Hallie, Angelo, Gustav et Naira pensaient avoir touché le fond : un samedi matin à faire des heures de colle au collège Dread Wood. Mais ils étaient loin d’imaginer que leur pire journée allait se transformer en véritable film d’horreur. Car derrière les murs de cet établissement un peu trop isolé, quelque chose rôde. Quelque chose d'ancien. Quelque chose de monstrueux.

Avec ce premier tome de Dread Wood, Jennifer Killick, autrice britannique spécialisée dans les histoires jeunesse mêlant suspense et humour noir, frappe fort. Traduit en français par Samuel Loussouarn, ce roman jeunesse s’adresse aux lecteurs dès 10 ans, amateurs de mystères bien ficelés, de frissons contrôlés… et de collégiens qui n’ont pas froid aux yeux.

Une bande de collégiens... et un secret bien gardé

Le point de départ semble banal : quatre élèves sanctionnés pour mauvaise conduite se retrouvent à passer leur samedi en retenue. Ils ne se connaissent pas vraiment, n’ont rien en commun, et ne comptent certainement pas devenir amis. Mais voilà que leur professeur disparaît mystérieusement, les gardiens de l’école commencent à se comporter de manière inquiétante, fredonnant des comptines sinistres, et surtout… des créatures terrifiantes semblent surgir des profondeurs de la terre.

À mesure que l’angoisse monte, Hallie, Angelo, Gustav et Naira réalisent qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Et que s’ils veulent survivre à cette journée, ils vont devoir s’unir, malgré leurs différences.

Une tension haletante mais accessible

Jennifer Killick réussit à créer une atmosphère tendue et immersive, sans jamais basculer dans l’horreur insoutenable. L’humour et les dialogues vifs allègent l’ambiance et rendent les personnages immédiatement attachants. Chaque membre du quatuor a sa personnalité bien trempée, ses secrets, ses blessures... mais aussi une vraie capacité à évoluer.

Ce roman jeunesse, parfaitement rythmé, alterne moments de peur, actions spectaculaires et révélations intrigantes. L’auteure joue habilement avec les codes du thriller fantastique, tout en abordant des thématiques plus profondes comme le harcèlement scolaire, l’isolement ou encore la loyauté entre camarades.

Une ambiance entre Stranger Things et Chair de poule

Le Collège Dread Wood s’inscrit dans la lignée des romans jeunesse à suspense, comme Chair de poule ou Miss Peregrine et les enfants particuliers. On y retrouve cette tension mystérieuse, des personnages en danger et des éléments surnaturels dérangeants.

Mais Killick y ajoute une touche très personnelle : du fun, du mordant et un soupçon de critique sociale. Le résultat est un livre efficace, drôle, effrayant juste ce qu’il faut, et surtout impossible à lâcher.

Pourquoi faut-il découvrir Dread Wood ?

  • Parce que c’est une aventure captivante pour les ados en quête de frissons.

  • Pour son groupe de héros imparfaits mais attachants, qu’on a envie de suivre jusqu’au bout.

  • Parce que c’est un mélange équilibré de suspense, d’humour et de messages importants.

  • Et parce que ce n’est que le début d’une série qui promet bien d’autres surprises…

Si vous cherchez un roman jeunesse palpitant à mettre entre les mains d’un lecteur dès 10 ans — ou à lire vous-même avec grand plaisir — Le Collège Dread Wood est une porte d’entrée idéale dans le monde du thriller fantastique accessible.

Une chose est sûre : après ça, vous ne verrez plus jamais les heures de colle de la même manière… Osez franchir les grilles de Dread Wood. Mais soyez prêts : tout peut arriver.