Résumé
Si plusieurs soutiennent aujourd’hui que la notion d’éternité est disparue de la conscience postmoderne (et encore faudrait-il voir), il ne fait pas de doute qu’elle trouve à la Renaissance et à l’époque classique ses fondements les plus riches, théologiques, politiques et plus largement culturels. Ce numéro tente de saisir les différentes étapes qui ont permis de construire dans le discours et surtout par lui le concept d’éternité.
Auteur
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Pierre Nepveu est né à Montréal en 1946 et il est professeur émérite de l’Université de Montréal, où il a enseigné de 1978 à 2009. Poète, romancier, essayiste, il a publié la plupart de ses recueils de poèmes aux Éditions du Noroît. Outre des essais consacrés à la littérature québécoise et aux littératures des Amériques, comme L’écologie du réel et Intérieurs du Nouveau Monde, il est le co-auteur, avec Laurent Mailhot, de l’anthologie La poésie québécoise des origines à nos jours. Plusieurs fois lauréat ou finaliste aux prix du Gouverneur général, il a reçu en 2005 le prix du Québec Athanase-David pour l’ensemble de son oeuvre littéraire. Il est aussi membre de la Société royale et de l’Ordre du Canada et Officier de l’Ordre national du Québec.AU NOROÎT, il a publié La dureté des matières et de l’eau (2015, finaliste au Prix du Gouverneur général), Les verbes majeurs (2009, finaliste au Prix du Gouverneur général 2009 et au Prix des lecteurs du Marché de la poésie de Montréal 2010), Lignes aériennes (2002, Prix du Gouverneur général et Prix du Festival international de poésie de Trois-Rivières), Romans-fleuves (1997, Prix du Gouverneur général) et Mahler et autres matières (1983).
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François Paré, MSRC, est professeur titulaire au Département d’études françaises de l’Université de Waterloo. En 1993, Les littératures de l’exiguïté lui a valu le Prix du Gouverneur général du Canada. Il est aussi l’auteur de Théories de la fragilité (Les Éditions du Nordir, 1994), puis, avec François Ouellet, de Traversées (Les Éditions du Nordir, 2000 ; Éditions Nota bene, 2014). Son ouvrage, La distance habitée (Les Éditions du Nordir, 2003) lui a valu le prix Trillium et le prix Victor-Barbeau. Il a aussi fait paraître Le fantasme d’Escanaba (Nota bene, 2008) et, toujours avec François Ouellet, un essai sur Louis Hamelin (Nota bene, 2008), et Diasporiques (codir. Tara Collington, Éditions David, 2013).
Caractéristiques
Publication : 16 mars 2021
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Taille(s) : 27,8 Mo (PDF)
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782760644403