Madagascar (2). Les portes du sud

Adeline Vignon de Puymerlé, encore enfant, quitte son île natale de Madagascar, pour un court séjour chez sa grand-mère en Languedoc. Elle y rencontre son beau cousin, Symphorien le révolté, et la vie déjà éloigne, comme elle a séparé autrefois leurs parents, Élise la douloureuse et Mathias le combattant de l’ombre, qui s’efforce — depuis des années — de rapprocher Madagascar de la France. 1895, Symphorien débarque avec l’armée d’invasion sur cette île où son oncle a vécu près d’un demi-siècle dans l’attente. Il en partage les combats, les doutes, les indignations, les tendresses. L’île est la proie de rébellions, brutalement réprimées. Mathias part pour une ultime mission de paix, laisse Adeline avec sa mère sur la plantation. Temps difficiles d’inondations, de dettes, de mésentente familiale, qui font d’Adeline une proie. Symphorien se bat seul de son côté. Les intrigues des trafiquants, qui convoitent les mines d’or du Ménabé, les sortilèges de la sorcière blanche, qui le jette dans des amours de traverse, l’écarteront-t-ils à jamais de celle qui, depuis toujours, l’a choisi ? Là-bas, au bout de l’île, se dressent les portes du Sud. Au-delà, s’étendent des terres vierges, vers lesquelles Joseph le Tandrouye, l’homme aux cent métiers, le compagnon des mauvais jours, guide leurs pas errants.