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Résumé

C'est le premier livre par lequel Marcel Proust trouvera sa fascination pour le roman. Mais c'est sa mère qui le lui lit, et la campagne à Illiers-Combray n'est pas si différente que celle de Nohant, dans le Berry de George Sand, cinquante plus tôt.

Alors, un bon siècle plus tard, quand plus rien ne survit de cette vie rurale, qu'un arbre sur fond de ciel parfois, le parfum d'un chemin creux, qu'est-ce qui nous attire encore et encore dans ces vieux contes, sinon cet obscur savoir que c'est le monde dont nous provenoins. Que ces voix et ces visages sont celles et ceux des nôtres, qui n'ont pas laissé témoignage.

On entre chez les humbles, on entre dans notre propre histoire, et l'obscur savoir qu'elle n'est pas si lointaine.

Alors l'enchantement lève à nouveau : on se laisse porter par les mots anciens (Sand se fait écho de ces "parlages" encore bien plus vieux), mais c'est une histoire, c'est un roman – ce qu'on lit, c'est de la vie.

Parce que, justement, c'est George Sand qui la dit ?

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Auteur

  • George Sand (auteur)

    George Sand, pseudonyme d’Aurore Dupin, est une écrivaine française, née le 1er juillet 1804 à Paris et décédée le 8 juin 1876 à Nohant, dans le Berry. Ses origines sont à la fois aristocratiques et populaires : son père est un descendant du maréchal de Saxe – du sang des rois de Pologne coule donc dans ses veines – et sa mère, au contraire, est fille d’un oiseleur du quai de la Mégisserie. Elle est élevée par sa grand-mère, dès 1808, à la mort accidentelle de son père. Après des études au couvent des Dames augustines anglaises, elle revient vivre à Nohant, puis elle épouse le baron François Casimir Dudevant avec lequel elle a deux enfants. Cette union se révèle, hélas, malheureuse, son mari préférant la chasse, le vin et les amours ancillaires à la lecture et à la musique. Il se montre même parfois violent. En 1830, Aurore quitte donc son époux pour aller vivre à Paris, avec son amant Jules Sandeau. Elle y gagne sa vie en écrivant tout d’abord des « bigarrures » dans Le Figaro, puis des romans sous le pseudonyme de J. Sand tout d’abord (pour Rose et Blanche – écrit avec Jules Sandeau), puis sous celui de George Sand dès 1832 quand elle compose seule Indiana (le prénom George, écrit à l’anglaise sans le « s » final, lui permet de se dissimuler et d’affirmer sa force : une femme peut agir à l’égal d’un homme). Sa carrière, fructueuse, est désormais lancée : elle écrit près de cent romans, une importante œuvre théâtrale, un grand nombre d’articles de presse et une impressionnante correspondance. Sa conduite est souvent jugée scandaleuse : elle s’habille en homme, fume, est indépendante financièrement, écrit des romans engagés... ce qui pour les bonnes consciences conservatrices de l’époque est tout à fait inacceptable ! Elle participe au lancement de plusieurs journaux politiques (La Revue indépendante, La Cause du peuple...) et fait partie – en coulisse, les femmes n’étant pas éligibles – du gouvernement provisoire de 1848. Ses idéaux républicains, sa lutte pour l’égalité homme/femme, son désir de justice sociale, la promotion des plus faibles, son amour du peuple ne se démentiront jamais et seront présents dans toute sa production littéraire, y compris dans ses romans dits « champêtres » auxquels on la réduit trop souvent. Les plus grandes figures de la politique (Louis Blanc, Pierre Leroux, Emmanuel Arago...), de la musique (Frédéric Chopin – avec qui elle vivra neuf ans –, Franz Liszt...), de la peinture (Eugène Delacroix...), du théâtre (l’acteur Bocage, Marie Dorval...) et bien sûr de la littérature (Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alexandre Dumas fils, Gustave Flaubert...) traverseront l’existence de George Sand, devenue leur amie. Déçue par la tournure des événements de 1848, puis opposée aux excès de la Commune de Paris, elle se retirera sur sa terre de Nohant, où elle cultivera « l’art d’être grand-mère » et poursuivra sa carrière d’auteur à succès. Parmi ses œuvres les plus connues, notons : Indiana (1832), Lélia (1833), Consuelo (1842), La Mare au diable (1846), François le Champi (1847-1848), La Petite Fadette (1849), Histoire de ma vie (autobiographie, 1854-1855), Contes d’une grand-mère (1875)...

Auteur(s) : George Sand

Caractéristiques

Éditeur : publie.net

Auteur(s) : George Sand

Publication : 2 septembre 2011

Édition : 1re édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [PDF + Mobi/Kindle + ePub + WEB]

Contenu(s) : PDF, Mobi/Kindle, ePub, WEB

Protection(s) : Aucune (PDF), Aucune (Mobi/Kindle), Aucune (ePub), DRM (WEB)

Taille(s) : 1020 ko (PDF), 2,21 Mo (Mobi/Kindle), 1,2 Mo (ePub), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3436

EAN13 Livre numérique eBook [PDF + Mobi/Kindle + ePub + WEB] : 9782814555198

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