB)

Taille(s) : 1,16 Mo (ePub), 2,9 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3146, 3383, 3284

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB] : 9782356501370

EAN13 (papier) : 9782356501264

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