Changer de vie, prendre un nouveau départ, tourner la page d’un amour toxique… autant de résolutions que l’on croit simples à mettre en œuvre. Mais parfois, c’est en pensant fuir les complications qu’on tombe nez à nez avec une sorcière morte, un chat fantôme, et une ferme infestée de magie résiduelle.

Avec Witch Haunt, Willow Mason signe un roman à la croisée de la comédie romantique, du cosy mystery et du fantastique, en ancrant son intrigue dans une campagne néo-zélandaise pittoresque et imprévisible, et en mettant en scène une héroïne attachante malgré (ou grâce à) ses maladresses. Résultat : une lecture rafraîchissante, drôle, et pas si légère qu’il n’y paraît.

Recommencer sa vie… dans une maison hantée

Notre narratrice, fraîchement séparée d’un fiancé aigri, croyait avoir trouvé le coin de paradis idéal : un studio rustique perché dans les combles d’une vieille ferme à Dewsbury Down, au cœur de la campagne néo-zélandaise. Loin du tumulte, des jugements, et surtout de son ex, elle veut reprendre sa vie en main.

Sauf qu’elle découvre très vite qu’elle n’est pas seule.

La colocataire ? Une sorcière morte depuis deux décennies, attachée aux lieux par un sort inachevé… et dotée d’un chat invisible qui hurle à la lune.

Et cette présence ne compte pas passer inaperçue : poltergeist, potions, manifestations étranges... jusqu’à ce que le fantôme propose un marché : fabriquer une potion libératrice. Mais l’ingrédient principal manque, et la quête pour le retrouver commence.

Entre potion, passé trouble et humour décapant

Ce qui fait le charme de Witch Haunt, c’est le ton désinvolte mais jamais creux de la narratrice. Elle affronte le surnaturel avec le même mélange de sarcasme et d’incrédulité que beaucoup de lecteurs auraient à sa place. Son sens de l’autodérision, sa maladresse chronique et son absence totale de compétences magiques rendent chaque scène aussi drôle que touchante.

Mais derrière la légèreté du ton, le roman aborde des thèmes plus profonds :

  • Le besoin de couper avec un passé oppressant,

  • La difficulté de se reconstruire seule,

  • L’apprentissage de la confiance en soi,

  • Et surtout, l’acceptation d’un monde plus vaste que le nôtre, peuplé de mystères et d’héritages oubliés.

La sorcière fantôme, bien plus qu’un simple ressort comique, devient un véritable miroir des blessures non guéries, et son histoire ancienne vient peu à peu se mêler à celle de l’héroïne.

Un univers magique... et campagnard

Willow Mason joue avec les codes de la romance paranormale cosy, en intégrant des éléments de sorcellerie de façon progressive, sans jamais sombrer dans le spectaculaire. Ici, pas de baguette magique qui règle tout en un clin d'œil, mais des grimoires effacés, des potions à moitié efficaces et des recettes griffonnées sur des carnets aux pages tachées de thé.

La campagne néo-zélandaise, avec ses habitants excentriques, ses pubs brumeux et ses sentiers perdus, devient un personnage à part entière, à la fois refuge et terrain d’aventure.

Pourquoi lire Witch Haunt ?

  • Pour son mélange unique de comédie, magie et émotion
    Une lecture légère, mais jamais vide de sens.

  • Pour son héroïne authentique et imparfaite
    On s’identifie vite à ses galères comme à ses petits triomphes.

  • Pour l’ambiance cosy mais ensorcelée
    Un village reculé, une maison hantée, une sorcière bavarde… un cocktail irrésistible.

  • Pour la promesse d’une série à suivre
    Avec ce premier tome, Mason pose les bases d’un univers prometteur, où chaque tome pourrait mêler enquête, fantôme et magie discrète.

Witch Haunt est un petit bijou de paranormal feel-good, parfait pour celles et ceux qui aiment rire tout en frissonnant un peu, et croire que même dans l’au-delà, il est encore temps de réparer les erreurs du passé.

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