Et si Hadès décidait de réveiller sa fille après 700 ans de sommeil ? Et si cette fille, une Furie millénaire au tempérament volcanique, se retrouvait parachutée dans le Paris d’aujourd’hui, armée de ses colères anciennes et de ses réflexes d’un autre temps ? C’est le point de départ décoiffant de Meg, premier tome d’une saga d’urban fantasy française qui mêle mythologie grecque, action débridée et humour acide.

Signé par Émilie Chevallier, ce roman propose une relecture contemporaine des figures mythiques, en s’attaquant frontalement aux clichés. Ici, pas de déesse éthérée ou de gentille sorcière : Meg est une anti-héroïne, une vraie, avec du mordant, du caractère… et un paquet de comptes à régler.

Une Furie hors du temps, en plein XXIe siècle

Meg était une Furie, l’une des entités infernales chargées de punir les criminels au nom des dieux anciens. Mais un chagrin d’amour l’a poussée à se retirer du monde – pour toujours. Enfin, c’est ce qu’elle croyait.

Lorsqu’Hadès la réveille sept siècles plus tard, c’est pour une raison de taille : sa sœur Alex est en danger, et la hiérarchie divine est aux abonnés absents. Le monde a changé, mais les menaces restent… et certaines sont bien pires qu’à l’époque des chevaliers.

Plongée dans le Paris contemporain, Meg doit apprendre à jongler entre smartphone, béton, frites surgelées et ennemis surnaturels. Un choc des civilisations qui donne lieu à des scènes aussi cocasses que musclées.

Mythologie grecque et ambiance urbaine : un cocktail réussi

Ce qui fait la force de Meg, c’est cette collision parfaitement maîtrisée entre l’ancien et le moderne. Le texte ne se contente pas de piocher dans la mythologie : il en propose une réinterprétation dynamique, où les dieux sont faillibles, absents ou corrompus, et où les Furies n’ont plus de comptes à rendre à personne… sinon à leur conscience.

Le cadre urbain, lui, n’est pas juste un décor : Paris devient un terrain de chasse, un champ de bataille mystique, une ville où les ruelles cachent autant de secrets que l’Hadès lui-même.

Les références sont nombreuses, mais toujours digérées avec finesse : on pense autant à Percy Jackson qu’à Buffy contre les vampires, avec une pincée d’ironie à la Deadpool pour relever le tout.

Une héroïne qui ne s’excuse de rien

Meg, c’est le genre de personnage qu’on adore détester – ou l’inverse. Irrévérencieuse, impulsive, cynique, fragile sous l’armure, elle ne cherche pas à plaire. Et c’est exactement ce qui la rend si attachante.

Son langage est cru, ses décisions discutables, ses méthodes discutées – mais elle avance, coûte que coûte. Face à la menace qui plane sur sa sœur, elle retrouve peu à peu le sens de la loyauté, de la famille… et peut-être, un goût pour cette humanité qu’elle avait fui.

Loin des héroïnes lisses, Meg incarne une figure féminine puissante et décomplexée, qui prend sa revanche sur les stéréotypes tout en affrontant ses propres failles.

Pourquoi lire Meg ?

  • Pour une fantasy urbaine ancrée à Paris, qui change des sagas américaines.

  • Pour sa mythologie revisitée avec mordant, où les figures antiques se frottent au monde moderne.

  • Pour son héroïne explosive, à la fois redoutable et profondément humaine.

  • Pour son rythme nerveux et ses dialogues percutants, où action et humour se répondent sans temps mort.

  • Parce que c’est le premier tome d’une saga complète, déjà entièrement publiée (avec Tess et Alex à la suite).

Meg est une lecture idéale pour les fans de fantasy contemporaine nerveuse, de personnages féminins puissants, et de mythologie remasterisée façon XXIe siècle. Émilie Chevallier y déploie un univers singulier, irrévérencieux, et résolument captivant.

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